Walter, jeune notable , revient dans sa ville natale ; une ville qui aurait préféré qu'il fut mort, tout comme ses parents lors d'un rafle de la Milice, dénoncé par les habitants.
Plus que la véritable dimension historique de ce livre, il s'agit de la relation en Walter et Damien le jeune homme schizophrène qui m'a le plus touché. Une relation tout en pudeur malgré la gravité de la maladie. J'ai aussi beaucoup apprécié la profondeur du héros ainsi que ses érrances dans les affres de la vengeance: En revenant sur les terres de son passé, il ne sait pas si il veut réèllement se venger et Maud Tabachnik narre avec beaucoup de talent l'ensemble de ses dilemnes.
En revanche il y une chose qui ma surpris. En effet, vers la fin du livre, l'on assiste à la mort de Damien dans une atmosphère très lourde et pesante tandis que Walter écrit.
il s'agit d'une fin reèllement poignante et remplie d'émotions . Il ma parut incongru de continuer le livre après cette terrible conclusion : " L'horizon est toujours nu " avec une intensité dramatique qui atteint ici son paroxysme.
Ce livre est le premier de Maud Tabachnik qui échappe aux règles du polar à l'américaine, son approche de la psychologie des personnages est véritablement le point fort de son oeuvre, notamment dans " La honte leur appartient " ou le rapport à la folie humaine.
Cappuccino - - 39 ans - 22 mai 2005 |