Le cerveau bilingue
de Albert Costa

critiqué par Colen8, le 12 août 2022
( - 83 ans)


La note:  étoiles
Avancées linguistiques
Que les familles de binationaux se rassurent : si chacun des parents s’adresse dans sa langue maternelle dès la naissance de l’enfant, celui-ci de facto bilingue n’accusera aucun retard à l’acquisition du langage sur un enfant de famille monolingue. Ce résultat des expériences du neuro-psycho-linguiste universitaire confirmé par les uns reste malgré tout controversé par les autres.
Les tenants du bilinguisme mettent en avant une plasticité supérieure ayant pour effet de retarder par exemple les signes de maladie neurodégénérative, de faciliter le multitâches, de mieux contrôler les fonctions exécutives. Les locuteurs bilingues auraient tendance à prendre des décisions plus émotionnelles dans leur langue maternelle, plus rationnelles dans leur seconde langue.
Les chercheurs sont peu enclins à tester des hypothèses en suivant l’évolution du bilinguisme sur des sujets leur vie durant en dépit des immenses progrès apportés par l’imagerie fonctionnelle du cerveau. Et il reste tant à apprendre, tant à comprendre sur sa structure chimio-électrique, les zones cérébrales impliquées par telle ou telle fonction, les signaux et les échanges qui s’y propagent.