À l'ombre du baobab
de Alexandra Fuller

critiqué par Jfp, le 18 décembre 2022
(La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)


La note:  étoiles
une famille formidable
Suite (et fin ?) de la chronique tenue par cette écrivaine douée, brouillonne mais sachant nous tenir en haleine avec les mille et une mésaventures de cette famille déjantée, voguant à travers une Afrique orientale en pleine reconstruction après la fin des régimes blancs racistes qui succédèrent à la colonisation anglaise. Dans "À l’ombre du baobab", l’auteure parle de la fin de vie de son père, mort dans un hôpital de Budapest à l’occasion d’un séjour touristique dans ce qu’il appelait, avec son humour très particulier, le "Paris du pauvre". Toute la famille s’est réunie à son chevet, l’auteure elle-même, venue de son lointain Wyoming, sa "très chère" sœur cadette, Vanessa, venue d’Afrique, et madame sa mère, abstinente pour un temps et totalement désemparée. Les souvenirs, bons ou mauvais, affluent, amertume et humour faisant bon ménage dans ce roman bien dans la ligne des précédents opus d’Alexandra Fuller…