En deux coups les gros de Patrick Boutin
En deux coups les gros de Patrick Boutin
Catégorie(s) : Littérature => Nouvelles
Critiqué par Herculine Zabulon, le 14 février 2021
(Inscrit le 6 septembre 2010, - ans)
Critiqué par Herculine Zabulon, le 14 février 2021
(Inscrit le 6 septembre 2010, - ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (40 534ème position).
Visites : 2 596
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A la foreuse
Divertissants, ces récits? Peut-on d'ailleurs parler de récits? Ce sont plutôt des foreuses qui s'attaquent à la grisaille de nos vies et de nos maux-mots. Les vernis et les plombs pètent, les gangues éclatent. Restent des bizarres béances. Te penche pas trop, ou c'est la chute. Un vertige qui révèle au moins deux bijoux noirs : "Verres solitaires" et "Mentir comme un arracheur dedans".
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Les éditions
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En deux coups les gros
de Boutin, Patrick
Cactus Inébranlable Éditions
ISBN : 9782390490272 ; 8,00 € ; 06/01/2021 ; Broché
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Concentrés et gourmands
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 4 mars 2021
C’est à Patrick Boutin qu’a échu la rude tâche de perpétuer la collection « Microcactus » après qu’elle a été lancée par Marc Menu au début de cette nouvelle année. Patrick est un spécialiste émérite du texte court, il publie de nombreux recueils qui séduisent de nombreux éditeurs. Pour ma part, c’est le huitième opus de sa plume que je commente, en comptant son « P’tit Cactus de 2016 », dont pas moins de cinq l’année dernière.
Ce nouveau « Microcactus » comporte cent nouvelles brèves, le plus souvent deux par pages petit format (10 x 15) mais parfois une seule et quelques-unes ne font pas plus d’une ligne ou deux comme celle-ci que j’adore et qui aurait plu à Marcel Aymé :
« Au milieu de l’assemblée qui chuchotait, le Passe-muraille traversait même les murmures. »
Les textes courts sont une forme d’expression qui est très familière à cet auteur, il explique très clairement sa motivation sur la quatrième de couverture de ce recueil :
« L’on m’a fréquemment reproché le laconisme de mes nouvelles : je ne suis pas un coureur de fonds, pour garder la forme ! J’ai voulu encore désosser le jambon : je n’avais qu’une envie, laisser libre court aux idées, leur flot, l’urgence, leur impérative éruption - comme le lait débordant la casserole. »
Dans ces textes, Patrick mêle avec adresse et créativité le fantastique, le surréalisme, le burlesque, l’absurde et même parfois l’hyper réalisme à la limite de la scatologie, toujours sur le ton de l’humour, de la drôlerie plus ou moins explicite et même parfois de l’humour noir voire morbide.
Un bon petit recueil à déguster sans faim juste comme des petites gourmandises qu’on grignote pour le seul plaisir de manger quelque chose de bon qui fait chanter les papilles. Lire Patrick, c’est faire chanter ses neurones qui trouvent difficilement matière à réjouissance en cette période un peu tristounette
Ce nouveau « Microcactus » comporte cent nouvelles brèves, le plus souvent deux par pages petit format (10 x 15) mais parfois une seule et quelques-unes ne font pas plus d’une ligne ou deux comme celle-ci que j’adore et qui aurait plu à Marcel Aymé :
« Au milieu de l’assemblée qui chuchotait, le Passe-muraille traversait même les murmures. »
Les textes courts sont une forme d’expression qui est très familière à cet auteur, il explique très clairement sa motivation sur la quatrième de couverture de ce recueil :
« L’on m’a fréquemment reproché le laconisme de mes nouvelles : je ne suis pas un coureur de fonds, pour garder la forme ! J’ai voulu encore désosser le jambon : je n’avais qu’une envie, laisser libre court aux idées, leur flot, l’urgence, leur impérative éruption - comme le lait débordant la casserole. »
Dans ces textes, Patrick mêle avec adresse et créativité le fantastique, le surréalisme, le burlesque, l’absurde et même parfois l’hyper réalisme à la limite de la scatologie, toujours sur le ton de l’humour, de la drôlerie plus ou moins explicite et même parfois de l’humour noir voire morbide.
Un bon petit recueil à déguster sans faim juste comme des petites gourmandises qu’on grignote pour le seul plaisir de manger quelque chose de bon qui fait chanter les papilles. Lire Patrick, c’est faire chanter ses neurones qui trouvent difficilement matière à réjouissance en cette période un peu tristounette
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