La fascination du pire de Florian Zeller

La fascination du pire de Florian Zeller

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Clarabel, le 8 septembre 2004 (Inscrite le 25 février 2004, 48 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 20 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 467ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 11 781  (depuis Novembre 2007)

Perplexe

On écrit de Florian Zeller qu'il cherche à s'inscrire dans l'écurie Houellebecq et, de ce fait, d'écrire un roman un tantinet polémique sur l'islam. Car Florian Zeller, ou son narrateur, s'intéresse de près aux femmes voilées et la répression de l'islam sur le sexe, notamment la frustration qu'elle engendre au point de justifier les kamikazes promis aux mille vierges au paradis... M'enfin. L'histoire veut que le narrateur soit invité au Caire pour une conférence de quelques jours. Il retrouve dans l'avion un écrivain, Martin Millet, assez célèbre pour ses écrits tendancieux. Ce Millet a pour bible Flaubert qui avait parcouru l'Egypte et encensé la beauté de ses femmes nues, sensuelles et offertes à l'amour. Hélas, Millet va découvrir, ou mettre sur le compte de la répression islamiste, que les femmes sont désormais voilées, leurs corps camouflés, ainsi que les désirs exacerbés. Il n'est pas possible d'avoir du plaisir charnel en Egypte ! Cette déconfiture va entraîner les deux écrivains dans des escapades de plus en plus saugrenues, leur but étant de parvenir à découvrir du sexe derrière ces masques. Persuadés que l'islam n'a pas complètement régulé la vie sociale et sexuelle, que le sexe est présent, mais caché. C'est étrange pourquoi l'auteur a cherché à planter son histoire dans un pays comme l'Egypte, peu connu pour son islam forcené et répressif. Mais faut-il donner foi à son affirmation lorsqu'on découvre que "Madame Bovary" est une lecture interdite dans le pays ? "On a toujours l'impression que l'Egypte est un très joli pays avec ses pyramides et ses couchers de soleil sur le Nil, mais on oublie un peu trop rapidement que c'est aussi un pays dans lequel Madame Bovary, l'histoire de cette femme mal mariée, de son époux médiocre, de ses amants vains, remet trop en cause l'ordre des choses pour être lu. Ici, les mariages sont forcément bons, les époux jamais médiocres et les amants n'existent pas." ... Bref, en quelques 210 pages, l'auteur va donc broder son sujet pour finalement sembler se dédouaner en fin de roman. J'ai terminé ce livre en étant dubitative : la théorie de "La fascination du pire" se révèle purement simplette et fatalement masculine. Tous les maux de la planète découlent fatalement du sexe : privation, frustration, jalousie et crétinisme. Pfff.. Ce n'est pas un roman sensationnel, il est agréable de le lire si l'on se contente de l'idée des héritiers des grands voyageurs littéraires d'autrefois. Pour le reste de la "croisade", on se passera de commentaires...

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Mitigée

7 étoiles

Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 21 février 2013

Premier "roman" pour moi du très beau et très brillant Zeller. L'habitué des plateaux télés, plus pour sa plastique et sa désinvolture photogénique, que pour le contenu de ses ouvrages, nous propose un roman assez atypique dans le paysage actuellement. Prenant le contrepied de la bienpensance boboisante parisienne, il nous présente son "héros", bobo parisien, paumé et désabusé, dont les positions brutes de décoffrage sur l'islam décoiffent. L'écriture n'est pas forcément plaisante mais les schémas d'idées sont très subtilement développés.

Sans intérêt et très mal écrit .

1 étoiles

Critique de Nicolas75 (Paris, Inscrite le 19 août 2012, 32 ans) - 19 août 2012

Ayant lu un article dans un grand journal français assez élogieux à son égard, ce livre m'a énormément déçu. Sa lecture n'a absolument aucun intérêt, ne m'a pas captivé une minute.

L'auteur passe le plus clair de son temps à cracher sur l'Islam, et ce de manière assez violente et maladroite. Comme si ce rôle n'était pas assez bien tenu par les médias, l'auteur se voyait obligé de les seconder. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles je trouve ce livre particulièrement mauvais. Il y en a d'autres, la liste est bien trop longue.

Vraiment, à ne pas lire si vous n'avez pas de temps à perdre.

La menace objective et vraie d'une oeuvre de qualité

8 étoiles

Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 7 octobre 2011

Honnêtement le meilleur livre de ce poseur de Zeller, La Fascination du Pire nous montre la vie en vraie de "bobos" à Paris (ou en voyage) à travers la vie solitaire de ce jeune homme de Martin Millet; dont plusieurs détails réalistes (on voit que l'auteur connaît son sujet) et avec les diverses contradictions et hypocrisies de l'histoire, ainsi que les redites et l'aspect superficiel en apparence de l'ensemble, le fait que de telles oeuvres soient édités apportera sans doute un peu d'espoir aux jeunes auteurs ayant des choses à dire...

Trippant, intéressant.

Brillant mais superficiel

8 étoiles

Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 51 ans) - 20 juin 2009

Je viens de lire ce livre lors d'un séjour d'une vingtaine de jours en Egypte. Il a donc reçu une attention toute particulière de ma part.
Florian Zeller peut agacer avec son coté BHL du pauvre, il n'en demeure pas moins qu'il est un jeune auteur passionnant. Il essaie de développer d'une façon assez simpliste des thèses diverses et variées qui vont de la place de la femme de l'islam, la tentation meurtrière de l'islamisme, la solitude, la sexualité masculine, etc...
ces sujets graves sont survolés avec beaucoup de brio mais l'on reste sur sa faim !
Le livre n'en reste pas moins un petit délice à lire d'urgence.

J'ai choisi le même extrait que Bolcho : « C’est le téléphone, et notamment le portable, qui a définitivement assassiné la pratique de la correspondance. Je pense souvent à ces femmes qui vivaient dans l’espérance, sur le gage d’une seule lettre d’amour, quand l’autre, par exemple, partait à la guerre. » On attendait, on se faisait confiance, grâce aux mots. « Aujourd’hui, on commence à paniquer dès qu’on ne parvient pas à le joindre sur son portable. […] L’angoisse a gagné du terrain. Nous sommes entrés dans une période sans retour qui signe la fin de l’attente, c’est-à-dire de la confiance et du silence ».

Un auteur à la mode comme on les évite

1 étoiles

Critique de Gilles Arnaud (Saint Rémy de Provence, Inscrit le 25 juin 2008, 51 ans) - 13 septembre 2008

Ah ! Qu’il est facile d’être un auteur à la mode !

Se fondre dans les idées ambiantes largement validées par les médias.

Il n’est ni pour, ni contre. Il est une sorte d’équilibriste plutôt grossier.

La figure du jeune génie se décompose mollement en un râle étouffé.

L’avantage de tels gogos, c’est qu’on peut, de temps à autres, pouffer et se moquer d'un membre de cette espèce en plein développement.

Merci Florian d’écrire des livres qui seront oubliés dans moins de dix ans. Cela fait marcher la machine éditoriale, et la place est toujours disponible pour de vrais auteurs … de vrais auteurs engagés.

Si vous vous laissez tenter : c’est un petit volume qui se lit vite, mais il ne s’oublie pas facilement.

Dommage.

Intéressant si dépassé

7 étoiles

Critique de Le café de... (Perpignan - Bordeaux, Inscrite le 17 août 2008, 40 ans) - 19 août 2008

J'ai bien aimé cette écriture cynique et le fait que l'auteur amène ses perceptions (forcément subjectives). Son avis étant très tranché, ça m'a au moins donné l'envie d'aller ouvrir le Coran (dont tout le monde parle, mais que bien peu ont lu...).
Je lui dois donc une fière chandelle, vu que ça m'a ensuite donné envie de faire de la psychologie interculturelle (les choses étant tellement plus complexes que l'image que l'on peut en avoir dans ce livre ou dans les médias).

A lire, donc, si on ne connaît pas trop l'Islam et si on veut une vision assez brute de décoffrage!

Déçu

3 étoiles

Critique de Lescapricesdenicolas (, Inscrit le 2 décembre 2005, 41 ans) - 1 janvier 2008

Par principe et par respect pour l'auteur, quelque soit l'opinion que j'ai de lui, je finis quasiment toujours les bouquins que je commence.
Et bien à cause de celui-ci, j'ai bien failli -à nouveau- déroger à ma règle.
La seule raison qui m'a poussé à le finir, c'est que dans l'avion, assis au milieu d'inconnus, il fallait bien que je m'occupe, donc j'ai continué.
Et finalement, je n'ai pas été mécontent que le vol tarde un peu, car la fin du livre, les 20-30 dernières pages m'ont plutôt séduites.
Notamment la scène de l'hôtel du Caire où l'auteur se trouve bien malgré lui pris dans le piège de Martin Millet.
Mais faut-il attendre la fin d'un livre pour que le rythme jusque là léthargique s'accélère, et que l'histoire commence enfin à captiver son lecteur?
Je ne pense pas non.
Et c'est bien cela qui m'a énervé. De voir un auteur capable de juxtaposer des passages aussi bien que celui là, à des autres dénués d'intérêt.
J'attends la suite, car Zeller est encore jeune et je le pense sincèrement bien prometteur.

Moyennement fasciné par le pire

6 étoiles

Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 7 avril 2007

Ce livre est un récit continu de 4 jours passés au Caire. L'auteur y développe des idées sur la sexualité dans la religion et entre autre dans l'islam. Je trouve que les arguments ne sont pas souvent poussés et qu'il manque de confrontations avec des personnages ayant des idées diamétralement opposées.
Néanmoins, l'écriture est tout à fait agréable et peu commune. A tenter.

Le roman est un art incontrôlable

7 étoiles

Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 27 janvier 2007

Agréable à lire. Très inégal. On a parfois l’impression que l’auteur réinvente l’idée qui coupera le beurre et qu’il nous assène des lieux communs d’un air savant, mais d’autre fois il touche, l’air de rien, à des choses plus originales. Ainsi quand il prolonge en quelque sorte Kundera (en le citant) et qu’il pose que l’islam ne peut pas se payer le luxe du recours au roman qui est, par nature, le lieu d’expression d’une liberté individuelle en position critique face aux systèmes d’explication du monde.
J’ai trouvé aussi que sa description d’une certaine misère sexuelle bien occidentale (celle qui touche les « pas beaux ») était plutôt sensible et que le parallèle qu’il ose avec l’immense frustration sexuelle de l’islam était approximatif bien sûr, outré (toutes les guerres saintes auraient « le cul » comme motivation principale…), mais tout de même « cousin » d’une certaine réalité : la femme, en ce qu’elle est aussi un être sexuel, y fait si peur que les hommes préfèrent vivre entre eux.
Je suis content que ce type de livre – aussi imparfait soit-il – existe
Il contient aussi des thèmes qui n’ont rien à voir avec tout ça :
« C’est le téléphone, et notamment le portable, qui a définitivement assassiné la pratique de la correspondance. Je pense souvent à ces femmes qui vivaient dans l’espérance, sur le gage d’une seule lettre d’amour, quand l’autre, par exemple, partait à la guerre. » On attendait, on se faisait confiance, grâce aux mots. « Aujourd’hui, on commence à paniquer dès qu’on ne parvient pas à le joindre sur son portable. […] L’angoisse a gagné du terrain. Nous sommes entrés dans une période sans retour qui signe la fin de l’attente, c’est-à-dire de la confiance et du silence ».

Bon garçon

7 étoiles

Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 55 ans) - 20 janvier 2007

Florian Zeller a tout l'air d'un bon garçon qui veut se donner des airs canailles. Alors il choisit un sujet un peu polémique, l'Islam et le sexe, balance quelques propos de comptoir via ses personnages, enrobe le tout dans une histoire digne d'Hélène et les garçons et le tour est joué.
N'empêche j'ai pris plaisir à le lire, et puis les affaires Redecker et des caricatures danoises montrent que sa fiction n'est pas très loin de la réalité (le livre est antérieur à ces affaires).

la fascination du pire

10 étoiles

Critique de Ame (, Inscrite le 13 janvier 2006, 60 ans) - 6 janvier 2007

Livre très vif, un peu macho, mais présentant des questions intéressantes sur l'islam.
C'est dans la lignée de Houellebecq, mais plus facile à lire.
Il y a un suspens latent - sur le personnage de l'écrivain
Millet, une douleur passée et le pire à venir, qui fait qu'on lit, qu'on dévore.
Contrairement à d'autres critiques, je trouve que Zeller a un style efficace et vif, très jeune et contemporain.
A lire de toute urgence quand vous butez sur un livre de 900 pages qui vous tombe des mains...

pas très clair

5 étoiles

Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 52 ans) - 29 novembre 2006

Etrange roman que voila, deux jeunes écrivains qui arrivent en Égypte pour un salon du livre et qui se trouvent face à un choc des cultures. Mélangeant propos polémiques sur les préceptes moraux de l'islam et misère sexuelle dans les pays européens, Florian Zeller nous livre un roman brut sans poser un avis clair sur les sujets qu'il aborde.

Jeune romancier se voulant dans la mouvance de Houellebecq, il se dédouane plus ou moins subtilement et c'est bien gênant tout de même de faire une pirouette et de manquer de clarté alors que certains développements sont intéressants.

Ceci est une fiction

6 étoiles

Critique de Julieh (, Inscrite le 2 octobre 2006, 43 ans) - 3 octobre 2006

Un livre qui se lit vite, les idées développées sont intéressantes, j'ai apprécié la lecture de ce roman.
Cependant le style d'écriture manque d'originalité, il n'y a pas de mots forts, les mots ne sont pas choisis, c'est juste "raconté".

Evitez le pire !

1 étoiles

Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 3 octobre 2006

Bon, j’ai lu Florian Zeller à cause de Thomas Clément qui en a fait un Tomcast. Je ne connaissais absolument pas ce jeune auteur, et j’ai donc tenté de découvrir un de ses bouquins, avant de me lancer à l’aveugle dans Julien Parme, son dernier né.

Je suis désolé pour les fans (j’ai d’ailleurs cru comprendre qu’il n’y en a avait pas tellement…), mais je n’ai absolument pas aimé. D’abord, le style, on dirait un blog mais en moins bien. Un mec raconte son voyage, on comprend pas bien l’intérêt, il parle de ses 3-4 jours au Caire, invité avec un autre auteur, un grand psychopathe d’écrivain suisse. On y apprend de le sujet principal du livre est un mec mou qui a une vie chiante, qu’il aime la vodka, que ses parents sont morts. On apprend qu’il n’y a pas de putes au Caire, même quand on est super déterminés.

Et puis c’est tout.

Ah si, le suisse à la fin, bah il meurt tué par les islamistes qu’il a critiqué. A la rigueur, c’est le seul passage intéressant.

Voilà, du coup, c’est pas la peine de le lire puisque je vous ai niqué la fin. De toute façon, à moins d’être fasciné par le pire, je crois que vous ne l’auriez pas lu. Et puis c’est bien mieux comme ça !

fascination du pire

8 étoiles

Critique de Franckyz (, Inscrit le 9 janvier 2006, 46 ans) - 19 septembre 2006

C'est vrai qu'il y a incontestablement du Houellbecq dans ce livre mais la réfléxion de Zeller est intéressante et nous amène à nous poser de nombreuses questions sur la religion, la censure, la manipulation, etc.
Un livre qui ne laisse pas indifférent!

how could i be so immature ?

4 étoiles

Critique de Ppluie (Strasbourg, Inscrite le 7 septembre 2005, 37 ans) - 15 septembre 2006

je suis d'accord quand à la remarque de aaro-benjamin , disant que f.zeller est trop jeune, c'est pour ça que j'attends quelques années, que sa réflexion ainsi que son style progressent, car je trouve cet auteur intéressant, quand bien même la fascination du pire m'a déçue et que libé démonte complètement son dernier roman ( pas encore lu pour ma part ) , car j'ai aimé neiges artificielles et les amants du n'importe quoi .

Influence houellebecquienne

7 étoiles

Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 8 janvier 2006

Deux écrivains européens sont invités au Caire par l'ambassade de France pour un salon du livre. Là-bas, ils tentent de marcher sur les pas de Flaubert et de sa "Correspondance", à la recherche des senteurs érotiques de l'Orient décrites par leur illustre prédécesseur. Ils n'y trouveront cependant que frustration sexuelle. Là où le narrateur se pose plutôt en observateur, son camarade, un écrivain suisse, ressemblant fort à Houellebecq de par ses idées, en conclut que c'est la faute de l'Islam dans son ensemble. S'ensuivent alors des réflexions sur l'Occident et l'Islam. Tout comme chez Houellebecq , dans "Extension du domaine de la lutte", on retrouve la théorie qui voudrait que les lois qui régissent les rapports de force entre les gens soient semblables aux lois économiques. Entraînant chacun vers encore plus de frustrations. Autre réflexion, de Kundera celle-là : le roman serait le refuge de la démocratie, issue des "Temps modernes", donc de l'Europe.
En fin de livre, l'auteur revient encore sur les phénomènes engendrés par la publication de romans politiques. Dans ces pages plane aussi l'ombre de Houellebecq. Alors certes, ce sont des idées souvent simples, peut-être simplistes mais qui donnent quand même l'envie de réfléchir un peu plus sur ces questions que posent les religions.

Prix interallié

8 étoiles

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 17 mai 2005

Zeller est trop jeune. Il écrit comme Houellebecq et Beigbeder et choisit un sujet en vogue : l’islamisme. Voilà les trois reproches récurrents dans les critiques de son dernier livre. La facilité quoi. Il fallait s’y attendre de la part des médias, après tout, à la fin de son roman, Zeller fabule sur la réception publique de son ouvrage et n’est pas tendre en décriant le battage médiatique et les insanités exprimées lorsque quelqu’un ose aborder un sujet délicat. C’est brillant et jouissif.

Même si le livre vacille entre l’essai et la fiction, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit bel et bien d’un aboutissement romanesque. Il donne des mots, parfois crus, à des personnages pour illustrer des réflexions, des observations. Ce n’est pas un procès de l’Islam. C’est un regard occidental sur le choc de deux cultures.

On peut émettre des doutes quant à cette théorie freudienne comme quoi tout dépend du sexe. Cependant, il faut être forcé d’admettre que la répression sexuelle de l’Islam n’est pas sans conséquences…

La fascination du pire

10 étoiles

Critique de Pupuce_du_90 (, Inscrite le 12 octobre 2004, 36 ans) - 12 octobre 2004

Le narrateur retrouve Martin Millet, grand romancier, à l'aéroport pour aller direction le Caire pour un voyage d'affaires. Je trouve que ce livre, la fascination du pire, reflète bien l'image de la société dans laquelle on vit. Martin critique la religion musulmane. Il trouve que ce n'est pas normal que les femmes soient voilées et qu'elles n'aient pas les mêmes droits que les hommes. Martin considère toutes les femmes comme des putes! C'est a la fin du livre qu'on comprend pourquoi le livre reflète bien l'image de notre société actuelle! Alors lisez ce livre!!

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