Millénium, tome 6 - La fille qui devait mourir
de David Lagercrantz

critiqué par Marvic, le 6 juillet 2021
(Normandie - 66 ans)


La note:  étoiles
Des espions partout
La mort d’un mendiant dans une grande ville comme Stockholm aurait pu passer inaperçue. Un abus d’alcool pour un homme étrange qui racontait et écrivait une histoire incohérente, si ce n’est que le nom de Johannes Forsell, ministre au cœur d’une tourmente médiatique, est souvent cité.
Mais Frederika Nyman, la légiste refuse de ne pas connaître l’identité de cet homme au corps marqué, amputé de doigts et d’orteils, à la musculature très particulière.
Elle décide de prendre contact avec Mickael Blomkvist.
Celui-ci ne saisit pas immédiatement l’opportunité d’une nouvelle enquête, souhaitant seulement prendre des vacances, essayer de tourner la page des événements précédents.
Il finira par découvrir l’identité de cet homme et surtout quel drame il a vécu avec Johannes Forsell.

Pendant ce temps, Lisbeth Salender et sa sœur Camilla ont entamé un combat à mort. L’immense talent de Lisbeth va-t-il suffire à vaincre la terrible équipe mafieuse qui entoure sa sœur ?

Un début de roman captivant, où l’on retrouve les personnages emblématiques de la série Millénium depuis son origine, même s’il en disparaît à chaque épisode.
Mais dans la deuxième partie, le nombres de personnages impliqués dans l’espionnage, le contre-espionnage, dans des affaires qui datent de Zalachenko, le père de Lisbeth, qui compromettent plusieurs personnalités suédoises ou russes, ont fini par me perdre.
Puis la fin insensée, aux nombreux non-sens dans la torture, même si on a affaire à des super-héros, devient difficilement crédible.
En conclusion, un avis très mitigé sur ce dernier tome paru.
Enfin la fin ? 7 étoiles

Le livre ne m'a pas déplu en temps que tel mais dans sa suite de la saga Millenium, il est urgent que cela s'arrête car on en arrive à du réchauffé.
On a un peu de Lisbeth et Blomkvist en début de livre (faut bien alimenter la saga) et on termine dans une hécatombe de tortures et meurtres pour clore l'histoire.
Au milieu, une histoire d'espions qui aurait très bien pu faire un livre totalement à part (càd en dehors de la saga) malgré que de temps à autre, on fait des rapprochements avec le père de Lisbeth et la mafia russe à ses trousses pour justifier la haine de sa sœur à son encontre mais ces rapprochements n'apportent rien à l'histoire.
Le roman se lit de manière agréable mais il ne parvient plus à convaincre les amoureux des débuts de Lisbeth et Blomkvist dans des enquêtes beaucoup plus réalistes.
J'espère que c'est vraiment le dernier pour ne pas verser dans le ridicule.

Usdyc - Bruxelles - 68 ans - 24 septembre 2021