Cassandra Darke
de Posy Simmonds

critiqué par Marvic, le 18 février 2022
(Normandie - 66 ans)


La note:  étoiles
Un roman graphique
Cassandra Darke est une "Londonienne pur jus, vieille teigne misanthrope, mauvaise coucheuse en surcharge pondérale". La présentation est faite et bien faite.
Aucune empathie, aucun bon sentiment, pour cette solitaire qui n’aime personne. Que son mari l’ait quittée pour épouser sa sœur, n’a pas dû arranger son caractère.
Elle gère une galerie d’art célèbre à la demande de son ex-mari atteint de la maladie d’Alzheimer.
Mais elle est aussi malhonnête, et ses escroqueries sont révélées, la mettant au ban de la société (quoique elle l’était déjà) et emportant une bonne partie de sa fortune.
Quand sa nièce Nicki lui demande de l’aide, un hébergement, ce ne sont pas les bons sentiments qui lui font accepter mais la possibilité d’avoir à domicile une aide informatique, une personne disponible pour sortir le chien et faire les courses à moindres frais.
Mais Nicki fait une mauvaise rencontre qui va obliger les deux femmes à affronter de dangereuses personnes, qui ne reculent devant rien pour récupérer des preuves compromettantes qui se trouvent par hasard chez Cassandra.

Des illustrations convaincantes aussi sombres qu’un hiver londonien, (ou que Cassandra Darke !), une intrigue correcte, mais qui n’ont, malgré tout, pas réussi à me convaincre.