Corps et âme de Frank Conroy
( Body and soul)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 30 avis)
Cote pondérée : (175ème position).
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Parcours d'un enfant prodige...
Comme je vous envie... Vous n'avez pas encore lu ce merveilleux livre!
Vous allez rencontrer Claude Rawlings; un enfant solitaire et attachant habitant un sous-sol new-yorkais dans les années quarante.
Vous allez découvrir avec Claude l'émerveillement qui le gagne peu à peu en apprenant le piano.
En effet, Claude est souvent laissé à lui-même pendant que sa mère travaille comme chauffeur de taxi. Il a alors comme seule occupation ce petit piano de bar oublié au fond de sa chambre. Très vite, il se rend compte du pouvoir de la musique et il cherche qui pourra l'aider dans son apprentissage.
Il rencontrera plusieurs maîtres qui, chacun à leur tour façonneront le futur virtuose.
La lecture de ce livre a été pour moi un vrai régal tant par sa peinture d'un New-York révolu que par sa galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres: Claude, l'enfant prodige mais aussi sa mère, meurtrie par la vie, qui aime son fils si fort et si mal, Mr Weisfeld, son premier maître dont Claude ne connaitra l'histoire que trop tard, Lady, sa femme qui n'arrive pas à partager Claude avec la musique ...
Comme vous l'aurez compris, "Corps et âme" est un roman initiatique mais il recèle bien d'autres façettes et à sa lecture je n'ai eu qu'un seul regret : n'étant pas musicienne, je n'ai pas été capable d"entendre" Claude Rawlings tout au long de son apprentissage de la musique...
Un seul conseil : LISEZ-LE !!!
P.S. un grand merci à la jeune dame qui m'a abordé à la libraire "Tropismes" à Bruxelles pour me dire qu'il fallait à tout prix lire ce livre...
Les éditions
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Corps et âme [Texte imprimé], l'enfant prodige Frank Conroy trad. de l'américain par Nadia Akrouf
de Conroy, Frank Akrouf, Nadia (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070314393 ; 10,15 € ; 08/04/2004 ; 688 p. ; Poche -
Corps et âme [Texte imprimé], roman Frank Conroy trad. de l'anglais par Nadia Akrouf
de Conroy, Frank Akrouf, Nadia (Traducteur)
Gallimard / Du monde entier (Paris).
ISBN : 9782070732692 ; 27,00 € ; 03/05/1996 ; 507 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (29)
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Commencer à comprendre ce qu'est la musique
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 9 juillet 2023
Se limiter à cela pour décrire le déroulé de ce roman ferait preuve d'une vue limitée, d'un grand oubli. Il se trouve un second personnage essentiel : la musique en elle-même.
Tout d'abord, les quasi sept cents pages se lisent sans perte d'intérêt. L'histoire du personnage principal y participe, avec son implication dans son art ainsi que les à côtés familiaux et amoureux mais aussi grâce à ce second personnage qui est le support même de cette histoire. Sans elle, la narration manquerait de sel.
La musique en elle-même occupe le roman, c'est la véritable compagne de Claude, cet enfant que rien n'appelait à un tel destin. Cette musique l'a accompagné très tôt, sous la forme d'un piano au nombre de touches réduit, se trouvant dans le petit appartement qui a constitué son unique univers jusqu'à ce qu'il aille à l'école.
Certains passages évoquant la technique musicale m'ont échappé car je n'ai pas les connaissances nécessaires mais cela ne nuit nullement à la continuité du récit. Par contre, tant à travers les attitudes, les recherches, les efforts de compréhension de Clause que par ces passages techniques, une porte s'est ouverte pour moi, j'ai commencé à comprendre pourquoi certaines personnes apprécient des musiques qui m'échappent totalement ; la sensibilité à ce que l'on entend est loin d'être la seule façon de recevoir une oeuvre. L'appréciation de son architecture, des ses composantes, des ses ornements sont autant de points d'accroche, de points d'écoute, dont l'association constitue un ensemble que l'on peut admirer. C'est une autre approche ce qui, par conséquent, fait entrer dans le monde d'une autre musique.
Les autres personnages ont aussi leur intérêt, ils sont moins approfondis mais continuent à illustrer le parcours musical.
Les relations affectives apportent également leur participation à la construction de la personnalité de ce jeune pianiste. Tout est crédible, sans eau de rose.
L'écriture... je ne sais pas, je n'y ai pas fait attention, ce qui est le preuve qu'elle n'est pas une difficulté et qu'elle remplit totalement sa fonction en portant le lecteur dans l'univers que l'auteur veut créer.
Un libre passionnant avec un personnage peu banal, illustrant toutes les difficultés pour devenir un musicien accompli.
L'un des meilleurs livres que j'ai lus depuis un an (environ 70)
Long, mièvre et ennuyeux
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 7 octobre 2018
Corps et âme est le roman de l'irrésistible ascension d'un jeune prodige.
Ce roman souffre d'un certain nombre de handicaps : manque d'imagination romanesque, style sec sans musicalité, trop de passages techniques sur la musique (harmonie, solfège… ).
Un beau conte
Critique de Fredericpaul (Chereng, Inscrit le 19 mai 2013, 63 ans) - 7 juillet 2017
Le livre est très bien écrit et décrit précisément le travail d'un musicien.
Il y a aussi dans le roman de vrais personnages.
Quelle chance!
Critique de Marfin (, Inscrite le 6 mai 2013, 63 ans) - 6 mai 2013
La fin de l'histoire est attendue, et je trouve que s'épuise vite par rapport au livre.
Si vous êtes exigeant sur l'écriture ... je ne le conseille pas, si vous aimez les contes de fée alors pourquoi pas.
mes deux passions en une!
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 19 février 2013
Une délectation bien trop courte à mon goût, et un top ten incontestable!!
Né sous une bonne étoile
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 8 janvier 2013
Pour moi le livre se distingue en deux parties : dans un premier temps la jeunesse de l’artiste, sa difficile condition sociale, son amour pour le piano, son don, son apprentissage, ses petits boulots, la rencontre avec Weisfeld qui deviendra en quelque sorte son ange gardien et son ascension . J’ai vraiment apprécié cette partie, bien écrite, intéressante bien que les passages techniques m’aient clairement échappé, mais il ne faut pas exagérer le lecteur peut tout de même apprécier ce roman sans les comprendre.
Puis vient le temps des amours dirais-je : les études, les rencontres… Et là les ficelles sont trop grosses, la réussite devient beaucoup trop insolente, certains passages tombent même dans la mièvrerie, je pense notamment à la fin sans trop en dire au risque de gâcher le plaisir de nouveaux lecteurs. Un peu comme si Franck Conroy ne savait plus trop quoi faire de son personnage central
Cependant l’histoire est toujours agréable, le style également, Corps et Ame constitue ainsi une bonne lecture de détente.
Bref un bon roman, agréable à lire mais qui tombe trop rapidement dans la facilité.
Pour initiés seulement
Critique de Marimori (Gif-sur-Yvette, Inscrite le 18 juillet 2011, 73 ans) - 4 mars 2012
N'étant pas du tout musicienne j'ai senti tout de suite que les passages très techniques, très nombreux, très détaillés sur la musique, me seraient incompréhensibles.
J'espérais cependant qu'il y aurait aussi des personnages, des humains, des sentiments, des vies, des émotions que je pourrais comprendre et apprécier.
En fait le centre, la base, le cœur du livre, c'est la musique, et de plus pas la musique de monsieur tout le monde, la musique qui conduit un petit gars surdoué à devenir tout de suite un virtuose de renommée mondiale.
Autant dire que le non initié n'a pas sa place, tout comme les personnages non musiciens n'ont pas leur place dans ce livre, sauf quelques cas exceptionnels pour "lier" l'histoire. Et ce "liant" est hélas une sauce un peu kitsch bourrée d'invraisemblances ... et pas qu'un peu!
Alors, pour cause de méconnaissance de la musique et de désintérêt pour la mièvrerie, j'arrête à la moitié du livre!
Je m'ennuie trop, la fréquentation de ces surdoués, que j'admire bien sûr pour ce don qui m'est totalement étranger et qui ne semble pas partageable, me lasse.
De la musique avant toute chose
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 7 février 2012
Un parcours exemplaire, certes, mais dont le récit est empreint d’un tel degré de romanesque qu’il peut nuire à sa crédibilité ! Ce ne sont que rencontres avec de bons anges qui ouvrent successivement à Claude les portes de la réussite, héritages venant à point pour le libérer de soucis financiers et lui permettre de se consacrer corps et âme à la pratique du piano …. Lui-même semble invincible : une fracture du bras ne lui enlève aucune dextérité, il se sort quasi miraculeusement d’une profonde dépression…..Quant aux autres personnages, il sont très vite catégorisés : s’il appartiennent au monde de la musique, ils sont positifs, désintéressés, généreux ; s’ils touchent au monde de la finance, de la spéculation, ils sont négatifs, arrogants (exception faite du sénateur Barnes, sorte de sage bienveillant et compréhensif qui sait faire le lien entre le domaine de l’art et celui de l’argent )
On pardonnera à Franck Conroy ce romanesque débridé . Son roman sert une bonne cause : celle de la musique ! Il y fait découvrir à son lecteur tout ce qui concerne le piano : les exigences de son apprentissage, les coulisses des concerts et des tournées, les répétitions avec les orchestres, …… de plus Claude tantôt déchiffre, tantôt improvise, tantôt compose , touchant alternativement au jazz, à la musique classique, à la musique sérielle . Les passages informatifs sont nombreux, parfois ardus, d’un caractère technique, mais comme ils alternent avec les passages de récit romanesque, le lecteur n’est ni perdu, ni découragé . Pour qu’il y découvre ce grand royaume de la musique , la passion et les sacrifices indispensables pour en devenir maître, l’auteur a du scénariser son sujet, en proposant l’ascension d’un personnage au destin inoubliable auquel le lecteur va s’attacher. (j’ai, toutefois préféré à Claude le personnage de Mr Weisfeld, plus humain, à mon sens ) .
Un double roman d’apprentissage, à la fois pour le héros dont il montre le parcours, aidé par des initiateurs , et pour le lecteur qui se trouve introduit dans les coulisses de la vie musicale et dans la passion de ceux qui s’y consacrent corps et âme .
La passion de la musique.
Critique de Grégoire M (Grenoble, Inscrit le 20 septembre 2009, 49 ans) - 17 octobre 2011
Le livre est riche aussi dans sa description du New York d’après-guerre et dans sa palette de personnages.
Le tout constituant une lecture très prenante qui nous ferait oublier un bon nombre d’invraisemblances : notre héros ne ressort qu’avec bien peu de blessures d’une enfance des plus difficiles, son étonnante réussite aussi bien dans la musique qu’en dehors, il intègre sans problème un lycée de haut vol alors que sa fréquentation de l’école n’était jusque là que très épisodique, la constante bienveillance qui l’entoure, le très prompt rétablissement de sa mère d’une phase délirante, voire sa très rapide reconversion sur le tard de chauffeur de taxi en vendeuse dans un magasin de musique... Pour reprendre Dirlandaise, j'aurais bien aimé "un peu plus de réalisme et un peu moins de bons sentiments".
L'âme de la Musique ou la musique de l'âme
Critique de Thibaut (, Inscrit le 14 avril 2011, 52 ans) - 28 avril 2011
Je suis musicien - non professionnel certes - alors voir relater une passion musicale qui fait écho à mon parcours personnel m'a totalement subjugué.
Je ne prétends aucunement avoir le talent et le niveau technique de ce personnage mais je retrouve dans son parcours le moment où naît une passion dévorante et vitale, comme un besoin incoercible de s'exprimer et de dévoiler l'intimité de son âme.
On suit donc le parcours plein d'abnégation et de sacrifices d'un jeune et pauvre garçon dont la seule passion est la musique et notamment le piano.
Il va d'échecs (amoureux) en réussites (musicales), de sacrifices en exercices (qui pourraient être considérés comme de la torture : la règle sur les mains pour assurer la bonne position de ces dernières) ; mais c'est aussi et surtout la rencontre d'un jeune homme avec un maître incomparable qui sait lui transmettre son amour, sa passion, qui tel un maïeuticien sait accoucher et élever son âme.
Néanmoins c'est la limpidité, la vérité et la description de la passion qui transparaît dans ce livre.
Qu'elle soit amoureuse ou musicale, le centre de cette œuvre est la passion. Alors comme dans un thriller on attend les yeux embués par le suspense de savoir si cette passion sera assouvie ; de savoir si ce petit bout d'homme fera rayonner autour de lui son amour pour la musique, voire son amour tout court.
Ce livre est un rayon de soleil qui vous transperce le cœur, un éclair qui vous ouvre les yeux à la diversité musicale, un charbon ardent qui vous brûle l'âme et les sens.
Il vous donne envie de serrer ce petit être incomparable (et ô combien commun) dans vos bras pour lui dire : merci, merci de répandre de tels sons et une telle magie dans nos vies.
Mon coup de cœur 2010
Critique de Ludmilla (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 69 ans) - 12 décembre 2010
Inutile de raconter une fois de plus l’histoire de Claude Rawlings habité par la musique, déjà très bien résumée dans les autres critiques.
O combien dommage que ma faible culture musicale ne m’aie pas permis d’en profiter au maximum.
Un inconnu, croisé un soir dans le RER, lisant le même livre (si si ça arrive la preuve…) pensait qu’il fallait être pianiste pour en profiter pleinement. Je le crois volontiers. Mais même pour un(e) non-pianiste, c’est un excellent livre !
Vous qui n’avez pas encore lu ce livre… je vous envie
Un bon scénario de cinéma
Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 6 décembre 2010
Toutefois, l’intervention providentielle et inespérée de certains personnages de ce roman foisonnant dans l’ascension sociale vertigineuse de ce jeune garçon quasiment issu des bas-fonds new-yorkais manque parfois de crédibilité.
De plus, certains passages semblent difficilement accessibles au lecteur non initié aux arcanes du solfège et de la partition musicale, même si certains commentateurs ne considèrent pas cela comme un obstacle ; à l'inverse, les joueurs de piano apprécieront ces longs développements à leur juste valeur !
Cette grande fresque musicale, riche en rebondissements, pourrait en tout cas servir de trame au scénario d’un film dont la bande sonore serait évidemment consacrée au piano classique et jazz. Reste au réalisateur à inventer peut-être une «happy end» pour ne pas laisser le spectateur sur sa faim, la fin du livre restant, elle, pour sa part, quelque peu dans le flou artistique.
Un bon moment, mais sans plus
Critique de Nb (Avion, Inscrit le 27 août 2009, 40 ans) - 27 novembre 2010
Sincèrement, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. Beaucoup de passages m'ont été incompréhensibles car je ne m'y connais absolument pas en musique, et les détails techniques, qui parlent certainement aux initiés, m'ont plutôt ennuyé. D'autres passages auraient aussi, à mon avis, pu être raccourcis.
Cependant, je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment à découvrir les différentes étapes de la formation artistique de Claude. Ce qui m'a le plus plu, c'est la relation profonde qu'il a nouée avec Mr Weisfeld, l'homme avec qui il a commencé son apprentissage.
J'ai apprécié ce livre, mais apparemment pas autant que ce à quoi je m'étais attendu en lisant les autres critiques.
Un conte de fée
Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 12 novembre 2010
une Maestria
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 50 ans) - 16 août 2009
J'envie tous ceux qui ne l'ont pas encore dévoré !
Je regrette seulement de ne pas pas être ne serait-ce qu'un mélomane amateur (le solfège m'a grandement barbé au collège) car je crois passer à côté d'une jubilation supplémentaire destinée aux musiciens. Toutefois, je rassure ceux qui comme moi n'y comprennent rien aux partitions, les quelques passages relatifs au décryptage de la musique n'altèrent en rien le roman.
Que du bonheur, alors foncez l'acheter !
comme c'est magnifique et envoûtant !
Critique de Phineus (Bordeaux, Inscrit le 16 février 2009, 87 ans) - 8 mai 2009
Un très beau roman sur la musique, une rareté
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 4 mai 2009
Apparemment Paul Rawlings n'a pas de chance : Enfant solitaire, Orphelin de père, il habite avec une mère pas très aimante dans un appartement en sous sol à New York. Mais Paul se découvre très tôt un don pour la musique via un vieux piano.
Encouragé par le marchand d'instruments de musique de son quartier qui décide de prendre en main son apprentissage, il rencontrera différents professeurs et connaitra la gloire.
Le style limpide de l'auteur, la merveilleuse peinture de New York et l'omniprésence de la musique sont les attraits principaux de ce très chouette roman.
Retranscrire le charme de la musique par l'écrit est un défi, défi relevé et plus que réussi par l'auteur grâce son style fluide et poétique et sa connaissance de la musique. La lecture coule tout simplement de source tout en aillant une grande force d'évocation.
Les passages sur la musique et les descriptions du New York des années 40-50 sont particulièrement vivantes.
Je suis plus sceptique sur l'intrigue un peu trop lisse et sur le personnage principal peut-être un peu fade. Par contre j'ai beaucoup aimé la galerie de personnages secondaires, tous très bien travaillés (la mère alcoolique et communiste victime du Maccarthisme, le marchand de musique au passé mystérieux...)
Un excellent roman sur un thème plutôt rare et merveilleusement bien écrit, donc direction votre libraire.
Tout est dans le titre...
Critique de Casajordi (, Inscrit le 29 juin 2008, 56 ans) - 23 janvier 2009
un délice
Critique de Laure 11 (, Inscrite le 15 août 2008, 50 ans) - 1 septembre 2008
Accord Majeur....
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 18 août 2008
Ce livre est tout simplement magnifique et fait partie de ceux dont on se souvient une décennie plus tard...
Il nous fait vibrer au son du mucisien. Il nous transmet sa sensibilité au son. La destinée de ce petit d'homme nous transporte et nous suivons ses pas avec avidité.
A lire ABSOLUMENT,
Pour la musique, pas pour l'histoire
Critique de Sorel81 (, Inscrit le 8 mai 2008, 58 ans) - 10 mai 2008
Mais l'intérêt n'est absolument pas là, car au delà de l'histoire, il y a un style, une écriture fine, alerte, sans fioriture qui vous tient en haleine (est ce la qualité de l'oeuvre initiale ou celle du traducteur que de rendre aussi vivant ce récit?), et surtout, la description unique de ce que représente la musique dans la vie d'un musicien...
Et rien que pour ces pages là il faut lire ce livre...
Magie de la musique
Critique de Phygenie (, Inscrite le 25 octobre 2006, 66 ans) - 26 octobre 2006
La puissance de la musique
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 18 avril 2006
Dès le début, j’ai éprouvé beaucoup de sympathie pour ce petit garçon de six ans, laissé à lui-même la plupart du temps, vivant dans un logement à la limite de l’insalubre et ayant pour seule compagnie un vieux piano de bar. La mère de Claude travaille comme chauffeur de taxi dans le New York de l’après-guerre et délaisse son fils. Mais le jeune Claude fera la rencontre de plusieurs personnes compatissantes qui lui donneront la chance de sortir de sa misère et accéder au sommet. Le personnage de Claude est dépeint comme un jeune garçon doué d'une intelligence supérieure, il est travailleur et acharné. Pas beaucoup de défauts viennent entacher notre jeune héros. Il est d’une droiture et d’une honnêteté sans failles. C’est ce qui m’a légèrement agacé. Je le trouve trop parfait et tout lui réussit trop bien. Pas beaucoup d’échecs jalonnent son parcours. Il réussit tout ce qu’il touche un peu trop bien pour être tout à fait crédible. Il a des résultats formidables à l’école et joue du piano merveilleusement bien. De plus, sa mère est prise en charge par Al, un concierge d’immeuble jouant les sauveurs et qui réussit à mettre de l’ordre dans la vie d’Emma, une femme au bord de la folie. Ça non plus, je n’ai pas trouvé très crédible la facilité avec laquelle Al se fait obéir d’Emma, une révoltée qui dénonce les injustices avec fougue et violence.
Aaron Weisfeld, le propriétaire du magasin d’instruments de musique est aussi un personnage très bon qui pousse la compassion jusqu’à donner des leçons de musique presque gratuitement à Claude et le considère comme son fils. Il lui fait rencontrer plusieurs maestros dont l’un d’entre eux le couchera même sur son testament et lui léguera son piano de concert. Et c’est comme ça tout le long du livre. Il a trop de chance ce Claude. Ça m’agace… Mais, c’est bien écrit. Ça se lit tout seul. L’écriture est simple et lumineuse. Le thème de la musique est le moteur du récit et l’auteur est manifestement très connaissant du sujet. Il nous fait découvrir toute la complexité du déchiffrage et de l’exécution d’une œuvre musicale. J’ai beaucoup aimé le personnage du maestro Frescobaldi, un violoniste virtuose obèse qui mord dans la vie à belles dents dans tous les sens du terme…
Un bon livre qui nous raconte une belle histoire de réussite professionnelle et sociale. Je l’ai lu avec intérêt mais j’aurais aimé plus de réalisme et moins de bons sentiments.
Tout pour la musique
Critique de Aria (Paris, Inscrite le 20 juin 2005, - ans) - 31 mars 2006
Voici un roman étonnant qui raconte comment un jeune garçon de milieu très défavorisé s’initie tout seul au piano et devient, après des années de labeur, un grand concertiste. Bien sûr, c’est un peu comme un conte de fées : il rencontrera, tout le long de son chemin, des personnes qui l’aideront.
Tout se passe dans le New York d’après la guerre et toutes les descriptions que nous fait F. Conroy participent au rêve. La peinture des milieux aisés comme des gens qui vivent difficilement est faite avec beaucoup de finesse.
Claude Rawlings, le jeune prodige ne m’a pas été très sympathique. En revanche, Monsieur Weisfeld, qui tient une boutique de musique et remarquera les dons du jeune garçon, est terriblement attachant par son humanité, sa sensibilité, sa pudeur. C’est lui qui transformera la citrouille en carrosse.
Pour apprécier ce roman, il vaut mieux ne pas être allergique au solfège ni aux exercices pianistiques. Conroy en fait quelquefois beaucoup.
Petit conseil aux mélomanes : ce roman est pour vous.
Une pépite!!!!!
Critique de Fleur783 (, Inscrite le 8 décembre 2005, 72 ans) - 16 mars 2006
A consommer sans modération.
Bravo
Critique de Bertrand75010 (, Inscrit le 18 janvier 2006, 73 ans) - 18 janvier 2006
J'ai vécu avec Claude Rawlings, qui a la chance d'avoir un don exceptionnel pour le piano, un mentor Aaron Weisfeld, le marchand d'instruments de musique, qui sera son véritable père spirituel, et la rencontre de professeurs divers mais compétents qui vont lui apprendre toutes les subtilités de l'instrument.
Claude Rawling a même la chance d'être né dans un milieu défavorisé car il va devoir apprendre très tôt à se débrouiller seul et grâce à cet apprentissage de la rue, il réussira avec un certain culot d'obtenir une bourse pour s'inscrire dans un des meilleurs collèges de New-York et ensuite pour l'Université. Son origine sociale, loin d'être un handicap, fera de lui un jeune homme libre, en dehors des carcans et des prisons dorées des riches ce qui ne l'empêchera pas d'épouser une jeune fille issue de ce milieu là.
Claude Rawling a l'art de se faire aimer sans le chercher ni s'en rendre compte et tous les hommes qu'il va rencontrer qu'ils soient compositeur en fin de vie, professeur réputé de musique, avocat, impresario ou violoniste célèbre subjugués par son talent, vont l'aider.
L'histoire d'un jeune homme calme mais passionné, égocentrique mais ô combien attachant qui va se servir de son don pour porter l'art du piano à la perfection sous les applaudissements enthousiastes du public de Carnegie Hall.
Un chef-d'oeuvre !
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 20 décembre 2005
un jeune prodige
Critique de Lachoute (La Perrière, Inscrite le 8 octobre 2004, 52 ans) - 3 novembre 2004
On pénètre dans le monde magique de la musique ... On découvre le très dur apprentissage du piano et le travail constant que cela demande, on n'a qu'une envie c'est à son tour d'apprendre !
Ce livre est formidable, l'écriture fluide, le personnage très attachant, en un mot à ne pas rater !
Ou comment RESSENTIR la musique
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 24 septembre 2004
Un 5/5 !!!!
Indiscutablement.
Bon l'histoire, vous l'avez lue plus haut, c'est la vie et la progression de Claude rawlings dans et avec la musique.
C'est un livre tendre et vif, triste et enjoué.... On s'attache beaucoup aux personnages, je dirais même que Claude est le moins "aimable" à la limite, puis il a une prise de conscience et là on le plaint de tout son coeur....
Frank Conroy sait raconter la musique, et raconter tout court.
Ce livre VIT. C'est déchirant de l'avoir déjà fini.
Je le conseille très très fortement
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Corps et âme... de Frank Conroy. | 3 | Dirlandaise | 31 mars 2006 @ 19:08 |