Le mangeur d'âmes
de Alexis Laipsker

critiqué par Incertitudes, le 9 avril 2025
( - 40 ans)


La note:  étoiles
la drogue, c'est mal m'voyez
Un petit village perdu dans les montagnes en plein hiver avec le froid, la neige, des histoires de pédophilie, des vieux secrets enfouis, ça ressemble à du Grangé. Mais c'est du Alexis Laipsker, ancien présentateur d'émissions de poker reconverti dans la littérature policière dont j'avais apprécié le premier roman Et avec votre esprit malgré quelques clichés au niveau du tandem de flics qu'il nous présentait.

Là, c'est un peu pareil. On a droit à nouveau au même duo mal assorti mais qui va devoir s'entraider devant les meurtres horribles secouant la ville. Dans leur relation, rien de follement original donc. Mais Laipsker se rattrape par une ambiance hivernale assez réussie. Cette ville en décrépitude, victime de la crise économique, du manque de travail, a une atmosphère assez particulière, vite inquiétante. Et la dernière partie comportant moult révélations est haletante. Si l'enquête piétinera longtemps, ce ne sont pas les rebondissements qui manqueront dans la dernière ligne droite. De quoi rester sur le qui-vive jusqu'à la dernière page.