La mort d'Olivier Bécaille : Et autres nouvelles de Émile Zola
La mort d'Olivier Bécaille : Et autres nouvelles de Émile Zola
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Nouvelles
Critiqué par Vladquebec, le 30 septembre 2004
(Châteauguay, Inscrit le 23 septembre 2004, 40 ans)
Critiqué par Vladquebec, le 30 septembre 2004
(Châteauguay, Inscrit le 23 septembre 2004, 40 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (12 806ème position).
Visites : 12 926 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (12 806ème position).
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4 nouvelles intéressantes
Dans ce livre, il y a 4 nouvelles : La mort d'Olivier Bécaille, Nantas, L’inondation et les coquillages de M. Chabre. Ces 4 nouvelles brillent par leurs différents styles et messages
Émile Zola a réussi ici un très bon coup.
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Les éditions
-
La mort d'Olivier Bécaille : Et autres pièces de Émile Zola
de Zola, Émile
Librio / librio
ISBN : 9782290336977 ; 0,98 € ; 06/10/2003 ; 130 p. ; Poche -
La mort d'Olivier Bécaille [Texte imprimé], et autres nouvelles Emile Zola
de Zola, Émile
Librio / Librio (Paris)
ISBN : 9782290038529 ; 4,95 € ; 29/08/2012 ; 127 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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un Zola mal connu et talentueux...
Critique de Myrco (village de l'Orne, Inscrite le 11 juin 2011, 75 ans) - 11 août 2013
On connaît effectivement peu les talents de nouvelliste de Zola qui a pourtant écrit nombre de textes courts (contes et nouvelles) victimes de l'ombre projetée de cette œuvre gigantesque que sont les Rougon-Macquart. Et c'est apparemment dommage...
Ce petit recueil de la collection Librio à 2 euros nous en offre ici un échantillon qui révèle à la fois une inspiration aux multiples facettes et une étonnante maîtrise du texte court. Il s'agit d'œuvres de la maturité écrites après 1875 et publiées dans les années 80 alors qu'il était déjà engagé dans la création de son immense fresque.
On y retrouve son écriture très accessible, souvent animée d'un souffle puissant (notamment dans les deux nouvelles centrales "Nantas" et "L'inondation") à laquelle vient s'ajouter ici une construction du récit d'autant plus dynamique qu'elle doit obéir aux contraintes de la forme, chaque histoire captant notre intérêt d'un bout à l'autre.
Outre la curiosité engendrée par la méconnaissance de ce volet de l'œuvre, j'avais été interpelée par le thème de la première nouvelle "La mort d'Olivier Bécaille" en ce qu'il rejoignait une angoisse profonde et personnelle: être enterrée (ou brûlée ) encore vivante. Néanmoins, le choix de raconter l'expérience vécue à la première personne, s'il la rend plus réaliste atténue l'effet d'angoisse en accréditant d'emblée l'hypothèse d'un après.
La seconde "Nantas», plus proche de la veine de certains romans des Rougon-Macquart nous raconte l'ascension prodigieuse d'un fils de maçon dévoré d'ambition. Là encore, j'oserai émettre quelques réserves quant à la crédibilité à la fois des circonstances qui en permettront le déclenchement et du dénouement.
A noter que les deux mettent en avant au final un aspect sympathique et attachant qu'est celui de la valorisation de l'amour au détriment de son égoïsme personnel ou du pouvoir et de l'argent.
"L'inondation" inspirée d'un fait réel - à savoir la plus terrible crue que la Garonne ait connue de mémoire d'homme en 1875 - à mon goût la plus réussie, la plus poignante, la plus dramatique, illustre avec brio le combat impuissant de l'homme contre la nature. Zola a su avec un remarquable talent, de rebondissement en rebondissement, entretenir et relancer la tension, maintenir l'espérance...
Quant à la dernière, dans un registre cette fois très léger, "Les coquillages de Monsieur Chabre", elle nous transporte sur la côte bretonne, près de Guérande. C'est une histoire de vieux barbon (pour l'époque) naïf cocufié qui ne manque pas de sel! Zola s'y révèle tout autant à l'aise et ses descriptions de la nature et des villages ou encore de la pêche à la crevette nous donnent envie à nous aussi, c'est vrai, d'aller y faire un tour pour respirer l'air de la mer et s'y gaver de coquillages !
Ce petit recueil de la collection Librio à 2 euros nous en offre ici un échantillon qui révèle à la fois une inspiration aux multiples facettes et une étonnante maîtrise du texte court. Il s'agit d'œuvres de la maturité écrites après 1875 et publiées dans les années 80 alors qu'il était déjà engagé dans la création de son immense fresque.
On y retrouve son écriture très accessible, souvent animée d'un souffle puissant (notamment dans les deux nouvelles centrales "Nantas" et "L'inondation") à laquelle vient s'ajouter ici une construction du récit d'autant plus dynamique qu'elle doit obéir aux contraintes de la forme, chaque histoire captant notre intérêt d'un bout à l'autre.
Outre la curiosité engendrée par la méconnaissance de ce volet de l'œuvre, j'avais été interpelée par le thème de la première nouvelle "La mort d'Olivier Bécaille" en ce qu'il rejoignait une angoisse profonde et personnelle: être enterrée (ou brûlée ) encore vivante. Néanmoins, le choix de raconter l'expérience vécue à la première personne, s'il la rend plus réaliste atténue l'effet d'angoisse en accréditant d'emblée l'hypothèse d'un après.
La seconde "Nantas», plus proche de la veine de certains romans des Rougon-Macquart nous raconte l'ascension prodigieuse d'un fils de maçon dévoré d'ambition. Là encore, j'oserai émettre quelques réserves quant à la crédibilité à la fois des circonstances qui en permettront le déclenchement et du dénouement.
A noter que les deux mettent en avant au final un aspect sympathique et attachant qu'est celui de la valorisation de l'amour au détriment de son égoïsme personnel ou du pouvoir et de l'argent.
"L'inondation" inspirée d'un fait réel - à savoir la plus terrible crue que la Garonne ait connue de mémoire d'homme en 1875 - à mon goût la plus réussie, la plus poignante, la plus dramatique, illustre avec brio le combat impuissant de l'homme contre la nature. Zola a su avec un remarquable talent, de rebondissement en rebondissement, entretenir et relancer la tension, maintenir l'espérance...
Quant à la dernière, dans un registre cette fois très léger, "Les coquillages de Monsieur Chabre", elle nous transporte sur la côte bretonne, près de Guérande. C'est une histoire de vieux barbon (pour l'époque) naïf cocufié qui ne manque pas de sel! Zola s'y révèle tout autant à l'aise et ses descriptions de la nature et des villages ou encore de la pêche à la crevette nous donnent envie à nous aussi, c'est vrai, d'aller y faire un tour pour respirer l'air de la mer et s'y gaver de coquillages !
Zola novelliste
Critique de Jemangeleslivres (, Inscrite le 25 mai 2004, 51 ans) - 17 janvier 2005
On connaît Zola le génial romancier, beaucoup moins Zola le conteur. Il s'est pourtant essayé au genre -difficile- de la nouvelle avec talent, comme en témoigne "La mort d'Olivier Bécaille". Quatre histoires brèves sont regroupées sous ce titre et permettent de découvrir Zola sous un angle nouveau. Si l'écriture reste classique ( pas de doute, c'est bien du Zola...condensé! ) la surprise naît malgré tout, de la variété de tons utilisés par l'écrivain: on rit -jaune- devant l'épouvantable aventure d'Olivier Bécaille, on est fasciné par le destin de Nantas, jeune "Rastignac" éperdu d'amour, on frémit d'horreur et de compassion devant la tragédie du petit village envahi par les eaux, enfin on s'amuse franchement de la lubie de Monsieur Chabre pour les coquillages...
La palette de Zola semble si large et le plaisir est si grand qu'on regrette simplement qe le recueil ne comporte que quatre nouvelles. Les amateurs du genre se régaleront...et les autres aussi.
La palette de Zola semble si large et le plaisir est si grand qu'on regrette simplement qe le recueil ne comporte que quatre nouvelles. Les amateurs du genre se régaleront...et les autres aussi.
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