Corps royal des quêteurs I : La Table du roi Salomon
de Luis Montero Manglano

critiqué par Elko, le 19 septembre 2021
(Niort - 48 ans)


La note:  étoiles
En dessous des modèles du genre
Tirso se cherche encore dans la vie, coincé dans une voie universitaire empruntée faute de mieux. C’est alors qu’il assiste au vol d’une pièce de musée et se trouve confronté à une mystérieuse organisation gouvernementale, le CNQ, spécialisée dans la récupération d’œuvres spoliées. Tirso se trouve embarqué dans une aventure qui va changer sa vie, au cœur d’un monde qu’il était loin d’imaginer.

Ce premier roman, qui initie une série sur le CNQ, tient d’un côté des « Falsificateurs » de Bello pour l’organisation secrète, et de l’autre d’un hybride Indiana Jones/ Robert Langdon pour l’universitaire aventurier en quête de reliques. Si l’idée est bonne et la lecture agréable, l‘ensemble ne convainc pas. Il y a trop d’invraisemblances, notamment sur la crédibilité du CNQ et les coïncidences inouïes autour de Tirso. Et ce qui fait la saveur de ce genre littéraire, se projeter et y croire, perd ici beaucoup de son sel.