Fermé pour l’hiver
de Jørn Lier Horst

critiqué par Bernard2, le 28 octobre 2020
(DAX - 75 ans)


La note:  étoiles
Polar norvégien
Les romans policiers d’auteurs nordiques ont le succès que l’on connaît. L’auteur, norvégien, ancien inspecteur de police, a publié plusieurs ouvrages mettant en scène le même enquêteur, William Wisting. Curieusement, il semble que deux livres seulement aient été traduits, et pas les premiers de la série.
Dévoiler la trame serait mal venu. Disons simplement qu’il y aura plusieurs meurtres, plusieurs suspects, plusieurs rebondissements, plusieurs mystères à élucider, et bien sûr plusieurs fausses pistes. Bref, tous les ingrédients d’un bon polar, de quoi satisfaire les amateurs du genre.
Le « plus » est une description de paysages norvégiens, et surtout un aspect de la vie en Lituanie. C’est sans doute ce qui fait l’originalité de ce roman, agréable à lire.
Dommage que la plupart des parutions de cet auteur à succès ne soient pas (encore) traduites.
Polar norvégien 5 étoiles

Après "La chambre du fils", premier roman de J.L. Horst que je lisais et dernier paru en format poche à ce jour (parution 2022, lecture été 2024), j'ai acheté le premier polar du même auteur "Fermé pour l'hiver". En fait, il s'agit du septième volume de la série des enquêtes de l'inspecteur Wisting, mais du premier paru en Français. Les six volumes précédents n'ayant pas été traduits à ce jour.
Bon polar, mais légère déception par rapport à "La chambre du fils". Cela reste tout de même supérieur à la production actuelle de ce genre de littérature. Notons simplement que l'auteur est devenu plus concis dans l'écriture, et c'est tant mieux !

Sur le fond.
A l'instar de "La chambre du fils", l'histoire de ce volume se tient de bout en bout. L'intrigue est dévoilée petit à petit pour entretenir un bon suspense. L'auteur est un ancien policier et, à ce titre, maîtrise les rouages d'une enquête criminelle, l'intervention des différents services, les relations police/justice/administration, etc.

Sur la forme.
Le style est fluide, les phrases simples, le vocabulaire basique, la construction linéaire, rien de hautement littéraire, mais c'est un polar, donc OK. Contrairement à "La chambre du fils", l'auteur fait ici quelques digressions sur la vie intime de certains de ses personnages et, hélas, dilue ainsi son roman.
Autre bémol : la traductrice (Céline Roman-Monnier) devrait vérifier les définitions de mots simples comme "dédié" dans un dictionnaire correct (Dictionnaire de l'Académie Français, site du CNRTL, le Petit Robert) et se donner la peine de chercher le mot juste (dans le cas d'espèce : dévolu, spécialisé, spécifique, etc. – le Français est une langue riche, ne l'appauvrissons pas en utilisant des psittacismes vaseux !)

Homo.Libris - Paris - 58 ans - 15 septembre 2024