Le dernier coyote de Michael Connelly
( The last coyote)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 13 avis)
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La part d'ombre (HB – part 4)
Suite à une vive altercation avec son capitaine - il a balancé celui-ci à travers la vitre de son bureau - Harry se retrouve sous le coup d'une mise à pied, doublée d'une obligation de suivre un traitement auprès d'une psy. Au début très récalcitrant à l'idée de se confier à une parfaite inconnue, il finit par collaborer avec elle, surtout que sa réintégration dans ses fonctions dépend du rapport définitif de celle-ci.
Lorsque la psy lui demande de bien réfléchir aux raisons qui l'ont poussé à entrer dans la police et pourquoi il persiste à vouloir toujours mener ses enquêtes en solitaire et le plus souvent en entrant en conflit avec ses supérieurs, Harry comprend pour la première fois ce que signifie son engagement dans la lutte contre le crime et son attachement profond à la justice pour tous. "Car tout le monde compte ou personne ne compte". Comme ce fût malheureusement le cas pour sa mère 35 ans plutôt, sa mort n'avait à l'époque intéressé personne, après tout ce n'était qu'une pute.
Contraint au repos forcé, il se décide enfin à élucider la mort de sa mère (qu'il sait avoir depuis trop longtemps mis de côté, peut être pour ne pas avoir à en souffrir). Reprenant tous les témoignages remontant à l'époque des faits, il va remonter la piste qui le conduira jusqu'au meurtrier. Son périple sera semé d'embûches et de morts.
Les références au livre d'Ellroy "Le Dahlia Noir" sont évidentes, mais Connelly a su éviter le piège du déjà lu. Une intrigue très prenante durant laquelle Harry va enfin pouvoir se débarrasser de sa part d'ombre.
Les éditions
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Le dernier coyote [Texte imprimé], roman Michael Connelly trad. de l'américain par Jean Esch
de Connelly, Michael Esch, Jean (Traducteur)
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020438131 ; 1,77 € ; 19/08/2000 ; 488 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (12)
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Totale réussite, encore une fois
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 9 septembre 2024
L'histoire ressemble pas mal à celle du Burke que je viens de citer (et qui a été écrit après, je crois), et on a des côtés un peu "Dahlia Noir" aussi, dans ce "Dernier Coyote" que l'auteur avoue tenir pour son roman préféré, parmi les siens évidemment, celui qui marque le vrai début de sa carrière d'écrivain. Une totale réussite, j'étais un peu tiède au départ, mais au final, quelle réussite, vraiment. On ne parvient pas à le lâcher, comme souvent avec Connelly.
Cold Case
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 26 septembre 2020
Divers rebondissements et différents personnages souvent âgés (d’autres sont décédés) donnent du corps au roman -qui se lit avec plaisir. Un bon Connelly sans plus.
Le passé ressurgit
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 28 août 2014
La plume de l’auteur est toujours aussi efficace, cette histoire est une nouvelle fois bien ficelée, et je continue avec plaisir la découverte de ce héros des temps modernes. L’atmosphère et le scénario de ce roman font un peu penser au Dahlia Noir de James Ellroy, mais Michaël Connelly y apporte sa touche personnelle pour en faire une pierre essentielle de son édifice littéraire. Je donne donc rendez-vous à Harry Bosch pour la prochaine étape…
toujours intéressant
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 15 août 2010
De meilleur en meilleur
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 12 août 2010
Absolument génial bien que je ne sois pas sûre que l'on trouve ce livre aussi bien si on le lit de façon isolée, sans connaître les histoires précédentes.
Quatrième épisode série Bosch
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 2 juillet 2010
Il faut dire que présentement Harry Bosch a du temps. On apprend au début du roman qu’il est suspendu, avec obligation de visites régulières auprès de Carmen Hinojos, psychologue, jusqu’à ce que celle-ci puisse le déclarer à nouveau apte au service.
« - Vous avez un problème, inspecteur Bosch. Et cela va bien au-delà de l’incident qui a eu pour conséquence de vous envoyer en congé. Voilà quel est le but de ces séances. Vous comprenez ? Cet incident n’est pas isolé. Vous avez déjà eu des problèmes auparavant. Ce que j’essaie de faire, ce que je dois réussir à faire, avant de pouvoir vous autoriser à reprendre vos fonctions, c’est vous inciter à vous regarder en face. Que faites-vous ? Que cherchez-vous ? Pourquoi rencontrez-vous ce genre de problèmes ? Je veux que ces séances soient un dialogue ouvert où je vous pose des questions et où vous me dites tout ce que vous avez sur le cœur, mais de manière constructive. Pas pour nous critiquer, moi ou ma profession, ni les responsables de ce département. Pour parler de vous, inspecteur. C’est de vous qu’il s’agit, et de personne d’autre. »
Et pourquoi me direz-vous Harry Bosch est-il en « congé obligatoire » ? He bien, il a ni plus ni moins balancé son chef détesté et méprisé à travers une cloison de verre de son bureau. C’est vrai qu’Harvey Pounds, le chef en question, tel qu’il nous est présenté ne remporte pas tous les suffrages !
Toujours est-il qu’entre interrogations métaphysiques sur son envie et sa capacité à poursuivre sa carrière, et la décision de se pencher pour la première fois, à titre personnel, sur le meurtre de sa mère, le cœur d’Harry Bosch n’a pas trop le temps de balancer, et les lecteurs non plus.
C’est très introspectif, très « pédagogique » sur ce qu’est Harry Bosch et surtout pourquoi il est Harry Bosch, et puis dangereux aussi. Dangereux pour tous ceux qui ont connu sa mère ou qui ont été mêlés à sa mort. Ca va descendre de tous les côtés, beaucoup de « méchants », je vous rassure.
Côté cœur, Harry Bosch qui entamait une liaison avec Sylvia dans l’épisode précédent s’est retrouvé largué et voilà-t-y pas qu’une Jasmine apparait.
Un excellent épisode de cette série. Un de plus.
L'introspection d'Harry Bosch
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 4 mai 2009
Obligé dans le même temps de suivre une psychothérapie au sein de même de la police, celle-ci lui permettra de mettre à jour la souffrance d'avoir trop tôt perdu un être cher, et d'expliquer en partie son comportement parfois "borderline".
Une fois de plus, et c'est devenu une habitude avec cet auteur, j'ai dévoré chapitre après chapitre pour finalement aboutir à une conclusion peu originale le concernant : excellent !
Bonne enquête mais moins bon enquêteur
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 23 janvier 2006
Tout d'abord concernant Harry Bosch, le héros, je le trouve assez antipathique... evidemment il a des circonstances atténuantes, evidemment dans son entourage il n'y a presque que des "salopards",... mais lui, il est agressif, impossible à vivre,... et même si ce caractère évolue quelque peu à travers les pages, je ne l'aime pas. Et dieu sait que c'est important pour moi d'aimer mes héros...
Par contre, concernant l'enquête, j'ai souvent un a-priori négatif sur ces enquêtes reprises au sujet de crimes non élucidés et qui se sont déroulés plusieurs dizaines d'années plus tôt. Elles sont souvent trop lentes, personne ne sait jamais rien... Eh bien là, je reconnais que, après une mise en situation longuette, l'action est bien présente dans l'enquête, aussi bien dans le passé que dans le présent.
Donc voilà, je ne sais pas très bien quoi penser de ce roman. Pas mal mais nullement transcendant pour moi!
Stupeur et hurlements
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 23 juin 2005
Trop de psychologie
Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 7 janvier 2005
Le livre est bon, les rebondissements sont présents, mais je lui préfére L'oiseau des Ténèbres, le Poète ou encore les Egouts de Los Angeles.
Bon polar...
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 15 septembre 2004
Ellroy et Connelly
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 30 août 2004
Un peu moins de suspense et un peu plus de psychologie que dans les autres livres de la série.
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