Un (pas si) bon petit Diable

En 1976, Richard Donner cartonne au cinéma avec son film "La Malédiction", adapté d'un roman de David Seltzer, qui a écrit lui-même le scénario. Comme je le disais dans ma critique du livre homonyme il y a peu, je ne sais pas trop si le roman, sorti la même année que le film, a été écrit avant, ou s'il s'agit d'une novélisation du scénario.
Le succès du film entraînera une suite (plusieurs, même) et celle-ci verra le jour en 1978, réalisée par Don Taylor, avec William Holden.
Là, en revanche, je le sais : le roman abordé ici est une novélisation du scénario du film de Taylor, c'est clairement indiqué sur la couverture.
Cette novélisation est signée Joseph Howard, et est, je dois le dire, très correcte. Je ne suis pas super fan des novélisations, qui donnent souvent des résultats fadoches, et surtout, sans aucun intérêt par rapport au film, vu que c'est stricto sensu le scénario, transformé en roman. Pas de différence, donc, ici, entre le film et le livre. Le film n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est malgré tout une suite vraiment honorable, sans doute même une des meilleures suites d'un film à succès, la qualité est encore là.

L'histoire ? Damien (accessoirement, c'est mon prénom, si si, mais la ressemblance s'arrête là), l'Antéchrist, a 12 ans, bientôt 13. Il vit, depuis 7 ans, chez son oncle Richard Thorn, chef d'entreprise, qui l'a recueilli après la tragédie familiale relatée dans le premier volet (Robert Thorn, frère de Richard, a tenté de tuer Damien, alors âgé de 6 ans, après avoir découvert sa vraie nature, mais sera abattu par la police avant d'agir ; quant à sa femme, elle mourut peu de temps avant, apparemment d'un suicide). Damien vit normalement avec son cousin Mark, fils de Richard, et n'a aucun souvenir de son passé douloureux. Il ne sait pas qui il est vraiment. Il intègre, avec son cousin, une prestigieuse académie scolaire et militaire. De curieux et tragiques événements vont avoir lieu autour de lui, des personnes qui en savent un peu trop sur lui (une journaliste, un membre de la famille...) vont mourir mystérieusement et parfois spectaculairement, comme si le gamin était entouré d'une malédiction... Parallèlement, Damien va en apprendre un peu plus sur sa vraie nature...

Un roman efficace, écrit correctement, à réserver aux amateurs. On notera la grosse inégalité de longueur de chapitres : il y en à 15 en tout (plus un prologue) pour 280 pages. Arrivé à la page 140, à la moitié donc, on n'est qu'au chapitre 4, les trois premiers étant vraiment longs ! Beaucoup des suivants sont, donc, eux, très courts.

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  Damien : La Malédiction 2

  de Howard, Joseph Mann, Stanley (Scénariste) Hodges, Michael (Scénariste) Lasquin, François (Traducteur)
  J'ai lu
  ISBN : SANS000060574 ; 26/10/1979 ; 280 p. ; Poche