La science des balivernes
de Thomas C. Durand

critiqué par Colen8, le 5 septembre 2021
( - 83 ans)


La note:  étoiles
Ces biais cognitifs qui brouillent la communication
En langage populaire ça s’appelle « prendre des vessies pour des lanternes », une expression d’origine médiévale ! Désignées sous le terme plus savant de biais cognitifs les erreurs de perception ou de jugement alimentent les neurosciences qui s’en sont emparées pour mieux les disséquer. Fruits de l’évolution, par conséquent inhérentes à la nature humaine, il vaut mieux les connaître pour aplanir les difficultés de communication, éviter les abus de stéréotypes, prévenir des conflits qui n’auraient pas lieu d’être, participer à des débats si mal engagés qu’ils conduisent à des impasses. La politesse, le respect, l’écoute bienveillante de contradicteurs ne peuvent qu’améliorer la qualité des échanges.
Les remèdes ou les outils pour ne pas se laisser prendre aux balivernes si plaisamment offertes à la crédulité des esprits demandent d’allier le bon sens et la réflexion aux connaissances établies comme véridiques. Un exemple de gens plus exposés que d’autres à prendre les balivernes pour argent comptant sont ceux qui élevés dans des croyances dogmatiques ne les remettront en cause pour rien au monde. Indépendamment d’eux il y a ceux qui se fient à leur intuition première sur des événements qu’une réflexion à froid ferait paraître contestables. A ce titre les spécialistes connaissent la fragilité des témoignages, de même que celle des souvenirs suggérés a posteriori.
Pour suivre l’auteur sur sa chaîne vidéo : https://www.youtube.com/user/troncheenbiais