Laisse moi partir, mère de Helga Schneider
Laisse moi partir, mère de Helga Schneider
( Lasciami andare, madre)
( Lasciami andare, madre)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Critiqué par Lesembruns, le 10 août 2004
(TOURS, Inscrite le 4 août 2004, 55 ans)
Critiqué par Lesembruns, le 10 août 2004
(TOURS, Inscrite le 4 août 2004, 55 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (13 295ème position).
Visites : 4 561 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (13 295ème position).
Visites : 4 561 (depuis Novembre 2007)
Quand la mère est une barbare...
Une vieille femme, tantôt sénile, tantôt lucide, s'éteint dans une maison de retraite en Autriche... elle reçoit sa fille à son chevet, elles ne se sont pas vues depuis 30 ans... cette vieillarde : un monstre, qui, par conviction fanatique, a abandonné ses enfants en pleine guerre pour devenir gardienne de camp de concentration.
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Les éditions
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Laisse-moi partir, mère [Texte imprimé] Helga Schneider trad. de l'italien par Pierre-Emmanuel Dauzat
de Schneider, Helga Dauzat, Pierre-Emmanuel (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266130349 ; 1,09 € ; 10/02/2004 ; 162 p. ; Poche
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Atterant
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 4 novembre 2011
Histoire vraie : comment renouer avec une mère qui vous a abandonnée pour préférer son rôle assumé dans l'idéologie nazie en tant que gardienne en camp de concentration !
Ce choix, est-ce possible de le dépasser pour retrouver celle qui est, quoique vous vouliez, votre mère ( On n'en a qu'une !) ?
Trente ans sans se voir, avec un essai avorté en 1971!
Devant une mère, à la limite parfois de la sénilité, des moments de vrais échanges :
- politiques : "je devais être fidèle à mon serment, et un serment, c'est sacré !"
-affectifs : "La guerre, je ne me rendais pas compte, j'avais tant de choses à faire"; l'ultime message à l'enfant au moment où on l'abandonne : "tu avais promis d'être courageuse, et tu ne fais que pleurnicher. C'est inutile, je dois m'en aller !"
Et c'est cette rencontre improbable et douloureuse, 30 ans plus tard qui nous est relatée.
Ecrit avec pudeur et souffrance, un style sobre et efficace !
Mais ça fait mal ! Du coup, on pardonne beaucoup à nos mères à nous ...toujours ça de gagné !
Un livre qui fait mal, mais qui nous ouvre un horizon de tolérance, sans mièvrerie ni pardon inconditionnel...
Un bon livre !
Ce choix, est-ce possible de le dépasser pour retrouver celle qui est, quoique vous vouliez, votre mère ( On n'en a qu'une !) ?
Trente ans sans se voir, avec un essai avorté en 1971!
Devant une mère, à la limite parfois de la sénilité, des moments de vrais échanges :
- politiques : "je devais être fidèle à mon serment, et un serment, c'est sacré !"
-affectifs : "La guerre, je ne me rendais pas compte, j'avais tant de choses à faire"; l'ultime message à l'enfant au moment où on l'abandonne : "tu avais promis d'être courageuse, et tu ne fais que pleurnicher. C'est inutile, je dois m'en aller !"
Et c'est cette rencontre improbable et douloureuse, 30 ans plus tard qui nous est relatée.
Ecrit avec pudeur et souffrance, un style sobre et efficace !
Mais ça fait mal ! Du coup, on pardonne beaucoup à nos mères à nous ...toujours ça de gagné !
Un livre qui fait mal, mais qui nous ouvre un horizon de tolérance, sans mièvrerie ni pardon inconditionnel...
Un bon livre !
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