Des souris et des hommes de John Steinbeck
( Of mice and men)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 115 avis)
Cote pondérée : (110ème position).
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La plus belle histoire d'amitié qu'il m'ait été donné de connaître!
D'un côté, il y a Lennie, esprit d'enfant doux et tendre, emprisonné dans un corps d'homme aux mains dévastatrices qu'il ne contrôle pas, ne comprend pas.
De l'autre, nous découvrons Georges, petit homme sec et intelligent, toujours là pour veiller sur Lennie. Entre ces deux êtres humains, une amitié sans limite.
Jusqu'où peut conduire la vraie amitié, sans concession, entre deux hommes ? C'est ce que nous conte ce livre beau et juste, sans fioriture.
Je me suis retrouvée successivement émue, attendrie, révoltée, triste… Ce récit ne peut vous laisser indifférent. C'est un classique, parmi d'autres chef-d'oeuvres de John Steinbeck mais il est selon moi le plus réussi. A la fois réaliste et poétique, ce petit livre d'une cent cinquantaine de pages est un vrai concentré de littérature !
Traduit de l'anglais par Maurice-Edgar Coindreau
Les éditions
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Des souris et des hommes [Texte imprimé] John Steinbeck trad. de l'anglais avec une introd. par M. E. Coindreau...
de Steinbeck, John Coindreau, Maurice Edgar (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070360376 ; 6,90 € ; 04/11/1998 ; 189 p. ; Poche -
Des souris et des hommes de Steinbeck, John
de Steinbeck, John
Gallimard / folio
ISBN : SANS000000586 ; 31/07/1991 ; 190 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (114)
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tellement décalé
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 26 mars 2024
Une amitié
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 19 avril 2023
Le lecteur est en quelque sorte pris en otage par le rythme de la narration... chacun devine que l'histoire va mal se finir mais reste bercé par les rêves répétés par George à la demande de Lennie: une ferme et un petit lopin de terre sur lequel on élèverait des lapins... on sait que tout cela restera à l'état de rêve car les signes du malheur s'accumulent et s'incarnent dans plusieurs personnages comme Curley et sa femme, le vieux Candy et son chien ou Carson, le palefrenier noir relégué à l'écart du reste des travailleurs du ranch.
Étonnamment riche malgré sa brièveté, Des souris et des hommes s'inscrit comme les Raisins de la colère dans cette veine de récits de Steinbeck décrivant l'existence des White trashs aux Etats-Unis au cours des années trente et même s'il ne s'agit pas du thème central de l'oeuvre, j'y ai vu un message politique assez transparent... le malheur du monde vient en partie de l'exploitation de la classe ouvrière par les propriétaire: Lennie et George sont limités dans leur rêve par la nécessité de gagner une vie qui attend de se réaliser, Carson est au service des propriétaires du ranch depuis toujours mais demeure à la merci là encore des propriétaires et plus encore de la femme de Curley... dans la hiérarchie du roman il se place juste avant le chien de Candy mais après cette femme que tout le monde rejette. En quelques pages, Steinbeck parvient à décrire de façon efficace la condition des noirs et des femmes sans prendre la peine de coucher sur des pages et des pages leur triste condition. A l'opposé de la littérature féministe ou du pathos dégoulinant d'Harper Lee par exemple.
Avec ce livre, Steinbeck entre de nouveau dans mon panthéon littéraire et je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps après Les Raisins de la colère pour découvrir ce petit roman si intense.
Amitié tragique
Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 42 ans) - 9 mars 2022
Quant au roman, je l'ai trouvé bon, mais un peu court. George et Lennie rêvent d'un lopin de terre. Malheureusement, ils sont sans le sou. De plus, Lennie souffre d'une déficience intellectuelle, déficience qui le met toujours dans l'embarras. George tentera de protéger Lennie jusqu'à la fin. Malheureusement, Lennie n'écoute pas toujours ce que George lui dit, ce qui causera sa perte. Quant au reste, je crois que tout a été dit dans les autres critiques.
Poésie dramatique ou drame poétique
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 5 février 2020
Cette histoire est une belle histoire d'amitié avec plein de cruauté sous-jacente.
ce roman est un drame de haute volée et de grande poésie.
Pièce dramatique en 6 actes
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 27 août 2019
On perçoit davantage le message ou du moins on le comprend via un autre prisme, sans la pression de devoir le résumer ou l'expliquer devant la classe entière.
Un très grand livre qui par sa simplicité et sa justesse fait déjà partie des romans qui sont entrés au panthéon de la littérature universelle.
Un grand et beau livre, noble et dur
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 53 ans) - 17 mars 2018
En parlant de catégorie, si on devait en nommer une de « les livres plus commentés dans CL », ce livre doit y figurer en bonne place ! C’est d’ailleurs le livre de John Steinbeck le plus critiqué dans CL et de loin. Si on doit nommer une autre catégorie, celle des « chef d’œuvre », personnellement, je ne l’y mettrai pas. Toutefois, c’est un grand et beau livre, qui fait monter la tension crescendo, avec un final émouvant, qui remue le cœur. L’amitié entre deux personnes peut être si forte ! Plus encore quand elle se brise d’une telle façon. Grand, beau et noble. Et triste. L’histoire en elle-même, certes, mais aussi l’environnement social dans laquelle elle se déroule et que John Steinbeck nous montre tout le tragique : solitude des êtres humains, préjugés qui les tiennent isolés et qui les montent les uns contre les autres ou qui font écraser les uns par les autres, misère et servitude économique,…
Finalement, l’amitié hors-norme entre deux hommes est ce qu’il y a de plus beau dans l’histoire et par conséquent, finit par en ressortir plus tragique aussi. La difficulté à vivre et à être au monde, tout le monde connaît, mais cette difficulté se fait plus oppressante sur certains que sur d’autres. Tout le monde n’est pas armé pareil face à la vie et Lennie en est un exemple éloquent. George, lui, mieux armé, a tenté d’étendre son armure sur Lennie en le protégeant et en s’occupant de lui. Cette armure a fini par être une arme, à court d’autres solutions. L’amitié, l’amour, ne peuvent plus parfois se démontrer que d’une façon extrême, poussés par les événements.
Un grand et beau livre, construit comme une pièce de théâtre où l’essentiel de l’intrigue se déroule en dialogues.
Où il est aussi question de douleurs humaines...
Critique de Henri Cachia (LILLE, Inscrit le 22 octobre 2008, 62 ans) - 12 mai 2017
Il est aussi question de racismes :
-Crooks, le noir, n'a pas le droit de jouer aux cartes avec les autres, ou dormir dans la même chambre que les blancs.
-Candy, le vieux, à qui on signale qu'il ne sert plus à grand-chose, en tuant son vieux chien qui se traîne.
-La femme de Curley (le fils du patron), qui pour tromper son ennui accoste les hommes pour leur parler, et du coup attise la jalousie de son mari, qui la cherche inlassablement tout au long de cette histoire.
Et ça se termine comme ça :
...« Qu'est-ce qu'ils peuvent bien avoir qui leur fait mal,ces deux-là, t'as idée, toi ? »
Très agréable à lire à haute voix.
Le tout écrit dans une langue très simple et efficace, qui nous fait entrer dans l'ambiance de ce ranch, et dans les rêves de certains pour s'en évader. On est avec eux.
Une tragédie si simple et si humaine
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 23 mai 2015
Un court roman évoquant une condition humaine désespérée... que ce soit Lennie, la femme de Curley, Crooks, Candy... dans un monde rude où toute faiblesse, toute divergence amène à une vie si fragile, à l'image de celle du chien de Candy, annonciateur du drame que l'on pressent tout au long du récit... où l'espoir se révèle être la seule lueur dans un monde d'une implacable dureté... quand cet espoir se désagrège sous les coups de la destinée...
Une beauté toute simple...
Un chef d'oeuvre littéraire, une belle amitié
Critique de Hirondelle4 (Paris, Inscrite le 27 décembre 2014, 44 ans) - 12 mars 2015
Je me suis attachée assez rapidement aux 2 personnages principaux : George et Lennie. Comment expliquer cette amitié improbable ? Pourquoi est-ce que George continue à protéger Lennie ? Cette amitié m'a séduite de par sa pureté apparente. A la fin j'ai compris qu'en grande partie, la peur de la solitude les avait réunis, mais cette amitié reste belle et grande. Et leur rêve de posséder leur propre ranch interpelle également car c'est un sentiment universel qui nous parle à tous.
Toute l'histoire est cadencée sur quelques jours d'existence (un peu comme 'Le vieil homme et la mer' d'Ernest Hemingway) et c'est vraiment bien joué. Ces 2 hommes vivent dans des milieux et contextes qui nous sont inconnus pour la plupart, mais Steinbeck réussit à nous captiver en créant des sentiments universels et humains tels que l'amitié et l'espoir d'une vie meilleure.
La fin est poignante avec un grand conflit interne pour George. Je vous laisse le plaisir de la découvrir pour ceux d'entre vous qui n'ont encore lu ce chef d'oeuvre. Je continue ma découverte de cet auteur avec 'Les Raisins de la colère'.
Pauvre Georges...
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 24 septembre 2014
Peu de choses à ajouter au vu des précédentes critiques, ce livre est un de ceux que je tenais à lire absolument, c'est chose faite, je vais m'enquérir de ce pas des autres oeuvres de Monsieur Steinbeck, j'aime sa plume.
L'amitié jusqu'au bout
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 24 juin 2014
Les descriptions soignées, les dialogues brefs et posés, les caractères et rapports qu’on devine en quelques mots, sur un geste ou un regard... Je connais peu d’écrivains qui sachent vous faire « sentir » un homme en aussi peu de mot. Peu d’écrivains qui ont aussi bien écrit sur la misère et les espoirs humains. Mais ce n’est pas mon préféré, je l’ai trouvé moins fort que d’autres romans de Steinbeck, Hemingway... Peut-être parce que je connaissais déjà « l’histoire ».
Un style original... plutôt prenant!
Critique de Leidenschaft (, Inscrite le 26 octobre 2013, 25 ans) - 26 octobre 2013
Conclusion: un vrai bijou et une superbe découverte. Je le recommande comme l'a fait notre professeur avec nous!
INDISPENSABLE
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 3 septembre 2013
Il est parfaitement indigne de qualifier cette histoire mièvre qui ne pourra qu'émouvoir la ménagère de 50 ans ou les ados attardés.
J'assume faire partie des ados attardés (ne pouvant vraiment pas faire partie des ménagères) tant cette histoire m'a secoué. On ne sait pas quels sont les liens qui unissent à ce point Lennie et Georges tant tout les sépare mais on comprend vite que l'un a besoin de l'autre... et vice versa.
Très beau roman sur l'amitié et sur la difficulté de trouver sa place en société quand on est simple d'esprit.
UN VRAI BIJOU que je regrette d'avoir lu seulement maintenant.
L'amitié
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 25 juillet 2013
Même si l’histoire est brève et se lit rapidement, elle a un effet magique, une puissance et une sensibilité , on s’attache aux personnages, on sent la vraie signification de l’amitié. La fin elle est triste et bouleversante mais aussi émouvante.
Un grand livre à lire absolument.
Classique indispensable !
Critique de Dareel (, Inscrite le 23 juillet 2013, 35 ans) - 23 juillet 2013
Une belle leçon d'amitié, voilà ce qui ressort de ce roman. George et Lennie sont deux amis qui ont fait les 400 coups ensemble, et qui cherchent à s'en sortir pour s'installer tous les deux. On en découvre davantage sur leurs rêves, leurs ambitions et ce qu'ils doivent mettre en oeuvre pour les atteindre.
Difficile de parler de ce livre sans trop en dire. Reste qu'il est émouvant, avec un twist final bien réussi. On s'attache énormément aux personnages, surtout à Lennie, qui est un peu le gros nounours qu'on veut prendre dans ses bras ! :D
Je conseille vivement ce classique aux fans du genre, et aux personnes aimant les romans traitant du thème de l'amitié, c'est vraiment réussi. On se rend compte de ce que quelqu'un est prêt à dire pour que son ami garde espoir, et est prêt à faire pour lui épargner la douleur et les ennuis.
Je valide ! :D
Une magnifique histoire d'amitié
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 26 octobre 2012
George est petit, déterminé et rusé. Lennie est énorme, doux et simplet. Mais c’est un brave type au grand cœur. Heureusement que George est là pour dicter la conduite de Lennie qui agit comme un enfant, oublie tout ce qu’on lui dit et ne mesure pas sa force dévastatrice. Il fait tout ce que George lui dit de faire car il sait que c’est pour son bien.
Ces deux-là débarquent dans un nouveau ranch pour travailler quelque temps et nourrissent secrètement l’espoir de réunir suffisamment d’argent pour avoir leur propre lopin de terre ensemble et devenir rentiers. Ils projettent ce rêve dans les moindres détails pour se persuader qu’il se rapproche. Lennie, lui, veut simplement pouvoir s’occuper des lapins, et essaye tant bien que mal d’avoir une conduite irréprochable. Mais George n’est pas toujours là pour le surveiller…
Basé essentiellement sur des dialogues répétitifs mais puissants, ce chef d’œuvre nous présente un duo d’une beauté formidable, une amitié inébranlable entre deux hommes si différents et pourtant si proches. La fin m’a beaucoup émue. A lire !
Lennie Small, cœur tendre et mains d’acier
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 8 octobre 2012
Le dénouement est terrible, même si dès le début de l’histoire, on pouvait se douter que cela finirait ainsi… Ce livre est le témoignage d’une époque et indirectement une dénonciation des conditions de vie d’une frange de la population américaine. Comment en effet peut-on en vouloir à Lennie, clairement inadapté au monde réel en raison de son handicap et transformé en monstre par une société qui ne lui laissait que le choix suivant : être livré à lui-même ou finir en légume dans une institution d’aliénés ?
Très beau livre
Critique de Albatros29 (, Inscrite le 9 septembre 2012, 26 ans) - 9 septembre 2012
Au départ, je n'étais pas très enthousiaste, car c'est une lecture imposée par ma professeur de français et, bien souvent, je n'apprécie pas tant que ça les lectures imposées. De plus que j'étais sûre de lâcher au moins une larme étant donné que je suis assez réceptive à ce que je lis. Mais je l'ai lu quand même et j'ai été très agréablement surprise : je me suis directement prise d'affection pour ces deux personnages car même si l'on devine que l'issue du roman ne va pas être très joyeuse, on a envie de voir ce qui va arriver, on a envie de voir Lennie et George réaliser leur rêve.
Je n'ai pas pu m'empêcher de lâcher un peu plus d'une larme, mais je recommande ce roman à tous les gens qui aiment les très belles histoires bien écrites.
Il est des jours où !
Critique de Naoki70 (, Inscrit le 13 septembre 2011, 46 ans) - 6 septembre 2012
Après avoir emmené mon petit , je rentre chez moi , machinalement je tombe sur mon portable " tien un message , Claude est décédé hier soir !" Claude c'est mon tonton , en plus de la filiation génitale , Claude était un ami , un cinéphile , un mélomane , un incompris aussi !
J'ai de suite fini mon livre , en plus des larmes du souvenir du Claudus , se sont ajoutées d'autres larmes émanant de cette belle histoire .
Désir perdu d'une ferme paradisiaque
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 18 août 2012
Il ne m’ait jamais été donné de lire un roman, à ce point analogue à une pièce de théâtre. Sans doute, dû aux nombreux dialogues. Bien structuré en six chapitres (je devrais écrire scènes) m' aide à dégager l’idée significative et importante de ceux-ci : 1 - l’annonce du rêve, pour accéder à la liberté, devient une espèce de leitmotiv qui jalonne l’œuvre. 2 - Le désir de la dépendance provoque des difficultés de communication entre les individus. 3 - l’élimination de tout être inefficace, l’insécurité émotive provoque la violence. 4 -le pessimisme et la solitude d’un Noir, Crooks, qui s’exclut lui-même au projet George, Carlson, Lennie. 5 -le rêve s’écoule, la vision du rêve chez Lennie, mais il bascule dans la mort. Donc, fusion du rêve et de la mort. 6 – Le meurtre de Lennie, le sentiment de culpabilité et l’apitoiement. L’histoire commence près de la rivière Salinas et se termine sur sa rive. Les personnages s’expriment dans une langue populaire colorée. George a souvent les mêmes mots à la bouche, l’obsession d’amasser un pécule pour acheter une ferme avec Lennie.
Une fin vraiment prenante. Avant de tuer son compagnon, George lui relate, une dernière fois, ce précieux rêve, avec une telle tendresse qu’il devient, pour Lennie, une véritable vision. Innocent de son crime, il sera le seul à vivre son rêve jusqu’au bout. Quant à la signification de l’œuvre, elle s’actualise encore : le rêve américain.
Voilà le chef d’œuvre de John Steinberg qui est sûrement un romantique et un poète à sensibilité aiguë et d’une subtilité d’esprit incroyable. Son histoire épurée est simplement et humainement racontée, en même temps, si intense en émotions fortes. Ce drame aurait pu être d’une cruauté intolérable, mais écrit par Steinbeck dont la simplicité et la concision sont les qualités premières, ça passe. Un récit inoubliable que j’ai adoré.
"Ce qu'il faut à un homme, c'est quelqu'un... quelqu'un près de lui"
Critique de Benson01 (, Inscrit le 26 mai 2012, 28 ans) - 10 juillet 2012
Des souris et des hommes est un très beau roman, mais pas exactement comme je l’attendais. J’aime lorsque les dialogues sont bien fournis car les personnages sont, à mon avis, plus compréhensibles et plus attachants que lorsque l’auteur nous les décrits mentalement durant tout le long du roman. Mais dans ce livre, tout se passe si vite que, personnellement, les personnages ne m’ont pas spécialement marqué. Néanmoins, une si belle histoire d’amitié, bien que la fin soit tragique, reste à lire sans plus attendre.
C'est doux...
Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 28 juin 2012
Leur rêve : posséder leur propre exploitation et vivre comme des rentiers en élevant des lapins. Pourquoi des lapins ? Lennie se plaît à caresser les choses douces…
On les retrouve dans un ranch où le fils du patron ,Curley vit avec sa femme belle, attirante et attirée par une carrière d'actrice ; plus que par Curley que seule la nécessité l'a faite épouser.
C'est par elle que le drame finira par arriver : elle va proposer à Lennie de toucher ses cheveux…
Une histoire forte, ai-je dit plus haut… le mot est faible. Une histoire obsédante, plutôt. Obsédante jusque dans l'écriture par la répétition d'expressions comme « les licols cliquetaient »…
Et une filiation certaine avec Erskine Caldwell du « Petit arpent du Bon Dieu » . Un indispensable aux amateurs de littérature américaine du début 20ème ; et pour ma part, un de mes préférés…
Déchirant.
Critique de Coward (, Inscrite le 3 juin 2012, 29 ans) - 3 juin 2012
La fin est vraiment émouvante, et c'est impossible de ne pas être touché... On a tellement envie de voir les deux personnages avec leur petit carré de luzerne et leurs lapins.
Des souris et des hommes
Critique de Thevenger (, Inscrite le 26 mai 2012, 41 ans) - 26 mai 2012
Aussi plat que plus belle la vie!
Critique de Kreuvar (, Inscrit le 3 avril 2012, 41 ans) - 7 mai 2012
L'histoire est plate, cousue de fil blanc. La psychologie des personnages est inexistante. La fin est prévisible.
C'est malheureusement ça la démocratie, la médiocrité érigée en étalon.
Minus et Cortex
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 26 mars 2012
En effet ce court roman contient d’indéniables qualités, il se lit très facilement, l’histoire et les personnages sont simples, pourtant il manque un « je ne sais quoi » difficile à expliquer.
Sûrement ce sentiment provient de la nature même des deux protagonistes, surtout concernant Lennie Small dont le côté benêt ne m’a tout simplement pas touché. Autre petit bémol le déroulement sans surprise de l'histoire.
Après il est certain que nous avons tous nos propres goûts et opinions, mais de là à qualifier ce livre de chef d’œuvre il y a une marge tout de même.
Pourtant ce livre m’a donné envie de découvrir de nouvelles œuvres de Steinbeck, notamment A l’Est d’Eden ainsi que rue de la Sardine qui d’après d’autres lecteurs sont plus représentatifs de la qualité de l’œuvre de cet écrivain. A voir donc.
'Et c'est moi qui soignerai les lapins'.
Critique de R. Knight (, Inscrite le 18 janvier 2012, 29 ans) - 5 février 2012
Le récit est mené par deux hommes : George & Lennie. Pauvres mais ambitieux ils sont en quête d'un travail pouvant leur permettre par la suite d'acquérir leur propre ferme. Une quête de liberté pour deux êtres bien distincts qui ne sont qu'un.
George est l'esprit, Lennie le physique. George pense, Lennie agit. Lennie casse, George répare. Une âme dans un corps, la définition même de l'être humain.
Bientôt, George trouve un emploi dans un ranch où il part vivre avec son ami. Rapidement s'installe l'idée que la concrétisation de leur rêve est proche. George est patient, travailleur; Lennie s'extasie. Il clame sa joie et bientôt leurs ambitions sont connues de tous.
Lennie a un besoin incommensurable de toucher. En voulant jouer avec la chevelure de la femme d'un des fermiers, il lui brise la nuque avant de s'enfuir appréhendant la réaction de George.
Quand ce dernier l'apprend, le devoir s'impose à lui : abattre Lennie. Sa propre survie en dépend. La raison doit abattre la part animale. Sa survie est liée au suicide.
Ainsi, la mort de Lennie de la main de George est un véritable sacrifice. Un devoir qui s'est imposé face à sa volonté. Mais qu'est-ce-que l'esprit sans son enveloppe charnelle ?
Voilà. Voilà la question que tout ce récit d'épopées 'gentillettes' en apparence tente de nous faire passer. La métaphore de Lennie et George est frappante et incommensurablement belle.
L'écriture de Steinbeck, dans Des Souris et Des Hommes, peut sembler simple et non-recherchée mais au contraire, elle impose une véritable distance entre les personnages et le lecteur ce qui nous permet de ne pas nous attarder sur les comportements psychologiques de nos deux protagonistes. Car là n'est pas le but du récit. Ca gâcherait la pure poésie terrible que nous transmet l'auteur.
Des Souris et Des Hommes, un court roman dont la lecture est rapide mais dont la réflexion est profonde.
Loin d'être mon préféré...
Critique de Bebmadrid (Palma de Mallorca, Inscrit le 29 novembre 2007, 45 ans) - 16 janvier 2012
Je n'ai à aucun moment été emballé, envoûté par l'histoire. Je n'y ai pas retrouvé la force et la complexité des "Raisins de la colère", d'"À l'est d'Eden" ou, puisqu'il s'agit de littérature américaine, de tous les romans de Scott Fitzegarld et d'Hemingway!
Magnifique
Critique de -Mathilde- (, Inscrite le 13 janvier 2012, 40 ans) - 13 janvier 2012
A lire
Critique de Mleveteau (, Inscrit le 20 juin 2010, 35 ans) - 31 décembre 2011
Rien d'autres à dire, ce chef d'oeuvre est à lire.
Une véritable pépite de la littérature
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 21 décembre 2011
Ce roman magnifique m’a émue jusqu’aux larmes par sa justesse, par sa finesse dans l’analyse des personnages.
Jamais je n’oublierai Lennie le Géant si doux et George si énergique et déterminé, ces deux hommes si différents et pourtant liés par une improbable amitié.
A la toute dernière page, j’étais sous le choc, bouleversée mais tellement heureuse d’avoir découvert ce livre inoubliable.
Des rêves et des hommes
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 6 décembre 2011
- Robert Burns
George (petit et rusé) et Lennie (colosse et simplet) sont toujours ensemble, George protégeant de Lennie et Lennie se mettant toujours dans des emmerdes sans le vouloir. Fuyant leur dernier ranch, les deux réussissent à se trouver un autre emploi ailleurs. Ils rêvent d’une vie meilleure, ils ne veulent pas s’attirer de problèmes, sauf que Lennie ne se rend pas compte de ce qu’il fait et le fils du patron est un belliqueux, frustré de sa femme qui flirte avec tout ce qui bouge...
Bon, je connaissais déjà l’histoire, à cause de l’adaptation (de 1992) que j’avais déjà vu, fidèle, avec Gary Sinise (George) et John Malkovich (Lennie), alors pas de surprises, mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier cette histoire toute classique. C’est court, l’action se passe en quelques jours, mais rien de superflu, ni laissé au hasard. Un roman dur qui m’a pris aux tripes. C’était beau, triste, décourageant, ça me donne même le goût de donner une deuxième chance à La perle (que je n’avais pas particulièrement aimé, du même auteur).
un livre...encore et toujours du Steinbeck, du "grand Steinbeck!!!"
Critique de Donnet (, Inscrit le 21 novembre 2011, 71 ans) - 25 novembre 2011
De nos jours la même que celle des intervenants intérimaires voulue par le diktat de l'économie actuelle axée sur la consolidation et la dictature du profit.
Un Retentissement planétaire... Plusieurs fois porté à l'écran avec excellence ....mis en scène au théâtre avec succès, notamment par robert Hossein.
s'adressant à son ami d'infortune...les gens comme nous,qui vont de ferme en ferme...il y a pas plus seul au monde ,on a pas de toit,pas de foyer,pas de famille ,pas d'ami...mais nous on n'est pas commeça,nous nous avons un projet ,nous!!!!nous avons un avenir !!!!bientot nous aurons un chez nous,une petite ferme avec des lapins....
...Ainsi s'exprime George lorsque "un rare peti' coup de blues" vient titiller et noircir ses pensées. Les besoins élémentaires pour assurer le minimum journalier accaparent toute son l'énergie avec en charge un colosse "déficient mental", rivé en permanence a ces basques....... ou l'humanisme et la grandeur de l'âme est omniprésente autour d'une amitié fraternelle et sublime "un comportement terriblement chrétien ".Un lien protecteur avec ce garçon attardé, terriblement dépendant qui à son tour lui rend un affectif animalier pareil à l'attachement obstiné d'un chien qui marche dans l'ombre de son maître. Un drame intervient , ll brise un objectif idéalisé , bien que modeste , une raison de vivre! une amitié anéantie par l'implacable destin qui rôde autour de la misère. Toujours prête à fondre sur le faible ,sur l'exclu... impitoyable... insupportable...Ils n'ont droit a rien dit-il encore ... pas de famille...pas de sexualité un collègue de même condition lui recommande d'aller boire un verre dans une maison close...
Et toujours le style percutant des écrivains américain 30/60 ... à des années lumières d'un roman a l'eau de roses.... Ils auront souvent "Maille à partir avec la justice US durant la chasse aux sorcières fin 49 jusqu'en 60... 61... voire encore aujourd'hui avec l'extrême droite Américaine...
Toute cette "trame" nous conduit à une réflexion contemporaine que de monde "au bord de la route, que de laissés pour compte... que d'égoïsme.... L'homme moderne est seul. Effroyablement seul!!!
Sans plus?
Critique de Bosch (, Inscrit le 14 octobre 2011, 31 ans) - 15 octobre 2011
Le style est simple et efficace et fait passer bien passer les émotions que l'auteur désir et l'amitié, la liaison entre George et Lenny, réalisme des dialogues est bon,
mais je ne sais pas, c'est peut-être à cause du manque de description psychologique, de réflexion interne des personnages (certes c'est fait exprès) ou le manque de fond dans le livre qui ne me fait pas accrocher à 100% .
David et Goliath
Critique de Poignant (Poitiers, Inscrit le 2 août 2010, 58 ans) - 15 août 2011
La maladresse de Lennie les oblige à souvent changer de travail. Dans le nouveau ranch où ils s’installent, vivent Slim, le muletier avisé, Candy, le berger estropié, Crooks, le palefrenier noir. Tous rêvent d’une vie meilleure, avec une terre à eux, un foyer.
Curley, le fils du patron, est une brute agressive. Sa femme, jolie et aguicheuse, s’ennuie dans ce ranch perdu…
Steinbeck sait décrire avec un réalisme saisissant la vie et les espoirs des humbles, des exclus de la société américaine en crise des années 30. Mais ce qui est encore plus fort dans ce court roman, c’est l’incroyable puissance et intensité d’une action similaire à celle d’une tragédie grecque, avec des personnages attachants inéluctablement broyés par la roue du destin.
Inoubliable.
Des souris et des hommes
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 18 mai 2011
Je ne sais pas...
Critique de Emma02 (, Inscrite le 16 février 2011, 30 ans) - 15 mai 2011
Même si tout le monde n'est pas forcément d'accord selon si c'est un chef d’œuvre ou non, je pense quand même que c'est un livre qui fait partie de la littérature américaine qu'il faut connaître, simplement par culture générale.
Avez-vous parlé d'un chef d'œuvre?
Critique de Romanova (Casablanca, Inscrite le 19 mars 2011, 38 ans) - 27 mars 2011
Enthousiasme modéré
Critique de OC- (, Inscrit le 4 mars 2011, 28 ans) - 8 mars 2011
De là à dire que Des souris et des hommes est un chef d'oeuvre de la littérature contemporaine. J'ai trouvé que cette écriture rude, simple était trop rude, simple, et on a l'impression que Steinbeck ne creuse pas assez (certes, c'est fait exprès, mais je n'ai pas particulièrement apprécié).
Steinbeck...
Critique de Emile (, Inscrit le 31 décembre 2009, 42 ans) - 9 décembre 2010
Dans un amas de mots, compliqués, enchevêtrés, confus ou mal usités; il est certains livres qui frappent par leur simplicité, leur justesse; "Des souris et des hommes" de Steinbeck en fait partie.
Rien d'extravagant, rien de merveilleux mais une sobriété propre à un artiste.
Une merveille
Critique de Chameau (, Inscrit le 10 novembre 2010, 44 ans) - 5 décembre 2010
Un chef d'oeuvre ?
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 5 décembre 2010
"Des souris et des hommes" serait un chef d'oeuvre ? Ben zut alors ! J'en déduis que pour faire un chef d'oeuvre il faut réunir les 3 éléments suivants :
- un style mou, mièvre et pleurnichard
- pas d'histoire
- des personnages creux
Ce livre n'a à mon goût qu'une seule qualité : il est court !
PS : certaines critiques enthousiastes de cette page m'ont beaucoup fait rire ! Avons nous lu le même livre ?
Perplexe, mais admirative !
Critique de Caecilia (Huy, Inscrite le 28 novembre 2010, 29 ans) - 28 novembre 2010
Néanmoins, je suis plutôt perplexe quant au message que devrait transmettre cette histoire. Je n'ai pas été spécialement touchée par les personnages, ni par leur vécu. J'ai l'impression qu'il manque quelque chose à ce roman, mais quoi ? Peut-être un peu plus de maturité de ma part... je le rouvrirai donc dans quelques années !
Amis avant tout
Critique de John (, Inscrit le 2 novembre 2010, 34 ans) - 11 novembre 2010
Lennie le gentil colosse et Georges l'ami fidèle qui ne laissera jamais tomber Lennie malgré son comportement enfantin et maladroit
Un beau témoignage de ce qu'est l'amitié !
Jusqu' où doit aller l'Amitié ?
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 30 août 2010
Après avoir fini le livre, j'ai fait quelques recherches fort intéressantes sur Internet sur la structure du roman, les rôles de George, de Lennie (référence aux animaux), et de la femme de Curley (qui n'a pas un rôle si anodin - voir les différentes couvertures des livres pour s'en rendre compte).
La première année après sa sortie, il me semble , ce livre a été adapté au théâtre ; en effet on se rend compte avec un peu de recul qu'il répond à quelques règles de bases du théâtre (un endroit par chapitre, les arrivées et sorties des personnages...). Je ne veux pas dévoiler l'histoire et préfère que vous vous laissiez prendre au jeu.
J'ai passé un très bon moment : Merci Monsieur Steinbeck !
Immersion dans la campagne américaine des années 1930.
Critique de Listelle (Bordeaux, Inscrite le 25 juillet 2010, 38 ans) - 18 août 2010
Je ne comprends pas ...
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 9 août 2010
Mémorable
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 4 août 2010
Relu cette semaine
Critique de Alanis (, Inscrite le 8 avril 2010, 49 ans) - 8 avril 2010
Oui donc, relu cette semaine, j'avais déjà lu cette œuvre dans le cadre de mes études, mais en le voyant dans ma bibliothèque, je me suis dit que je devrais lui donner une 2ème chance, n'ayant pas été très marquée par ce livre à l'époque... (ceci dit le prof de fac enseignant ce cours y est certainement pour beaucoup dans mon rejet de ce livre ! M. Suberchicot, si vous me lisez...)
Bref, relu cette semaine, et j'ai adoré. Mais vraiment, je pense qu'en plus avec l'age (!), on y voit certainement plus de choses qu'en le lisant dans le cadre de la fac.
J'ai passé 4 jours avec Lennie & Georges, et ils m'ont accompagnée en dehors des moments où j'étais plongée dans le livre, ce qui n'est pas si fréquent.
Un livre émouvant !
Critique de Madelaine (, Inscrite le 29 décembre 2009, 31 ans) - 29 décembre 2009
SENTIMENT DE RESPONSABILITE.. AMITIE ?
Critique de Pauline3340 (BORDEAUX, Inscrite le 2 août 2008, 56 ans) - 21 septembre 2009
Je pense que oui. Mais pas quand l’un doit tuer l’autre pour lui éviter un enfermement. Cet enfermement George a déjà enfermé Lennie. Mentir ne fait pas parti de l’amitié.. A méditer.
Bonne lecture. A lire..
"J'voulais pas faire d'histoires, George..."
Critique de Megamousse (, Inscrit le 17 juin 2009, 41 ans) - 19 août 2009
Deux amis, George et Lennie, saisonniers californiens errant de ranch en ranch pour y travailler l'orge, en échange du gîte, du couvert, et d'une maigre paye. Tous deux nourrissent le rêve d'un jour posséder leur propre lopin de terre, d'y cultiver leurs légumes et d'y élever leurs lapins (le pêché-mignon de Lennie). Le premier, petit, sec, le meneur. Le second, massif, emprunté, simplet, le suiveur. George parle à Lennie et Lennie écoute George, puis oublie. Alors George répète. Sans arrêt.
L'époque n'est pas précisée, mais on la situerait volontiers à la fin des années 20. La vie est dure pour les petites gens. Comme le dit George, "les types comme nous, qui travaillent dans les ranches, y a pas plus seul au monde. Ils ont pas de famille. Ils ont pas de chez-soi." Alors les deux copains roulent leur bosse. Ils ont du fuir leur précédent job à cause d'une bourde de Lennie, comme toujours, mais sans méchanceté aucune. Jamais. Il a fait peur à une demoiselle, en s'agrippant à sa robe qu'il voulait simplement toucher, parce qu'elle était douce (la robe, pas la demoiselle). Alors la demoiselle a crié au viol, et l'on voulait lyncher Lennie.
L'accueil, dans ce nouveau point de chute, est frileux. Pas que ce soient des mauvais bougres, ces Slim, Carlson, Candy, Whit, Crooks, mais des nouveaux, on s'en méfie toujours, normal...Et puis il y a ce Curley, le fils du patron, petit frustré, gros hargneux...et sa femme,...qui semble faire exprès de toujours chercher son mari là où il n'est pas...et de préférence là où il y a d'autres hommes. Cet endroit est un nid à emmerdes, George le sent. Mais cette fois-ci, Lennie ne devra pas déconner, George l'en a bien avisé. Sinon, adieu le lopin, et adieu les lapins.
Voilà pour le pitch. Quant à savoir si les deux compères vont parvenir à s'intégrer à leur nouvelle et éphémère équipe, et s'ils réaliseront un jour leur rêve, je ne le dévoilerai pas, par déférence envers ceux qui n'ont pas encore lu l'ouvrage et souhaiteraient réparer cette erreur.
Ainsi l'histoire est on ne peut plus simple. Elle se déroule en huis-clos, et sur une période de deux ou trois jours. Mais en dépit du temps et de l'espace confinés, du laconisme des descriptions, de la pauvreté lexicale des dialogues, et surtout du détachement narratif de l'auteur, j'ai été totalement emporté. Sans doute parce que cette économie de moyens concourt au réalisme des scènes, résolument taillées pour le théâtre, soit dit en passant.
C'est un peu comme si Steinbeck n'avait pas eu besoin de forcer son talent, comme s'il n'avait pas voulu en dire plus que le strict minimum pour que l'on puisse se faire sa propre opinion. Laquelle opinion, soumise au déterminisme de l'émotion suscitée par nos deux paumés, est jouée d'avance.
George est dur avec son compagnon, se plaint sans cesse de ses frasques, mais il n'a pas de meilleur ami, et pour rien au monde ne voudrait l'abandonner. Il doit penser pour Lennie, parler pour Lennie, porter Lennie. Mais qui porte qui? George aurait-il les épaules pour supporter seul le poids de sa vide existence, sans celui qui n'est rien d'autre que son Atlas? Pas d'autre issue que celle d'être saisi par la détresse tue de ce personnage.
Lennie lui aussi nous attriste, parce qu'il évoque un docile petit moineau prisonnier dans un corps d'ogre, dont la force immaîtrisée le place en permanence sur le fil du rasoir et pourrait, pourquoi pas, causer sa perte. Heureusement que la brute n'est pas agressive pour un sou. Mieux que ça, Lennie est une crème, une crème "si épaisse qu'il faudrait la couper au couteau". Mais vraiment pas une crème futée, hélas. Enfin vous verrez bien, je ne vous en dis pas plus.
Des souris et des hommes est une bien belle histoire d'amitié, une bien belle et tragique aventure humaine...
Ma critique est presque aussi longue que ce court roman (160 pages), mais c'est typiquement le genre de livre dont valeur ajoutée tient autant, voire davantage, à l'aura qu'il dégage qu'à son contenu brut. Très fort, ce John Steinbeck.
Entre deux
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 28 juillet 2009
Mais évidemment, ce livre est principalement reconnu pour l’amitié décrite entre les deux héros. Là je confirme que c’est l’atout principal de cette histoire, particulièrement l’amitié de George envers Lennie et puis aussi quand celui-ci, bien que benêt, arrive à manipuler George (certainement selon le bon vouloir de ce dernier…). Pour cela, ce roman mérite d’être lu !
Un très beau roman
Critique de Lya (Paris, Inscrite le 17 mars 2009, 44 ans) - 18 mars 2009
J'ai découvert ce roman tout à fait par hasard à l'âge de 16 ans... J'ai aimé et 14 ans après j'en garde encore toujours un merveilleux souvenir...
que dire...
Critique de Vivien (, Inscrit le 22 août 2007, 42 ans) - 17 mars 2009
Les Etats Unis nous offrent pourtant tellement mieux en littérature. Comment ne pas penser à la lecture de cette histoire de marginaux, aux merveilles qu'a pu écrire par exemple Carson Mc Cullers. Tous ces autres écrits plus profonds, plus engagés, plus porteurs.
Je reste sur ma faim.
Je suis perplexe...
Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 5 mars 2009
Je l'ai lu, j'y ai effectivement trouvé tout ce qui a été dit plus haut, mais.......
Je ne suis pas emballé.
Il manque quelque chose à ce livre....
Mais, et là je suis encore plus perplexe : Je n'arrive pas à définir ce qu'il manque !
Un peu plus d'action ? Je ne crois pas...
Plus de sentiments ? Non ! Il y a tout ce qu'il faut de ce point de vue là...
Non, vraiment je ne sais pas dire...
Un impossible rêve
Critique de Jlc (, Inscrit le 6 décembre 2004, 81 ans) - 13 novembre 2008
Un demi siècle plus tard, je l’ai relu avec un immense bonheur, celui de redécouvrir un classique qui, au fond, ne vous a jamais vraiment quitté. Cinquante ans après, le monde est à nouveau au bord d’une crise aussi grave que celle des années trente ; les Américains viennent d’élire leur premier président noir qui affirme que son parcours est inimaginable ailleurs qu’aux Etats-Unis. Tout cela en fait un livre d’une grande actualité.
Et je me demande si la force de ce roman n’est pas d’abord, au-delà de l’amitié, de la tendresse mais aussi de la solitude, de la brutalité et du mépris racial, une dénonciation du rêve américain qui ne serait qu’illusion. Georges n’y croyait qu’au travers de l’histoire qu’il imaginait pour Lenny ; la femme de Curley, magnifique exemple de femme fatale sans réelle identité, est moins une garce imbibée de préjugés qu’une femme qui n’a pas eu sa chance ; Crooks, le palefrenier noir, sait bien qu’il suffit d’un mot d’un blanc pour qu’il n’ait « plus ni personnalité, ni moi, rien qui pût éveiller ni sympathie, ni antipathie ». Les temps ont évidemment beaucoup changé mais il y a toujours des Américains que les subprimes expulsent et arrachent de leur rêve, des exclus qui vont sillonner les routes pour trouver un peu de travail, comme Georges, Lenny et les autres, comme la famille Joad des « Raisins de la colère », autre chef d’œuvre de Steinbeck. Et si le rêve américain n’était qu’une illusion conservatrice ? Une illusion bien sûr mais qui pourtant reste encore un moyen de vivre et espérer.
Tragédie poétique avec unité de temps, de lieu et d’action, « Des souris et des hommes » a, pour reprendre les termes de la préface de Joseph Kessel, « une beauté, une puissance de mythe » qui lui donnent ce caractère universel et intense des grands chefs-d’œuvre de la littérature.
Une belle histoire de vie et de ...
Critique de Wakayoda (, Inscrite le 12 septembre 2007, 44 ans) - 5 novembre 2008
Les deux personnages sont des opposés : Lennie est fort, pas malin… tandis que Georges est frêle et intelligent…
La complicité qu’il existe entre ces deux personnages est attendrissante car Georges est d’une patience avec Lennie qui est belle à lire. Lennie essaye de ne pas faire de bêtises mais c’est plus fort que lui tandis que le but de la vie de Georges est de s’occuper de Lennie. Ils ont un projet tous les deux qui les fait avancer : faire une ferme à eux.
Tous deux forment un duo merveilleux. Toute l’histoire est belle, j’en redemande encore
un espoir dans une atmosphère torride
Critique de Cedre (, Inscrit le 2 août 2008, 49 ans) - 2 août 2008
Youppsss ... Pas accroché
Critique de Philippec (, Inscrit le 22 août 2007, 62 ans) - 26 mai 2008
Belle histoire ...
Critique de Sophie_752001 (Vitry sur Seine, Inscrite le 12 février 2008, 39 ans) - 12 février 2008
moué
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 26 janvier 2008
Très émouvant!
Critique de Parisian-fervour (, Inscrit le 21 septembre 2007, 35 ans) - 22 septembre 2007
L'esprit enfantin de Lennie et le courage, la bonté de Georges vous donnera le sourire et pourra même vous faire pleurer! Je le recommande, même aux plus jeunes!
Steinbeck décrit la nature à un tel point que j'avais l'impression d'en sentir l'herbe! Un véritable chef d'oeuvre!
Tragédie grecque dans le wild, wild west.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 11 septembre 2007
Le casting est des plus simple, confinant même à la sobriété requise pour une mise en scène de théâtre : deux hommes, plutôt frustres, journaliers qui vont de ferme en ferme louer leurs bras dans le Middle West américain.
Il y a Lennie, un peu simple d’esprit mais d’une force colossale et son ami, son mentor, son guide, Georges, homme fluet, d’une intelligence normale, qui comprend les soucis que peut poser le côté simplet de Lennie, et qui comprend aussi les soucis que la vie pose à son ami.
Avoir sa petite baraque dans un coin de l’ouest (où comme on le sait on n’est pas trop gêné par les voisins), élever ses lapins, avec un carré de luzerne, … rien de bien grandiose. Mais pour Lennie, dans ce schéma simpliste, ce qui l’intéresse le plus c’est d’être certain que Georges le laissera nourrir les lapins et les caresser.
Et les caresser, les tenir, là est le problème car, comme on l’a dit, Lennie est doté d’une force colossale et ne maîtrise pas trop le dosage de celle-ci. C’est le problème de Georges d’être omniprésent et de veiller à ce que son ami ne dérape pas.
Et Georges n’est pas non plus un parangon d’organisation et d’intelligence. Georges est juste normal, humain et légitimement dépassé par cette veille qu’il doit exercer en permanence.
Et l’homme est faillible. Qu’à cela ne tienne. Lorsque Georges devra assumer ses responsabilités, il ne tremblera pas. Il assumera de la plus belle et de la plus terrible des façons. Tragédie grecque dans l’ouest. Magnifique histoire d’amour d’hommes loin des compromis de la vraie vie.
Parfait !
Critique de Neko (Paris, Inscrite le 19 août 2006, 36 ans) - 17 août 2007
En si peu de pages, des mots si simples, ce livre renferme une incroyable richesse.
Bien sûr, au premier plan, l'amitié sans faille de Georges et Lennie, exposée pudiquement, objectivement, mais jamais froidement, ni sans tendresse. Car les mots de Steinbeck, rares, mais si bien choisis nous font vivre l'émotion de l'intérieur du récit, comme si nous nous tenions aux côtés des personnages.
Ensuite, un thème cher à Steinbeck, les rêves que chacun porte en lui. Emouvants par leur simplicité, si proches et si lointains à la fois, qui ne se réaliseront jamais... La femme de Curley ne sera jamais actrice, ni Curley champion de boxe, ni Crooks à nouveau entouré d'un foyer, ni Georges et Candy à s'occuper de leur petit lopin de terre, ni Lennie, bien sûr, dans la chaude béatitude de s'occuper de ses lapins...
(Seule exception notable : Bill Tenner, dont la lettre a finalement été publiée... Mais le sait-il seulement ?)
Enfin, entre tolérance et discriminations, chaque personnage est tour à tour victime et auteur des stigmatisations, et aucun ou presque n'est exempt d'une réputation. Lennie, le "débile", Candy le vieil infime, Crooks le Noir boiteux, Curley le petit teigneux, Mme Curley la femme facile, privée de nom, le vieux chien de Candy, presque aveugle et malodorant, même Slim, pourtant en odeur de sainteté, se marginalise par la même occasion.
Et les personnages ne sont pas tendres les uns avec les autres : même Georges répète à longueur de journée que Lennie n'est pas intelligent. Les tensions ne s'apaisent que dans la béatitude d'un rêve qui ne se réalisera pas.
Sur la forme, également, "Des souris et des hommes" est parfait. Les 6 chapitres, comme autant d'actes d'une pièce de théâtre, nous disent très exactement ce que nous avons à savoir pour comprendre sans juger. De même, dès les premières pages sont mis en place les éléments qui, lentement, mais implacablement, nous conduisent à un dénouement inévitable... les souris, le chien...
A lire absolument !!!
Sur les traces de Steinbeck...
Critique de Nema (, Inscrite le 4 avril 2006, 12 ans) - 14 août 2007
En octobre, je pars en voyage scolaire en Californie, et j'ai choisi comme sujet de mémoire John Steinbeck.
Pour compléter mon dossier que je dois remettre à la rentrée, je recherche des spécialistes de cet auteur ou des écrivains, journalistes, documentalistes...qui voudraient bien répondre à quelques questions sur ce qu'ils pensent de Steinbeck et de son oeuvre...
Merci de me contacter si vous pouvez m'aider.
Sinon pour la critique :
Steinbeck essaie toujours de dépeindre la société telle qu’il la voit, sans émettre de jugement.
Dans ses romans, le point de vue est externe, ce qui nous donne l’impression qu’il n’essaie pas de nous attendrir en nous faisant part des sentiments de ses personnages.
C’est comme s’il était une petite bête qui observait la scène de loin. Si on sent qu’il est derrière nous, qui lit sur notre épaule en guettant nos réactions, c’est parce qu’il a une façon particulière d’énoncer les faits sans fioritures, de donner la vérité nue, sans enjoliver, de faire parler ses personnages en nous laissant seul juge.
Pourtant, il nous impose presque un avis, parce qu’à la fin on est convaincu que Lennie n’a pas fait exprès de tuer.
On le pense tellement neutre qu’on le croit sans broncher. C’est à cause de sa manière caractéristique d’affirmer une chose comme si elle était vraie.
Comme s’il voulait nous faire admettre que nous aussi, on pouvait voir la société comme lui sans condamner ni juger.
Ses romans sont presque des paraboles : il faut apprendre à regarder son voisin sans le juger, parce que nous aurions pu aussi commettre les mêmes actes. Je pense d’ailleurs que le but de ses histoires est avant tout philosophique et presque chrétien : « aimez vous les uns les autres »
Si l’ont peut voir dans « Des Souris et des Hommes » la vulgaire aventure de deux saisonniers Californiens, il faut aussi apprendre à lire entre les lignes et au travers des mots choisis par l’auteur pour exprimer leur douleur et aller plus loin dans l’interprétation en affirmant que , certes, l’histoire est commune, mais elle est surtout représentative et philosophique.
C’est comme une mission qu’on lui aurait confié : faire en sorte que les gens s’acceptent et se comprennent.
Et le film... !?
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 6 juillet 2007
Je ne ferai à personne l’injure de résumer l’histoire et me contenterai donc d’un avis sur cette formidable amitié qui unit deux hommes totalement différents : oui, ça existe, oui, c’est d’autant plus beau que c’est de plus en plus rare et oui, c’est de plus en plus rare car notre société ne permet plus ce genre de chose… ces choses que la solitude et les grands espaces permettaient, à savoir, pouvoir se balader avec quelqu’un et échanger des idées, des notions, des rêves, apprendre à connaître l’autre et à l’apprécier qui qu’il soit et quoi qu’il ait fait, à mesure que le temps, lentement, très lentement, s’écoule et que la nature encore vierge nous entoure, sans bruits et sans fureur…
Emouvant
Critique de Zanaiide (, Inscrite le 6 juillet 2007, 40 ans) - 6 juillet 2007
c'est vraiment beau
à lire absolument
Superbe histoire
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 24 juin 2007
Des souris crevées
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 20 juin 2007
Au vu des critiques précédentes, ce récit apporte manifestement son lot de questionnements divers auprès de chaque lecteur, et je n’y ai pas échappé: Comment la société doit-elle se préserver des éléments dangereux malgré eux? A partir de quand peut-on juger que quelqu’un dont le libre arbitre est limité n’est plus responsable de ses actes? Voilà des réflexions aux développements exponentiels.
Dans le final, l’auteur tente de nous tirer les larmes des yeux et il faut bien admettre que le résultat est émouvant, même si la méthode est assez classique. C’est qu’on s’y attache à ce pauvre Lennie.
Snif!
Critique de Zonzon42 (, Inscrit le 28 février 2007, 33 ans) - 28 février 2007
Le film avec Gary Sinise et John Malkovich est très bien réalisé et respecte le bouquin. A voir!
bouleversant
Critique de Ayla541 (, Inscrite le 5 décembre 2006, 39 ans) - 6 décembre 2006
Il ne méritent que le bonheur pourtant c'est une tragédie qui les attend.
Rares sont les livres qui me font pleurer. Celui là est l'un d' eux. Il m'a retourné le coeur et j'ai mis longtemps à le remettre en place. A lire de toute urgence.
Le meilleur auteur américain?
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 42 ans) - 27 novembre 2006
Mais en attendant il faut se mettre au service d'autres fermiers, et toujours faire attention à ce que Lennie ne fasse de "bêtises"....
Généralement je ne suis pas portée sur la littérature américaine, que je trouve fade, sans style et parfois même un peu vulgaire. Ce livre m'a guéri de mes à priori, car j'ai découvert un trésor de sensibilité, d'émotion, d'amitié. Rarement livre aura laissé une trace indélébile dans mon esprit, et rarement un fin aura été si cruellement humaine...
Steinbeck toujours merveilleux
Critique de Djamitout (, Inscrit le 14 octobre 2006, 46 ans) - 15 octobre 2006
Petit mais costaud
Critique de Franckyz (, Inscrit le 9 janvier 2006, 46 ans) - 20 septembre 2006
Malgré la petite taille de ce roman, il reste dans la tête longtemps après!
L'amitié jusqu'au bout
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 52 ans) - 17 septembre 2006
Ce roman , considéré comme l'un des plus beaux qui existe sur l'amitié est simplement grand, rarement un livre vous fera vous attacher autant à un personnage. Ce livre est puissant et montre jusqu'où peut aller l'amitié.
Amitié & Tolérance
Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 9 août 2006
Cependant, ce qui les rapproche, c'est ce rêve, qu'on peut effectivement qualifier d'américain pour ces hommes de peine : avoir sa petite baraque, avec son carré de luzerne, sa vache, et son clapier à lapins... Car ce que veut Lennie, c'est que George lui raconte leur vie de plus tard, et la seule chose qui l'intéresse, c'est de savoir que, parce qu'il a un copain formidable, il pourra s'occuper des lapins...
Un roman qui nous invite à savourer les amitiés dont on jouit... et à se dire que nos amis, lorsqu'on perd les pédales, sont les plus aptes à nous aider. Un très beau roman, écrit simplement, qui se lit très bien, émouvant au possible, tout simplement beau.
Contraste
Critique de Chryseis03 (Lille, Inscrite le 27 avril 2006, 33 ans) - 27 avril 2006
Epoustouflant... comme quoi!
Critique de Zolien (, Inscrit le 25 avril 2006, 59 ans) - 25 avril 2006
Une amitié sans limites
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 20 mars 2006
La réalité?
Critique de Andrea87 (Montréal, Inscrite le 17 février 2006, 37 ans) - 4 mars 2006
Toutefois, le livre est écrit de façon excellente, je n'ai rien à dire à ce sujet. C'est le sentiment qu'il m'a laissé qui m'a un peu... dérangée?
SUPERBE!
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 23 février 2006
Peut-être simplement qu'il faut lire ce livre pour ce qu'il est... une grande histoire d'amitié entre deux personnes... et pour le reste, laisser faire la magie du livre, laisser faire la magie de l'auteur.. et se laisser emporter dans son unviers...
Un des rares livres que j'ai lu à de nombreuses reprises...
Un livre à lire, tout simplement...
Super
Critique de Sandra12 (Genève, Inscrite le 5 février 2006, 39 ans) - 21 février 2006
Une aventure drôle, triste.
Superbe!
Critique de Diane49 (St-Eustache, Inscrite le 29 janvier 2004, 70 ans) - 10 janvier 2006
Quelle belle amitié,quelle leçon de courage et d'humanité.
Je suis contente de l'avoir relue et le souvenir est encore plus merveilleux maintenant.
un livre qui laisse quelques traces
Critique de Elmejeco (, Inscrit le 5 juillet 2005, 36 ans) - 2 août 2005
Un récit court, mais qui a laissé les deux personnages parler, s'engueuler et s'adorer dans mon esprit, une fois le livre terminé.
Une intense émotion.
Tres beau
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 24 juillet 2005
... émouvant !
Critique de Angelnix (, Inscrite le 2 mars 2005, 53 ans) - 10 juillet 2005
Très touchant de voir ce grand Lennie si tendre et pourtant si violent avec les animaux... les femmes. Aucune haine en lui juste la peur de faire mal, de décevoir son ami...
A lire absolument...
On est différents
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 28 mai 2005
Au delà de cette fresque affective, on trouve aussi (et surtout) un portrait d'une certaine Amérique, l'Amérique profonde des rangers et des préjugés. Celle qui veut que les pauvres restent pauvres, les riches encore plus riches, les noirs et les infirmes remisés au placard. Un regard lucide et sans compromis sur une société récurrente dans toute l'oeuvre de Steinbeck, bien plus efficace qu'on long essai sociologique.
L'écriture est belle, car forte et familière. L'essentiel du texte est composé de dialogues, des phrases que tout le monde peut penser et prononcer, ça rend les personnages encore plus proches du lecteur et le récit très accessible.
Un style particulier
Critique de Teardrop (, Inscrite le 25 mai 2005, 36 ans) - 25 mai 2005
Une belle histoire d'amitié.
La fin est superbe, je n'ai pas versé ma larme comme vous autres, mais tout de même... ! :)
Sublime
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 4 mai 2005
Le film est également fort bon, Malkovitch y est génial et montre donc ses talents d'acteurs, alors qu'il n'a pas tout à fait le physique de l'emploi ; et Gary Sinise y est exceptionnel.
Un de mes plus grands moments de littérature.
La fin est tout simplement...
Critique de Giny (Casablanca, Inscrite le 26 avril 2005, 36 ans) - 28 avril 2005
Larmes au rendez-vous
Critique de Linwen (, Inscrite le 16 mars 2005, 35 ans) - 16 mars 2005
Un bon conseil...
Critique de Raphael (, Inscrit le 19 février 2005, 77 ans) - 19 février 2005
Un roman qui touche
Critique de Josy69 (, Inscrite le 10 février 2005, 49 ans) - 18 février 2005
jolie histoire
Critique de Cami27 (, Inscrite le 13 février 2005, 34 ans) - 13 février 2005
La magie de ce livre c'est qu'il n'y a jamais de focalisation interieure on ne sait pas vraiment ce que les personnages pensent mais on s'en sent réellement proche et on les aime comme si on les connaissait
Un livre très émouvant (j'ai même pleuré à la fin)
Un enthousiasme plus modéré...
Critique de Azraël (, Inscrite le 1 janvier 2005, 45 ans) - 15 janvier 2005
J'ai apprécié de le lire, sans plus (je me sentirai presque coupable de donner cet avis après les vôtres... ).
J'ai néanmoins apprécié le réalisme des dialogues et ne regrette aucunement le temps consacré à cet auteur.
La différence.
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 10 janvier 2005
Heureusement George est là, et tous les deux ils ont un rêve, celui d'une petite maison à eux deux, dans laquelle ils pourraient vivre libres et se suffirent à eux-mêmes.
Ce rêve leur donne l'espoir, et ils parviennent même à le communiquer à d'autres. Mais Lennie....
Je m'aperçois que j'ai envie de tout vous raconter, tellement est forte la portée de cette histoire toute simple, tellement elle signifie sur l'amitié, la cruauté, la différence.
3 jours, on passe 3 petits jours avec George et Lennie, à la manière d'une pièce de théâtre tout est très visualisable... et finit mal.
Vraiment agréable à lire, ce tout petit roman reste longtemps en tête !
Le Monde selon Bush
Critique de Libris québécis (Montréal, Inscrit(e) le 22 novembre 2002, 82 ans) - 16 octobre 2004
Le plus beau !
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 23 août 2004
Kim
un très beau livre
Critique de Lalaith (, Inscrite le 18 juillet 2004, 38 ans) - 18 juillet 2004
Un livre touchant
Critique de Aethus (Evreux, Inscrit le 13 janvier 2004, 38 ans) - 13 janvier 2004
cousin germain à la mode bretonne :-)
Critique de Rotko (Avrillé, Inscrit le 22 septembre 2002, 50 ans) - 19 août 2003
Les rêves brisés
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 12 août 2003
constat dans lequel il n'y a aucune analyse, aucun jugement porté sur les comportements de ces personnages, éternels nomades.
exceptionnel
Critique de Brunette (Crosne, Inscrite le 10 février 2001, 44 ans) - 5 avril 2002
Un carré de luzerne pour les lapins...
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 1 avril 2002
Séduit!
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 1 mars 2002
Une belle histoire
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 20 décembre 2001
C'est un très beau roman, de plus il est assez court, donc n'hésitez pas, lancez vous dans ce grand classique...
Hymne à l'amitié
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 5 octobre 2001
Une profonde humanité se dégage de cette amitié pudique, un profond respect de l'autre. La dernière page laisse un trace obsédante et triste ; ces deux vagabonds , porteurs d'espoir et de désespoir, sont inoubliables.
Un très grand livre !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 22 juillet 2001
Malgré tout, pour l'ensemble de l'oeuvre, je mets quand-même Hemingway et Faulkner un rien au-dessus, en ce qui concerne les auteurs dits "classiques"... Dans les modernes, j'adore Jim Harrison, Cormac McCarthy et quelques autres... Une très grande littérature que l'Américaine quand on y entre à fond !...
Chef-d'oeuvre
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 21 juillet 2001
Je me souviens avoir dû le lire pour
un cours d'anglais à l'unif.
Je me revois encore, à moitié allongée sur le lit, ne pouvent me décoller de ce livre, émue, bouleversée plutôt.
Ensuite, au fil des années, j'ai lu quasi tous les Steinbeck.
Se plonger dans son oeuvre est un régal pour l'intellect et surtout pour l'âme : nous en sortons grandis, humanisés.
émouvant !
Critique de Coquine (Sanary-sur-mer, Inscrite le 22 avril 2001, 53 ans) - 22 avril 2001
Des souris et deux hommes
Critique de Tamia (Bruxelles, Inscrite le 23 août 2001, 48 ans) - 11 avril 2001
Un ami me montrait les plus belles fins de films... Le film "des souris et des hommes" en faisait partie!
J'ai été très émue par l'extrait qu'il m'a présenté!
Quelques années plus tard, une liste de lecture à choisir contenait ce titre.
J'ai décidé de le lire afin de comprendre enfin cette fin si... (il n'y a pas de mot).
Toute l'histoire est aussi émouvante, parfois drôle, parfois révoltante que la fin... Un conseil: commencez par le début!!
Le livre et le film
Critique de Marco (Seraing, Inscrit le 19 février 2001, 50 ans) - 26 mars 2001
Petite note sur le film toutefois: plusieurs versions existent, mais la plus réussie est selon moi celle de Gary Sinise, où lui-même interprète George et où Lennie est campé par un John Malkovich incroyable. Les deux acteurs, sans tomber dans la caricature, jouent de manière sensible et très humaine. Quant à la mise en scène, Sinise s'est véritablement mis au service du livre dont il respecte le style et le ton jusque dans la façon de nous faire oublier les paysages magnifiques où se déroule l'action pour mieux nous attacher aux deux héros.
âmes sensibles,sortez vos mouchoirs
Critique de Néo-plume (Termes, Inscrite le 11 mars 2001, 42 ans) - 11 mars 2001
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Des souris et des hommes | 4 | Libris québécis | 12 juillet 2009 @ 19:06 |