L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde de Robert Louis Stevenson
L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde de Robert Louis Stevenson
(The Strange Case of Dr. Jekyll and Mister Hyde)
(The Strange Case of Dr. Jekyll and Mister Hyde)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Critiqué par Lolo2000, le 11 août 2004
(Inscrit le 4 août 2004, 38 ans)
Critiqué par Lolo2000, le 11 août 2004
(Inscrit le 4 août 2004, 38 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 24 avis)
Cote pondérée : (189ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 16 617 (depuis Novembre 2007)
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ETRANGE
Comment critiquer un livre qui a donné naissance à un mythe, l'intrigue et l'étrangeté qui règnent dans les rues sombres de Londres ont permis à l'écrivain d'écrire une œuvre qui deviendra "une légende". La seule chose que l'on puisse regretter est de connaître la fin avant d'y être arrivé, mais cela est dû au rayonnement de l'histoire qui a pris une ampleur considérable.
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Les éditions
-
L'étrange cas du dr jekyll et de m.hyde de Robert Louis Stevenson
de Stevenson, Robert Louis
Librio
ISBN : 9782290316979 ; 1,32 € ; 22/11/2001 ; 92 p. ; Broché -
L'étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde [Texte imprimé] Robert Louis Stevenson traduit de l'anglais par Luc Rigoureau
de Stevenson, Robert Louis Rigoureau, Luc (Traducteur)
Marabout / Marabout fantastic
ISBN : 9782501066464 ; 22,00 € ; 25/08/2010 ; 256 p. ; Broché -
Le cas étrange du Dr Jekyll et de M. Hyde [Texte imprimé] R. L. Stevenson traduction de Théo Varlet présentation, notes, chronologie et dossier par Loïc Marcou,...
de Stevenson, Robert Louis Marcou, Loïc (Editeur scientifique) Varlet, Théo (Traducteur)
Flammarion / Étonnants classiques (Paris)
ISBN : 9782081206861 ; 0,50 € ; 03/12/2007 ; 143 p. ; Broché -
The strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde [Texte imprimé] Robert Louis Stevenson trad. de l'anglais, préf. et annoté par Charles Ballarin
de Stevenson, Robert Louis Ballarin, Charles (Editeur scientifique)
Gallimard / Collection Folio bilingue (Paris).
ISBN : 9782070385720 ; 11,50 € ; 09/10/1992 ; 256 p. ; Poche -
L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde [Texte imprimé] Robert Louis Stevenson trad., présentation, notes et dossier par Jean-Pierre Naugrette
de Stevenson, Robert Louis Naugrette, Jean-Pierre (Editeur scientifique)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253147640 ; 1,19 € ; 25/08/1999 ; 93 p. ; Poche -
L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde : Edition bilingue français-anglais
de Stevenson, Robert Louis
Pocket
ISBN : 9782266200059 ; 5,95 € ; 15/08/2009 ; Poche -
L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde [Texte imprimé], et autres récits fantastiques Robert Louis Stevenson trad., présentation et notes par Jean-Pierre Naugrette
de Stevenson, Robert Louis Naugrette, Jean-Pierre (Editeur scientifique)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253160670 ; 4,10 € ; 01/07/2000 ; 286 p. p. ; Poche -
Bibliothèque Lettris [Multimédia multisupport], une nouvelle approche de la lecture Christian Jacomino, Jean Mesnager sous la direction d'Alain Bentolila et Claude Bouthier
de Mesnager, Jean Jacomino, Christian Bentolila, Alain (Editeur scientifique) Bouthier, Claude (Editeur scientifique)
Nathan
ISBN : 9782091608730 ; 0,38 € ; 01/01/2008 ; 77 p. ; Broché -
Le cas étrange du Dr Jekyll et de M. Hyde [Texte imprimé] R. L. Stevenson trad. de l'anglais par Théo Varlet introd., notes, bibliogr. et chronol. par Jean-Pierre Naugrette
de Stevenson, Robert Louis Naugrette, Jean-Pierre (Editeur scientifique) Varlet, Théo (Traducteur)
Flammarion / G.F..
ISBN : 9782080706256 ; 3,90 € ; 04/01/1999 ; 152 p. ; Poche -
Le Cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde [Texte imprimé], suivi d'histoires non moins étranges par Robert-Louis Stevenson réunies et postfacées par Francis Lacassin introd. de Pierre Mac Orlan trad. de l'anglais par Théo Varlet
de Stevenson, Robert Louis Mac Orlan, Pierre (Préfacier) Lacassin, Francis (Editeur scientifique) Varlet, Théo (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264000347 ; 1,78 € ; 01/04/1976 ; 442 p. p. ; Poche
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Les critiques éclairs (23)
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L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde
Critique de Loupardennais (, Inscrit le 11 octobre 2020, 49 ans) - 11 octobre 2020
Dès le début du récit ; on comprend qu'Edward Hyde est un homme sans pitié et sans morale. L'incident relaté par Enfield montre que le personnage de Hyde n'éprouve aucune compassion. Il écrase la petite fille comme si elle n'était qu'un obstacle sur sa route. Le point culminant de la violence de Hyde est atteint lorsqu'il tue sir Danvers dans des circonstances atroces. Le crime provoque un retentissement impressionnant pour plusieurs raisons : la victime est une personne respectable et appréciée ; il n'y a aucun mobile ; enfin, le meurtre a été commis avec une violence et un acharnement hors du commun. Le narrateur évoque « une rage épouvantable ». Hyde s'attaque à sa victime dans « un orage de coups ». Le roman prend ici la tournure d'un récit d'épouvante. Nous assistons à un meurtre atroce et les détails du crime sont terrifiants : « on entendit les os se disloquer et le corps rebondir sur la chaussée ». Hyde semble mû par une violence animale. Il perd tout contrôle, entraîné par la « fureur ». Tous ces éléments font de ce personnage un criminel effrayant.
Peut-on chasser sa part d'ombre?
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 19 mars 2014
Comme beaucoup de lecteurs ayant laissé une critiques, un aspect a particulièrement attiré mon attention à la lecture de ce petit livre (que je n'hésite pas à qualifier de nouvelle plutôt que de roman). Le fait que Stevenson insiste sur le dédoublement de personnalité et la lutte du Dr. Jekyll pour rester du côté du "bien".
La difficulté de ce dernier à combattre son vrai "moi" celui qui, épris de liberté, use cette liberté à mauvais escient est particulièrement révélatrice de la problématique soulevée par la psychologie.
A l'instar de Psychose d'Alfred Hitchckok, cette oeuvre offre une très bonne illustration des pathologies liées au dédoublement de personnalité.
L'autre aspect remarquable de ce livre est sa construction. Etablissant certains canons du roman noir, l'auteur fait progresser la tension de manière continue, jusqu'au dénouement, les fameuses lettres, au cours duquel le lecteur finit de comprendre l'étrange phénomène qu'il avait deviné au cours de sa lecture...
Classique du roman fantastique et psychologique, Le cas étrange du Dr.Jekyll et Mr Hyde témoigne d'une maîtrise narrative exceptionnelle de Stevenson qui prouve qu'en 90 pages, on peut réaliser un chef d'oeuvre.
La difficulté de ce dernier à combattre son vrai "moi" celui qui, épris de liberté, use cette liberté à mauvais escient est particulièrement révélatrice de la problématique soulevée par la psychologie.
A l'instar de Psychose d'Alfred Hitchckok, cette oeuvre offre une très bonne illustration des pathologies liées au dédoublement de personnalité.
L'autre aspect remarquable de ce livre est sa construction. Etablissant certains canons du roman noir, l'auteur fait progresser la tension de manière continue, jusqu'au dénouement, les fameuses lettres, au cours duquel le lecteur finit de comprendre l'étrange phénomène qu'il avait deviné au cours de sa lecture...
Classique du roman fantastique et psychologique, Le cas étrange du Dr.Jekyll et Mr Hyde témoigne d'une maîtrise narrative exceptionnelle de Stevenson qui prouve qu'en 90 pages, on peut réaliser un chef d'oeuvre.
Fond d'enquête policière et psychologique
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 12 février 2014
Grand classique de la littérature victorienne, c'est avec beaucoup de curiosité que je me suis attelée à la lecture de cette oeuvre.
La première partie est agréable, particulièrement empreinte de mystère. La seconde partie en revanche sous forme de lettres m'a quelque peu déconcertée, malgré les descriptions détaillées, précieuses à l'éclairage de l'intrigue qui se dénoue.
Un mythe maintes fois évoqué, mais la découverte de l'oeuvre originelle nous permet de prendre conscience de l'aspect philosophique. C'est donc davantage cette dimension là qui m'a intéressée.
Car plus qu'un roman policier, il s'agit davantage de l'étude complexe du dédoublement de personnalité.
Malgré tout, j'en ressort avec une frustration n'ayant pas réussi à faire abstraction de ce que j'en connaissais, de cette légende bien trop réputée, encrée dans notre imaginaire.
Pour autant, le livre se lit rapidement, autant ne pas passer à côté, au moins une fois dans sa vie.
De l'auteur, je recommande vivement L'île au trésor, qui m'avait bien davantage emballée.
La première partie est agréable, particulièrement empreinte de mystère. La seconde partie en revanche sous forme de lettres m'a quelque peu déconcertée, malgré les descriptions détaillées, précieuses à l'éclairage de l'intrigue qui se dénoue.
Un mythe maintes fois évoqué, mais la découverte de l'oeuvre originelle nous permet de prendre conscience de l'aspect philosophique. C'est donc davantage cette dimension là qui m'a intéressée.
Car plus qu'un roman policier, il s'agit davantage de l'étude complexe du dédoublement de personnalité.
Malgré tout, j'en ressort avec une frustration n'ayant pas réussi à faire abstraction de ce que j'en connaissais, de cette légende bien trop réputée, encrée dans notre imaginaire.
Pour autant, le livre se lit rapidement, autant ne pas passer à côté, au moins une fois dans sa vie.
De l'auteur, je recommande vivement L'île au trésor, qui m'avait bien davantage emballée.
A lire.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 5 janvier 2014
De cet auteur je n'avais lu que son périple à travers les Cévennes avec son âne.
Je n'ai absolument rien à ajouter sur ce livre qui a créé un mythe et auquel j'imagine beaucoup de personnes se référent.
D'une certaine manière on peut le rapprocher de Frankenstein.
Un grand classique du genre, indémodable, indépassable, indétrônable.
Pour info il est ne téléchargement gratuit sur toutes les plateformes de téléchargement, comme tous les ouvrages de l'auteur d'ailleurs, pas de quoi s'en priver.
Je n'ai absolument rien à ajouter sur ce livre qui a créé un mythe et auquel j'imagine beaucoup de personnes se référent.
D'une certaine manière on peut le rapprocher de Frankenstein.
Un grand classique du genre, indémodable, indépassable, indétrônable.
Pour info il est ne téléchargement gratuit sur toutes les plateformes de téléchargement, comme tous les ouvrages de l'auteur d'ailleurs, pas de quoi s'en priver.
Les deux faces de la médaille
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 21 juin 2013
Un livre bien écrit qui se lit facilement, un livre prenant, un suspense qui nous tient en haleine, c'est une allégorie du combat entre le bien et le mal, elle est un petit peu pessimiste puisque c'est le mal qui vainc à la fin, c'est aussi une oeuvre qui traite la schizophrénie et le dédoublement de la personnalité d'un point de vue non scientifique.
Un livre incontournable.
Un livre incontournable.
Pour se faire sa propre interprétation
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 7 avril 2013
Ce livre auquel tant d'écrivains, d'essayistes, de journalistes ou encore de chroniqueurs se réfèrent, est disponible gratuitement en livre électronique, comme beaucoup d'autres oeuvres de RL Stevenson tombées dans le domaine public.
Il se parcourt très rapidement, aussi était-ce selon moi indispensable que je prenne connaissance de son contenu. Il doit exister une foule d'interprétations de ce roman, alors autant se faire la sienne. Qui plus est, Stevenson s'applique à transmettre au travers d'un style délectable l'atmosphère londonienne du XIXème.
"C'était une vraie nuit de mars, tempétueuse et froide ; un pâle croissant de lune, couché sur le dos comme si le vent l'eût culbuté, luisait sous un tissu diaphane et léger de fuyantes effilochures nuageuses. Le vent coupait presque la parole et sa flagellation mettait le sang au visage. Il semblait en outre avoir vidé les rues de passants plus qu'à l'ordinaire."
Il se parcourt très rapidement, aussi était-ce selon moi indispensable que je prenne connaissance de son contenu. Il doit exister une foule d'interprétations de ce roman, alors autant se faire la sienne. Qui plus est, Stevenson s'applique à transmettre au travers d'un style délectable l'atmosphère londonienne du XIXème.
"C'était une vraie nuit de mars, tempétueuse et froide ; un pâle croissant de lune, couché sur le dos comme si le vent l'eût culbuté, luisait sous un tissu diaphane et léger de fuyantes effilochures nuageuses. Le vent coupait presque la parole et sa flagellation mettait le sang au visage. Il semblait en outre avoir vidé les rues de passants plus qu'à l'ordinaire."
Une totale réussite!
Critique de Augustulus (Talant, Inscrit le 24 mars 2012, 25 ans) - 14 mai 2012
Ce livre est réellement sublime. Il nous décrit admirablement bien les désirs des Hommes, parfois incompatibles avec leur vie professionnelle et familiale. Il faut choisir entre les deux. Ce livre nous montre les désirs, les envies cachés, le côté quelque peu sauvage qui peut nous saisir parfois. Mister Hyde représente les pires côtés de la nature humaine, totalement déchaînés, libres et sans entraves contrairement aux autres humains, qui (pour la plupart) arrivent à empêcher notre violence à prendre le dessus sur notre raison.
L'atmosphère du roman est réellement prenante. J'avais bien du mal à arrêter de lire ce livre.
L'atmosphère du roman est réellement prenante. J'avais bien du mal à arrêter de lire ce livre.
Surprenant!
Critique de Emma* (, Inscrite le 22 février 2012, 26 ans) - 22 février 2012
Cette histoire a mis en œuvre un roman très original. J’ai déjà eu l’occasion de lire « l'île au trésor » de Stevenson mais j’ai préféré l’histoire de l’inquiétant Mr Hyde. L’histoire de cet homme qui étudie le doublement de personnalité a laissé place à de nombreux moments de suspense dans le récit. C’est une histoire mêlant le roman policier au roman fantastique. D’un côté, Mr Utterson, un personnage majeur du récit et notaire assiste à des faits étranges et effrayants touchant de près son ami et décide d’agir. D’un autre côté, son ami le Dr Jekyll, qui par ses expériences scientifiques a créé une potion chimique capable de jaillir de sa personne, et de se transformer en son double maléfique, Mr Hyde qui va finalement prendre le dessus. Nous assistons à un duel entre le bien et le mal.
le monstre dans l'homme
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 13 septembre 2011
Avec cette histoire, paraît-il inspirée par un rêve (j'ose pas imaginer pas le rêve que c'était), Stevenson signe un classique du fantastique.
Mais est-ce bien du fantastique? Certes il y a le savant et la potion qui évoquent la science(fiction) mais c'est avant tout l'altérité de l'homme.
Celui débarrassé de ses inhibitions, des règles sociales et morales. Et cet homme est pire qu'un animal, même pas sadique juste haineux et méchant, nuisible et effrayant. Ses crimes sont pas ceux d'un truc Dutroux et autres séides tortionnaires et maniaques en tout genre, c'est une réaction égotique et violente au monde. Je n'ai pas aimé le style, la narration est bien vue mais j'aime pas l'écriture de Stevenson bien qu'érudite elle me paraît démodée encore plus que celle d'HG Wells.
Ma note est donc pour les idées nuancée par cette idée d'un Janus humain ou inhumain, cette folie aux accents démoniaques contenue dans l'homme. C'est vrai aussi que la présence de l'histoire dans l'imaginaire collectif gâche un peu du plaisir de la lecture.
Mais est-ce bien du fantastique? Certes il y a le savant et la potion qui évoquent la science(fiction) mais c'est avant tout l'altérité de l'homme.
Celui débarrassé de ses inhibitions, des règles sociales et morales. Et cet homme est pire qu'un animal, même pas sadique juste haineux et méchant, nuisible et effrayant. Ses crimes sont pas ceux d'un truc Dutroux et autres séides tortionnaires et maniaques en tout genre, c'est une réaction égotique et violente au monde. Je n'ai pas aimé le style, la narration est bien vue mais j'aime pas l'écriture de Stevenson bien qu'érudite elle me paraît démodée encore plus que celle d'HG Wells.
Ma note est donc pour les idées nuancée par cette idée d'un Janus humain ou inhumain, cette folie aux accents démoniaques contenue dans l'homme. C'est vrai aussi que la présence de l'histoire dans l'imaginaire collectif gâche un peu du plaisir de la lecture.
Un être en double : soit un éminent médecin, soit une brute violente et sans éducation.
Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 26 ans) - 19 juillet 2011
Comment l'excellent docteur Jekyll, éminent scientifique et membre de la meilleur société londonienne, a-t-il pu se lier avec M. Hyde, un homme violent et sans éducation ?
Ses amis s'inquiètent : n'a-t-on pas vu le sinistre M. Hyde se glisser, aux petites heures du matin, chez le docteur, en utilisant sa propre clef ?
Il ne fait aucun doute que le docteur Jekyll cache un effroyable secret...
Cette histoire fantastique et d'épouvante offrant un style très noble et très efficace a mis en oeuvre une histoire fort originale. Malgré ma grande déception de "l'île au trésor" j'ai beaucoup apprécié ce livre qui offre une histoire universellement connue. Vraiment inquiétant mais juste un peu court.
Ses amis s'inquiètent : n'a-t-on pas vu le sinistre M. Hyde se glisser, aux petites heures du matin, chez le docteur, en utilisant sa propre clef ?
Il ne fait aucun doute que le docteur Jekyll cache un effroyable secret...
Cette histoire fantastique et d'épouvante offrant un style très noble et très efficace a mis en oeuvre une histoire fort originale. Malgré ma grande déception de "l'île au trésor" j'ai beaucoup apprécié ce livre qui offre une histoire universellement connue. Vraiment inquiétant mais juste un peu court.
Troublant!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 7 août 2010
Je n'avais jamais vu aucun film ni lu aucun bouquin relatant cette histoire. Je l'avais juste entendue comme beaucoup car elle est une véritable légende.
J'ai eu un peu de mal au début à me faire à l'écriture de l'auteur mais je suis quand même bien rentrée dans l'histoire surtout quand on commence à révéler ce qui s'est passé exactement pour le Dr Jekyll et Mr Hyde. Cette relation entre le bien et le mal est très intéressante. Il fallait vraiment y penser de relater celle-ci d'une telle façon. Très original mais ça fonctionne à merveille.
J'aime beaucoup cette intrigue. C'est très spécial et il est impossible de ne pas aller au bout du livre car il éveille la curiosité du lecteur. Ca ne m'étonne pas du tout que ce bouquin soit un tel succès. C'est largement mérité.
Un petit livre mais une grande histoire!
J'ai eu un peu de mal au début à me faire à l'écriture de l'auteur mais je suis quand même bien rentrée dans l'histoire surtout quand on commence à révéler ce qui s'est passé exactement pour le Dr Jekyll et Mr Hyde. Cette relation entre le bien et le mal est très intéressante. Il fallait vraiment y penser de relater celle-ci d'une telle façon. Très original mais ça fonctionne à merveille.
J'aime beaucoup cette intrigue. C'est très spécial et il est impossible de ne pas aller au bout du livre car il éveille la curiosité du lecteur. Ca ne m'étonne pas du tout que ce bouquin soit un tel succès. C'est largement mérité.
Un petit livre mais une grande histoire!
Un mythe sorti d’un tout petit livre…
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 26 juillet 2010
On ne compte plus les romans fantastiques ou policiers se déroulant dans les brumes londoniennes, détail météorologique idéal pour renforcer la tension du récit. Celui-ci est emblématique et a marqué l’imaginaire collectif de par sa thématique, celle de la duplicité de l’être humain. Le livre a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses adaptations à l’écran (parfois très fantaisistes), au même titre que Dracula ou Frankenstein.
Le style de récit est factuel, sans fioritures. Ça se lit très vite, c’est à peine plus épais qu’une nouvelle. D’où une certaine superficialité peut-être non étrangère à la naissance de ce qui est devenu un mythe, l’ouvrage pouvant plaire autant à l’amateur de frissons qu’au féru de philosophie. Ce succès tient aussi au fait que l’auteur parle de quelque chose qui parle de nous, humains, de nos origines, il révèle en quelque sorte la « bête » qui est en nous ; celle que l’on cache tous sous les conventions sociales, garde-fous contre la barbarie, laquelle n’est jamais bien loin en ce monde dit civilisé, il suffit de regarder le JT.
Pour ce qui est de la forme, j’ai ressenti une certaine frustration quant à la brièveté du roman. J’aurais voulu en savoir plus, notamment par une description plus approfondie des frasques nocturnes de Mr Hyde. De cela, l’auteur ne parle quasiment pas. On ne sait pas si le « monstre » se contentait de raser les murs des rues sombres de Londres tel un rat, ou s’il fréquentait le genre humain qui visiblement ne semblait pas disposé à lui faire un très bon accueil… Bref, c’est peut-être un détail mais pour moi, cela nuit à la crédibilité de l’histoire. Par ailleurs, je n’ai rien appris de plus que ce que je ne savais déjà du mythe…
Le style de récit est factuel, sans fioritures. Ça se lit très vite, c’est à peine plus épais qu’une nouvelle. D’où une certaine superficialité peut-être non étrangère à la naissance de ce qui est devenu un mythe, l’ouvrage pouvant plaire autant à l’amateur de frissons qu’au féru de philosophie. Ce succès tient aussi au fait que l’auteur parle de quelque chose qui parle de nous, humains, de nos origines, il révèle en quelque sorte la « bête » qui est en nous ; celle que l’on cache tous sous les conventions sociales, garde-fous contre la barbarie, laquelle n’est jamais bien loin en ce monde dit civilisé, il suffit de regarder le JT.
Pour ce qui est de la forme, j’ai ressenti une certaine frustration quant à la brièveté du roman. J’aurais voulu en savoir plus, notamment par une description plus approfondie des frasques nocturnes de Mr Hyde. De cela, l’auteur ne parle quasiment pas. On ne sait pas si le « monstre » se contentait de raser les murs des rues sombres de Londres tel un rat, ou s’il fréquentait le genre humain qui visiblement ne semblait pas disposé à lui faire un très bon accueil… Bref, c’est peut-être un détail mais pour moi, cela nuit à la crédibilité de l’histoire. Par ailleurs, je n’ai rien appris de plus que ce que je ne savais déjà du mythe…
Dualité de l'homme : le moi et cette Autre...
Critique de Keox (, Inscrit le 24 février 2010, 40 ans) - 1 mars 2010
Ce mythe universel tout droit sorti des arcanes de l'inconscient de Stevenson a déjà bien fait parler de lui... On sait tous à présent que la personnalité de l'homme est régie par des composantes antinomiques : instinct de vie/instinct de mort ; eros/thanatos ; bien/mal ; conscience/inconscience ; normal/pathologique ; raison/folie ; ange/démon ; moi/Autre etc... Ces composantes antipodiques doivent ainsi trouver un certain équilibre à l'intérieur de chacun, une certaine régulation... La lutte entre les deux entités est constante et elle permet de construire le "moi"...
Stevenson montre bien les dangers auxquels une personne aurait à faire face s'il s'avérait que l'une des deux entité prenait le contrôle absolu sur l'autre... La métamorphose du Dr. Jekyll en est une belle preuve de l'ordre fantasmagorique... Ca pourrait représenter symboliquement la désintégration psychique du "moi" (dans le roman la désintégration est également physique) ! Eh oui, Freud lui-même et son penchant pour tout ce qui concerne la sexualité infantile a bien pu se masturber tel un pervers polymorphe devant ce court roman surréaliste en tentant d'interpréter cet énigmatique cauchemar de Stevenson ! Peut-être ce récit onirique l'a-t-il aidé dans la découverte de l'inconscient, qui sais ?
En tous cas, moi j'ai beaucoup apprécié le style de l'époque, je ne l'ai pas du tout trouvé "dépassé", ainsi que l'ambiance lugubre et sombre dans les fins fonds des rues londoniennes... C'est booooooooooon... L'histoire reste en effet mythique et inégalée même si maintenant il y a beaucoup de romans traitant d'un autre célèbre trouble de la personnalité ou maladie mentale à catégoriser dans les psychoses qu'on appelle la "schizophrénie"...
Stevenson montre bien les dangers auxquels une personne aurait à faire face s'il s'avérait que l'une des deux entité prenait le contrôle absolu sur l'autre... La métamorphose du Dr. Jekyll en est une belle preuve de l'ordre fantasmagorique... Ca pourrait représenter symboliquement la désintégration psychique du "moi" (dans le roman la désintégration est également physique) ! Eh oui, Freud lui-même et son penchant pour tout ce qui concerne la sexualité infantile a bien pu se masturber tel un pervers polymorphe devant ce court roman surréaliste en tentant d'interpréter cet énigmatique cauchemar de Stevenson ! Peut-être ce récit onirique l'a-t-il aidé dans la découverte de l'inconscient, qui sais ?
En tous cas, moi j'ai beaucoup apprécié le style de l'époque, je ne l'ai pas du tout trouvé "dépassé", ainsi que l'ambiance lugubre et sombre dans les fins fonds des rues londoniennes... C'est booooooooooon... L'histoire reste en effet mythique et inégalée même si maintenant il y a beaucoup de romans traitant d'un autre célèbre trouble de la personnalité ou maladie mentale à catégoriser dans les psychoses qu'on appelle la "schizophrénie"...
Souvent imité, jamais égalé
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 4 février 2010
Dans son testament, le docteur Jekyll lègue tous ses bien au mystérieux M. Hyde. Le notaire, M. Utterson, un ami personnel du docteur, n’a jamais vu ça d’un bon oeil et ses craintes semblent se confirmer au vu des révélations d’un ami sur le monsieur en question, ce qui va le pousser à mener une enquête pour en savoir plus.
Évidemment, c’est une histoire assez connue, archétypale sur la dualité de l’homme, et en a inspiré d’autres, alors même sans l’avoir lu, je connaissais le dénouement. Ça ne m’a pas empêché de savourer le récit. C’est très bien mené, ça a une bonne atmosphère. Un classique du fantastique à lire pour les fans du genre.
« – Cet homme se nommait Hyde.
– Hum, fit M. Utterson. Et quel est son aspect physique ?
– Il n’est pas facile à décrire. Il y a dans son extérieur quelque chose de faux ; quelque chose de désagréable, d’absolument odieux. Je n’ai jamais vu personne qui me fût aussi antipathique ; et cependant je sais à peine pourquoi. Il doit être contrefait de quelque part ; il donne tout à fait l’impression d’avoir une difformité ; mais je n’en saurais préciser le siège. Cet homme a un air extraordinaire, et malgré cela je ne peux réellement indiquer en lui quelque chose qui sorte de la normale. Non, monsieur, j’y renonce ; je suis incapable de le décrire. Et ce n’est pas faute de mémoire ; car, en vérité, je me le représente comme s’il était là. »
Évidemment, c’est une histoire assez connue, archétypale sur la dualité de l’homme, et en a inspiré d’autres, alors même sans l’avoir lu, je connaissais le dénouement. Ça ne m’a pas empêché de savourer le récit. C’est très bien mené, ça a une bonne atmosphère. Un classique du fantastique à lire pour les fans du genre.
« – Cet homme se nommait Hyde.
– Hum, fit M. Utterson. Et quel est son aspect physique ?
– Il n’est pas facile à décrire. Il y a dans son extérieur quelque chose de faux ; quelque chose de désagréable, d’absolument odieux. Je n’ai jamais vu personne qui me fût aussi antipathique ; et cependant je sais à peine pourquoi. Il doit être contrefait de quelque part ; il donne tout à fait l’impression d’avoir une difformité ; mais je n’en saurais préciser le siège. Cet homme a un air extraordinaire, et malgré cela je ne peux réellement indiquer en lui quelque chose qui sorte de la normale. Non, monsieur, j’y renonce ; je suis incapable de le décrire. Et ce n’est pas faute de mémoire ; car, en vérité, je me le représente comme s’il était là. »
Dualité de l'âme
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 11 juillet 2009
Comme beaucoup des « Cliens » ayant déjà rédigé une critique sur ce livre, j’ai tout d’abord été frustré de connaître une partie de l’histoire et notamment le fait de savoir que Jekyll et Hyde soit une même personne.
Mais au final cela n’empêche pas d’apprécier ce récit à l’écriture remarquable (et non pas « démodée »), aux accents parfois bibliques –la tentation du pécheur– et qui ne manque pas de réflexions pertinentes. L’atmosphère brumeuse et mystérieuse (autour de Hyde) est omniprésente et l’introduction des personnages au tout début du livre m’a intriguée, me faisant presque croire que le livre avait été écrit par Edgar Allan Poe.
Le récit est quelque peu coupé en deux ; à une première partie d’une soixantaine de pages où l’auteur présente les personnages, distille l’atmosphère, succède une seconde phase plus réflexive avec la narration des protagonistes qui sont dans le –terrifiant– secret. Cela ne gêne aucunement la fluidité de l’histoire, bien au contraire, j’ai trouvé que Stevenson avait écrit avec une extraordinaire maîtrise. Le tout est bref mais se révèle être plus qu’une histoire basique de transformation qui tourne mal. Il est ici question de dualité de l’âme, de tentation et de bien être de l’humain dans son environnement.
Le fait est que ce mythe se trouve être beaucoup moins superficiel que ce qu’en retiennent certain réalisateurs. Le docteur Jekyll est une personnalité complexe, souffrante de son passé et qui s’apercevra bien vite que séparer sa partie encline au vice ne signifie pas épurer l’autre complètement.
Mais au final cela n’empêche pas d’apprécier ce récit à l’écriture remarquable (et non pas « démodée »), aux accents parfois bibliques –la tentation du pécheur– et qui ne manque pas de réflexions pertinentes. L’atmosphère brumeuse et mystérieuse (autour de Hyde) est omniprésente et l’introduction des personnages au tout début du livre m’a intriguée, me faisant presque croire que le livre avait été écrit par Edgar Allan Poe.
Le récit est quelque peu coupé en deux ; à une première partie d’une soixantaine de pages où l’auteur présente les personnages, distille l’atmosphère, succède une seconde phase plus réflexive avec la narration des protagonistes qui sont dans le –terrifiant– secret. Cela ne gêne aucunement la fluidité de l’histoire, bien au contraire, j’ai trouvé que Stevenson avait écrit avec une extraordinaire maîtrise. Le tout est bref mais se révèle être plus qu’une histoire basique de transformation qui tourne mal. Il est ici question de dualité de l’âme, de tentation et de bien être de l’humain dans son environnement.
Le fait est que ce mythe se trouve être beaucoup moins superficiel que ce qu’en retiennent certain réalisateurs. Le docteur Jekyll est une personnalité complexe, souffrante de son passé et qui s’apercevra bien vite que séparer sa partie encline au vice ne signifie pas épurer l’autre complètement.
Un classique à lire
Critique de Fredo1252 (, Inscrit le 18 juillet 2008, 37 ans) - 26 juillet 2008
Roman policier à suspense qui se mue, à l'approche du dénouement, en un récit fantastique et en une étude psychanalytique sur le thème du double.
Récit captivant et brillamment écrit (parfois même trop bien écrit, ce qui nuit par instants à la fluidité de la lecture).
Un grand classique de la littérature européenne qui est devenu une référence dans notre culture.
Récit captivant et brillamment écrit (parfois même trop bien écrit, ce qui nuit par instants à la fluidité de la lecture).
Un grand classique de la littérature européenne qui est devenu une référence dans notre culture.
Un sujet connu à découvrir dans son ensemble
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 14 mars 2008
Quel suspens et quel étonnement on doit subir quand on ne connaît pas la clé de cette histoire.
Malheureusement, comme l'explique la préface : "L'étrange Affaire du Dr Jekyll et de Mr Hyde a largement pâti de sa notoriété. (...) On escamote ainsi le suspense qui est le nerf de cette intrigue policière, et avec lui le talent de Stevenson qui s'applique à ne rien laisser deviner de l'issue fantastique du roman".
L'effet de surprise avorté, on n'en est cependant pas moins tenu en haleine par l'envie de connaître l'issue du drame et la façon dont les autres personnages réagiront à la découverte de la double-personnalité de leur ami.
On se plait également à (re)découvrir au passage quelques us et langage en vigueur en ce XIXème siècle.
Cette lecture est agréable tant sur le plan "policier" (comment l'affaire va-t-elle se résoudre) que sur le plan psychologique (le dédoublement de personnalité peut-il mener à de tels états).
Un grand classique bien connu sur le principe mais à découvrir pour la qualité de l'ensemble de l'oeuvre.
Malheureusement, comme l'explique la préface : "L'étrange Affaire du Dr Jekyll et de Mr Hyde a largement pâti de sa notoriété. (...) On escamote ainsi le suspense qui est le nerf de cette intrigue policière, et avec lui le talent de Stevenson qui s'applique à ne rien laisser deviner de l'issue fantastique du roman".
L'effet de surprise avorté, on n'en est cependant pas moins tenu en haleine par l'envie de connaître l'issue du drame et la façon dont les autres personnages réagiront à la découverte de la double-personnalité de leur ami.
On se plait également à (re)découvrir au passage quelques us et langage en vigueur en ce XIXème siècle.
Cette lecture est agréable tant sur le plan "policier" (comment l'affaire va-t-elle se résoudre) que sur le plan psychologique (le dédoublement de personnalité peut-il mener à de tels états).
Un grand classique bien connu sur le principe mais à découvrir pour la qualité de l'ensemble de l'oeuvre.
L'Autre, ce Moi
Critique de TELEMAQUE (, Inscrit le 9 février 2006, 76 ans) - 13 octobre 2006
L'histoire racontée par Richard Einfield à son cousin le Notaire Utterson fait pressentir à celui ci que son ami et client le docteur Jekyll est en danger, peut-être victime d'un chantage. C'est sa signature qui figure en effet sur le chèque que Mr Hyde remet, sous la pression des témoins de son forfait, aux parents d'une fillette qu'il a molestée, en sorte de dédommagement, et c'est dans sa maison qu'Hyde est allé chercher ce chèque.
Cette maison à double issue, d'un côté demeure cossue du Dr Jekyll donnant sur un square, de l'autre immeuble en déshérence dont la porte ouvre sur une rue de Londres (atmosphère, atmosphère...) et par où s'introduit Mr Hyde est le lieu symbolique du dédoublement.
L'histoire est trop connue pour être racontée. Mais l'est-elle si bien, la plupart d'entre nous ne l'ayant connue que par le cinéma ou parce qu'elle fait partie d'un patrimoine commun, au même titre que Faust qui nous est familier sans que nous sachions bien d'où nous en provient la connaissance?
Ce court roman de 70 pages, presque une nouvelle, écrit dans le goût du XIXè siècle, cette manière d'histoires courtes dans lesquelles on reconnait Poe ou les écrivains russes, est un petit chef d'oeuvre de progression dramatique qui en fait un savoureux roman policier. La découverte progressive de la vérité va mettre à mal bien des protagonistes liés par le secret, et le procédé testimonial et épistolaire des moyens de cette découverte, ces révélations post mortem en accentuent le mystère. L'incrédulité devant la découverte d'une vérité enfouie au plus profond d'eux-mêmes s'effondre devant l'évidence et devient insupportable à ces hommes pétris des certitudes de l'ère victorienne.
Le thème de l'apprenti sorcier, le rêve de retour à l'état naturel, sauvage, que trop de civilisation n'a pas aboli, sont récurrents dans l'imaginaire des civilisations judéo chrétiennes. Le bien et le mal se disputent la possession de l'âme humaine dont ils "divisent et composent la nature". Cette " dure loi de l'existence dans laquelle la religion s'enracine et qui constitue une source inépuisable de détresse" sera la matière de laquelle Sigmund extraira nos incroyables vérités.
A lire, à relire (comme Proust que d'aucuns se plaisent à dire qu'ils vont le relire quant ils ne l'ont jamais lu) , ce fut-ce que pour la confession de Jekyll qui est une sorte d'état des lieux dressé à l'usage de ses contemporains ... dont nous sommes.
Cette maison à double issue, d'un côté demeure cossue du Dr Jekyll donnant sur un square, de l'autre immeuble en déshérence dont la porte ouvre sur une rue de Londres (atmosphère, atmosphère...) et par où s'introduit Mr Hyde est le lieu symbolique du dédoublement.
L'histoire est trop connue pour être racontée. Mais l'est-elle si bien, la plupart d'entre nous ne l'ayant connue que par le cinéma ou parce qu'elle fait partie d'un patrimoine commun, au même titre que Faust qui nous est familier sans que nous sachions bien d'où nous en provient la connaissance?
Ce court roman de 70 pages, presque une nouvelle, écrit dans le goût du XIXè siècle, cette manière d'histoires courtes dans lesquelles on reconnait Poe ou les écrivains russes, est un petit chef d'oeuvre de progression dramatique qui en fait un savoureux roman policier. La découverte progressive de la vérité va mettre à mal bien des protagonistes liés par le secret, et le procédé testimonial et épistolaire des moyens de cette découverte, ces révélations post mortem en accentuent le mystère. L'incrédulité devant la découverte d'une vérité enfouie au plus profond d'eux-mêmes s'effondre devant l'évidence et devient insupportable à ces hommes pétris des certitudes de l'ère victorienne.
Le thème de l'apprenti sorcier, le rêve de retour à l'état naturel, sauvage, que trop de civilisation n'a pas aboli, sont récurrents dans l'imaginaire des civilisations judéo chrétiennes. Le bien et le mal se disputent la possession de l'âme humaine dont ils "divisent et composent la nature". Cette " dure loi de l'existence dans laquelle la religion s'enracine et qui constitue une source inépuisable de détresse" sera la matière de laquelle Sigmund extraira nos incroyables vérités.
A lire, à relire (comme Proust que d'aucuns se plaisent à dire qu'ils vont le relire quant ils ne l'ont jamais lu) , ce fut-ce que pour la confession de Jekyll qui est une sorte d'état des lieux dressé à l'usage de ses contemporains ... dont nous sommes.
phantasmagorique
Critique de Torkemada (, Inscrit le 24 juillet 2006, 46 ans) - 25 juillet 2006
Ce petit livre d'à peine 100 pages, est un petit bijou de la littérature fantastique.
Stevenson nous entraine dans une atmosphère lugubre et malsaine tout au long du livre. L'époque et le lieu, Londres sous l'ère Victorienne sont le cadre parfait pour ce genre d'intrigue.
L'auteur nous montre que chaque individu, même notable a ses démons cachés et qu'il suffit d'un rien pour qu'ils prennent le dessus sur notre psyché.
Le livre nous plonge au plus profond de l'âme et en dévoile ses faiblesses.
Un livre qui fait réfléchir sur soi même et nos hantises.
A LIRE ABSOLUMENT!!!
Stevenson nous entraine dans une atmosphère lugubre et malsaine tout au long du livre. L'époque et le lieu, Londres sous l'ère Victorienne sont le cadre parfait pour ce genre d'intrigue.
L'auteur nous montre que chaque individu, même notable a ses démons cachés et qu'il suffit d'un rien pour qu'ils prennent le dessus sur notre psyché.
Le livre nous plonge au plus profond de l'âme et en dévoile ses faiblesses.
Un livre qui fait réfléchir sur soi même et nos hantises.
A LIRE ABSOLUMENT!!!
Un peu démodé
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 29 mars 2006
Un langage qui rend l'entrée en matière difficile et qui handicape après, pour la lecture, mais sinon, une histoire étrange....
Et pourtant tellement connue bien que je miserai plus de Gallions sur "l'île au trésor"
Et pourtant tellement connue bien que je miserai plus de Gallions sur "l'île au trésor"
Premières bases de l'inconscient
Critique de Voni (Moselle, Inscrite le 1 septembre 2005, 64 ans) - 16 octobre 2005
Pas de doute, ce livre est bien étrange et on peut fort bien imaginer ô combien il a dû l’être à l’époque où il est sorti.
Par cette histoire surnaturelle écrite en 1886, Stevenson, annonce, quelques dizaines d’années à l’avance, certaines théories qui seront développées par Freud sur les entités indissociables de la personnalité. Ces composantes que l’on ne peut séparer et qui mettrait en péril l’équilibre de toute personne si l’une d’elle devenait dominante.
Il fonde ainsi, en précurseur, les première bases de l’inconscient en gestation encore à l’époque.
Certes, de nombreux films ont été réalisés sur le sujet, mais jamais entièrement fidèles au texte.
Alors, je recommanderais vivement cette lecture admirablement bien écrite dans un style efficace et déjà bien contemporain.
Par cette histoire surnaturelle écrite en 1886, Stevenson, annonce, quelques dizaines d’années à l’avance, certaines théories qui seront développées par Freud sur les entités indissociables de la personnalité. Ces composantes que l’on ne peut séparer et qui mettrait en péril l’équilibre de toute personne si l’une d’elle devenait dominante.
Il fonde ainsi, en précurseur, les première bases de l’inconscient en gestation encore à l’époque.
Certes, de nombreux films ont été réalisés sur le sujet, mais jamais entièrement fidèles au texte.
Alors, je recommanderais vivement cette lecture admirablement bien écrite dans un style efficace et déjà bien contemporain.
Quelle affaire...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 6 février 2005
Stevenson a écrit ce court roman inspiré par un cauchemar... Oui, on le sent, c'est évident. C'est le sentiment d'un écrit d'une traite, c'est une atmosphère fiévreuse et de mal-être qui se dégagent de ce roman.
Présenté de prime abord comme une intrigue pseudo-policière, ce texte se révèle drame psychologique, impuissance et déraison. Brillamment écrit, ingénieusement construit, il mérite l'étiquette de mythe même s'il est difficile de couper le cordon avec les images construites depuis toujours dans notre esprit. D'autant plus que les véritables Jekyll et Hyde ont été bien malmenés par le cinéma.
Excellent.
Présenté de prime abord comme une intrigue pseudo-policière, ce texte se révèle drame psychologique, impuissance et déraison. Brillamment écrit, ingénieusement construit, il mérite l'étiquette de mythe même s'il est difficile de couper le cordon avec les images construites depuis toujours dans notre esprit. D'autant plus que les véritables Jekyll et Hyde ont été bien malmenés par le cinéma.
Excellent.
Passionnant
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 20 décembre 2004
Il est vrai que généralement tout le monde connaît l'histoire du Dr Jekyll se transformant en méchant Hyde.
Mais je peux dire que l'ambiance est vraiment surprenante par moment. On sent le mal-être, cet homme ignoble étant finalement en état d'alerte et de désespoir. Il n'arrive plus à échapper à son mauvais côté, celui-ci prenant petit à petit toute sa force en lui.
Non vraiment, il faut au moins l'avoir lu une fois, malgré tous les films et téléfilms qui sortent à ce sujet.
Mais je peux dire que l'ambiance est vraiment surprenante par moment. On sent le mal-être, cet homme ignoble étant finalement en état d'alerte et de désespoir. Il n'arrive plus à échapper à son mauvais côté, celui-ci prenant petit à petit toute sa force en lui.
Non vraiment, il faut au moins l'avoir lu une fois, malgré tous les films et téléfilms qui sortent à ce sujet.
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Keanu Reeves le prochain M. Hyde | 8 | Nance | 6 septembre 2013 @ 19:19 |
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