River Falls - Saison 2, T2 : Des larmes sur River Falls
de Alexis Aubenque

critiqué par Incertitudes, le 22 novembre 2020
( - 40 ans)


La note:  étoiles
Chaque homme, chaque femme a sa part d'ombre
Conçu comme une série télé, ce nouvel épisode des aventures du shérif Logan et de sa compagne Jessica Hurley, nous montre une nouvelle fois les pires travers de l'Amérique profonde : racisme, sexisme, homophobie, viols, pauvreté, justice expéditive. Un tableau peu reluisant. A voir s'il correspond à la réalité ou si c'est comme ça que le voit Alexis Aubenque. Je ne suis pas assez expert de ce pays pour en parler.

Si le passé trouble du shérif n'est pas encore mis sur le tapis comme le laissait sous-entendre la fin de Retour à River Falls, on retrouve l'ancien reporter de guerre Stephen Callahan et sa clique d'amis mystérieux. On sait qu'il appartient à une organisation de justiciers œuvrant dans l'ombre pour débarrasser les États-Unis de ses criminels.

Des criminels pour le moment tristement ordinaires encore et toujours. Les meurtres ont beau être élaborés, leurs auteurs ne sont que des minables ayant une existence de minable. Des minables bien siphonnés quand même.

Lu en un week-end, Des larmes sur River Falls (mais lesquelles ? celles du shérif Logan sur l'infidélité de sa femme ? de Genaro Estevez ?) distrait sans problème. Redoutablement efficace mais je reste réservé sur ce qu'il délivre comme message : les handicapés sont tous des gentils courageux, les immigrés, des victimes de la société, les journalistes, d'insupportables rapaces, les puissants, arrogants et menteurs.