L'énigme de la chambre 622 de Joël Dicker
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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L’énigme Dicker ou l'art du grand écart
Extrait de la présentation éditeur:
"Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais. Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire. "
Après avoir commencé à sauter des pages, j’avoue avoir stoppé la lecture aux deux tiers du livre ! Je ne connaîtrai donc jamais le dénouement de ce roman. Dicker accumule les clichés, ainsi qu'un tissage d'intrigues trop emmêlées pour qu'il y ait un soupçon de crédibilité ; une histoire à énigme sans suspense et sans littérature. Une chose est sûre, Joël est souple. Quel grand écart entre « La vérité sur l’affaire Quebert » et « L’énigme … ».
Les éditions
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L'énigme de la chambre 622
de Dicker, Joël
Éd. de Fallois
ISBN : 9791032102381 ; 18,01 € ; 27/05/2020 ; 576 p. ; Broché
Les livres liés
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Un petit coup de mou
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 12 juin 2023
Passionnant mais trop tarabiscoté
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 16 mars 2021
L’auteur se met en scène quinze ans plus tard avec une amie rencontrée dans un palace à Verbier, enquêtant sur un meurtre ayant eu lieu dans la chambre 622 lors du WE où la nomination a été annoncée.
Et il remonte également aux sources de l’histoire : Anastasia a épousé Macaire parce que sa mère la poussait à épouser un homme riche, alors qu’elle était amoureuse de Lev Levovitch. Par ailleurs, Macaire avait conclu un marché avec un certain Sinior Tarnogol à qui il avait cédé ses parts dans la banque.
Durant le fameux WE, les intrigues se succèdent pour finir sur un meurtre, mais le mystère du criminel reste non-élucidé.
Au passage, l'"écrivain" rend hommage à son éditeur décédé qu’il aimait comme un père.
Joël Dicker explore la dichotomie amour-pouvoir en poussant ses personnages à choisir entre les deux et il pose la question de ce dont nous sommes « capables de faire pour défendre les gens qu’on aime ».
J’ai été très enthousiaste au début, même si j’étais légèrement agacée par ce travers qui consiste à systématiquement laisser le lecteur devant un mystère-surprise brûlant à chaque fin de chapitre pour mieux lui faire tourner les pages. J’étais toujours très enthousiaste au milieu du roman, mais je trouve la fin très tarabiscotée : le rythme se ralentit et les explications nuisent à la fluidité de l’histoire. J’ai parfois eu du mal à suivre parmi toutes ces explications trop nombreuses et les différentes périodes du récit. Enfin, c’est passionnant quand même et bourré d’imagination.
l'absurde monde de la finance
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 11 mars 2021
L’intrigue est un meurtre commis dans un Palace lors d’un week end de banquiers. Ce n’est qu’au bout des 600 pages qu’on connaîtra le nom du meurtrier bien que in fine, cette intrigue ne soit plus du tout intéressante.
L’auteur nous promène en 2018, pour tenter de trouver l’auteur de ce meurtre, puis 15 ans en arrière, puis quelques mois après le meurtre, puis quelques jours avant le meurtre. A la fin, le lecteur ne sait plus où il en est, surtout qu’il s’agit quasi toujours des mêmes personnages qui s’aiment, se quittent, se détestent, se rabibochent, se perdent, se retouvent.
Un personnage intéressant se détache du lot, son nom est Lev Levovitch, il se présente sous le nom de prince Romanov est d’origine russe et parle une dizaine de langues. Vraiment dommage que l’auteur ne lui laisse pas sa couche de mystère mais, au contraire, nous le présente ensuite avec tous ses défauts, ses bassesses et ses désirs de petit bourgeois minable sans envergure, inféodé à son père, puis à sa maitresse Anastasia dont, semble t’il le monde entier est amoureux.
Puis il y a Macaire Ebezner, fils du banquier suisse Abel Ebezner, qui épouse Anastasia qui se fait la malle pour rejoindre son amant Lev Levovitch. Alors, lorsqu’elle le quitte et que Macaire Ebezner devient l’homme le plus influent de Genève, il est profondément malheureux.
« Qu’éprouvait-il maintenant ? L’ennui Le dégoût. Au fond il s’en était toujours fichu de la banque. A présent, qu’il avait atteint le sommet, il n’avait été heureux qu’avec Anastasia. Sans elle, la vie n’avait plus de saveur. Il voulait la retrouver. Il voulait la reconquérir. » Alors que de toutes façons, après x années de mariage, le couple ne partageait plus rien, ils n’avaient pas d’enfants et ne sortaient ensemble que pour la galerie.
Bref, une galerie de personnages pas du tout attachants, obnubilés par le luxe et l’argent, sans aucune préoccupation intellectuelle. A mon avis, le plus mauvais livre de cet écrivain.
Là vraiment : fuyez
Critique de Hariana (, Inscrite le 8 janvier 2006, 60 ans) - 25 janvier 2021
Ici manifestement il y a un gros souci : le récit part en tous sens pour revenir dans un cahot qui se voudrait manifestement cohérent . Le plaisir est malheureusement absent, tant on peine à mettre un peu d’ordre dans tout cela . Un conseil : on oublie cette catastrophe.on évite la chambre 622 et puis on prend patience , le prochain sera bien meilleur je l’espère .
Rien d'original
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 16 août 2020
Dommage !
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