2 avis négatifs sur 3, cela exite ma curiosité. Je vais lire le livre. De toute façon, Messadié me plaît. Il cherche à humaniser les "théories" de l'Eglise.

Le prolifique auteur de "L'homme qui devint Dieu" nous propose une vision du retour du Christ parmi les hommes. Une histoire insensée ?

Sans me prononcer sur le fond "théologique de l'affaire", Messadié a choisi la voie de la facilité. Compte tenu des formidables enjeux politiques et économiques en cause, il serait fort surprenant qu'il soit si simple de réconcilier les chrétiens et les islamistes, d'établir la paix et la charité comme mode de vie et de provoquer le renoncement aux veaux d'or de notre civilisation moderne. Rappelons-nous sa première visite, on m'a dit qu'il ne l'avait alors pas eu facile. À mon sens, les choses n'ont guère changées… sinon en pire.

Mais avec cette fable, Messadié en profite pour revenir sur certains concepts, abordés dans "L'homme qui devint Dieu" et "Jésus de Shrinagar", qui lui sont cher : la filiation de Jésus avec Dieu, l'interprétation des évangélistes, le dogmatisme érigé en système et l'essence du message d'amour divin. Concepts qui jettent un éclairage fort intéressant sur cette vieille histoire.

J'aurais cependant apprécié que Messadié travaille un peu plus fort, son histoire n'en aurait été que plus crédible.

Ce n'est pas le premier ouvrage de Gérald Messadié sur le sujet, loin s'en faut. Mais là, il a fait très fort. A l'heure des thrillers religieux façon Da Vinci Code dont la mode fut lancée par le Nom de la Rose, Messadié imagine le retour du Messie face à l'humanité. Celle des intégristes pakistanais et afghans, celle des athées européens, celle des bigots protestants américains, celle enfin qui se tape dessus joyeusement par race et religion interposées. Que ferait Jésus de Nazareth s'il revenait aujourd'hui ? Et puis quel Jésus ? Celui qui a vraiment existé ou celui des évangiles ? Et pourquoi reviendrait-il parmi nous ? Pour accomplir le miracle dont nous rêvons tous. Suite dans ce très beau roman paru l'hiver dernier. Il est toujours temps de l'ouvrir.

Ce livre est navrant du début à la fin.

Le titre est d'une banalité déconcertante et de plus illustré par une couverture à la limite du ridicule.

Quant au "roman"... mieux vaut s'accrocher. Ni science, ni fiction mais plutôt une suite de banalités idiotes.

On lit ce livre jusqu'à la fin uniquement pour savoir jusqu'où l'auteur osera aller.
Et il y va, sans complexe.

Je me suis surpris à rire, tant certains passages sont d'une insupportable imbécillité.

La quatrième de couverture parle d'une "fresque philosophique" : inquiétant de mêler la philosophie à cet écrit qui ne mérite même pas le titre de roman.

A fuir ou à lire pour ceux qui veulent absolument connaître le fin du fin dans l'écrit bâclé.

On avait eu le Da Vinci Code (ridicule mais commercialement construit), on a maintenant le dernier Messadié.

Au secours, le message de Jésus vaux mieux que cette pantomime.