Le quatrième singe
de Jonathan Dylan Barker

critiqué par Incertitudes, le 15 juin 2020
( - 40 ans)


La note:  étoiles
Ah l'Amérique profonde
Quand sur la couverture, il y a un cercle avec marqué dessus "Quand Seven rencontre Le silence des agneaux", c'est alléchant. Et en effet, le livre va assez loin dans les séquestrations, les mutilations, les tortures diverses.

S'il y a l'enquête menée par une bande de policiers de Chicago, un chapitre sur deux est consacré au journal intime du tueur. Et plus particulièrement sa jeunesse au sein d'une famille de psychopathes. Avec de tels parents, difficile de ne pas en être devenu un à son tour.

Quelque part, c'est assez jouissif de voir ces trois timbrés pris à leur propre jeu quand deux truands viennent leur chercher des noises. Jusqu'à la dernière page il y a des rebondissements et rien n'est vraiment acquis. D'ailleurs, la fin ouverte laisse supposer qu'une suite devrait logiquement arriver tant il reste de questions sans réponse notamment sur le destin des personnages comme la mère de Bishop.

Les chapitres durent rarement plus de deux pages. Il y a un rythme soutenu. Ce n'est peut-être que les débuts des aventures du bedonnant Porter, de son pote Nash et de Clair.