La saga des Cazalet, I : Étés anglais
de Elizabeth Jane Howard

critiqué par Bernard2, le 17 septembre 2020
(DAX - 75 ans)


La note:  étoiles
Verbiage ennuyeux
Un peu avant la seconde guerre mondiale, au Sud de l’Angleterre. Comme le titre l’indique, c’est l’histoire – sur trois générations – d’une famille, de leurs relations, de leurs domestiques.
On pouvait s’attendre à des événements, à des moments heureux et à des drames, comme en décrivent toutes les sagas. Au lieu de cela, on a une suite d’anecdotes, décousues, bien trop longues étant donné leur peu d’intérêt. Aucun fil conducteur, sinon l’approche de la guerre, fait d’ailleurs traité de manière bien superficielle. Beaucoup (trop) de personnages, heureusement il y a un arbre généalogique au début du livre.
Espérant trouver enfin une histoire se mettant en place, je suis allé jusqu’au bout de ces presque 600 pages, luttant contre l’ennui.
Ce n’était que le premier tome. Pour moi il n’y en aura pas d’autres.
Certes ce n’est pas un thriller, mais… 9 étoiles

… difficile d’en arrêter la lecture…

Home Place, au cœur du Sussex
Etés 1937 et 1938, l'entre-deux guerres, à l'aube de la seconde…

Les Cazalet : une famille bourgeoise qui vit du commerce du bois.
- Le patriarche (Le Brig) et sa femme (la Duche)
- Leurs trois fils Hugh, Edward et Rupert et leur fille Rachel, restée célibataire
- Une ribambelle d’enfants, de cousins et e tantes
Sans oublier leurs domestiques dont la cuisinière, Mrs Crips préparant d’impressionnantes quantités de nourriture…
Un arbre généalogique des personnages en début de livre (la famille en ligne directe des Cazalet et leurs domestiques) permet de s’y retrouver dans les premiers chapitres.

Sans insister lourdement, sous des dehors légers et bucoliques, ce roman aborde des sujets tels que la place des femmes, la politique, l’antisémitisme, l’homosexualité et l’inceste.

Collège et pension sont imposés aux garçons, éducation à domicile pour les filles, puis école de cuisine...

Si vous avez aimé la série « Downton Abbey », vous devriez aimer ce livre.
J’espère que les tomes suivants seront aussi prenants !

« Pourquoi avait-on toujours envoyé les garçons en pension ? Il y était depuis ses neuf ans, et il n'avait que douze ans aujourd'hui. »

« La fable selon laquelle on ne se souvenait pas de ses accouchements n'était qu'un de ces contes de bonnes femmes lénifiants. »

Ludmilla - Chaville - 69 ans - 9 septembre 2022