Les oiseaux de malheur
de Ross Macdonald

critiqué par Yeaker, le 5 août 2021
(Blace (69) - 51 ans)


La note:  étoiles
Lew Archer un peu à la peine
Lew Archer, détective privé et héros récurrent de l'auteur, est réveillé par un jeune homme perturbé lui demandant de l'aide. Enfui de l’hôpital psychiatrique où il était interné cet homme reprend la fuite laissant Archer avec ses questions. Voilà notre héros allant frapper aux portes de l’hôpital et de la famille pour en savoir plus et retrouver Carl, l'homme en fuite, avant que la police local à la gâchette facile surtout que les meurtres se succèdent et que le fuyard fait le coupable idéal.

Le style de McDonald fait toujours merveille faisant de lui le maitre du roman de détectives des années 50 et 60 pour moi devant les Chandler ou Himes. Certains passages ou répliques sont des merveilles de littérature : "Essayez donc un peu de vous écouter penser, seul dans une chambre éphémère (hôtel bas de gamme) dans une ville inconnue. Le pire, c'est quand vous laissez un blanc dans votre monologue intérieur et que tous les fantômes blond cendré du passé se mettent à entretenir de pépiantes conversations longue distance au creux de votre oreille interne, et que vous ne pouvez pas leur raccrocher au nez."

Néanmoins si son style compense généralement largement le manque d'actions de ses polars, ici les longueurs sont un peu trop nombreuses notamment la fin du livre pour y parvenir totalement. C'est dans la série, l'un des moins bon.