La Dame de pique et autres nouvelles de Alexandre Pouchkine
(Pikovaâ dama)
Catégorie(s) : Littérature => Russe , Littérature => Nouvelles
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Quel délice!
Ah ce fameux Pouchkine, le premier auteur du renouveau de la littérature russe (auteur dire le premier auteur vraiment russe), l'ami de Gogol ou le poète parti trop tôt...
Les nouvelles de ce roman sont très courtes mais d'une grande force évocatrice, Pouchkine est un maitre du fantastique qui manie l'ironie comme Gogol, et peut devenir tragique comme Shakespeare.
C'est tout simplement à lire, car une histoire de quelques pages reste gravée dans la mémoire comme certains longs romans.
Pouchkine, à l'esprit vif comme Wilde, retranscrit à merveille ses bons mots dans ses courtes nouvelles...
Les éditions
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La Dame de pique et autres nouvelles [Texte imprimé] Pouchkine trad. nouvelle et préf. de Dimitri Sesemann commentaires et notes de Georges Philippenko
de Pouchkine, Alexandre Philippenko, Georges (Editeur scientifique) Sesemann, Dimitri (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253039273 ; 3,40 € ; 01/03/1989 ; 190 p. ; Poche -
La dame de pique [Texte imprimé] Alexandre Pouchkine trad. de Prosper Mérimée, J.-N. [i.e. J.-M.] Chopin
de Pouchkine, Alexandre Mérimée, Prosper (Traducteur) Chopin, Jean-Marie (Traducteur)
Librio / Librio (Paris).
ISBN : 9782277300748 ; 2,00 € ; 01/01/1999 ; 123 p. ; Relié -
La dame de pique [Texte imprimé], nouvelle Alexandre Pouchkine traduite du russe par André Markowicz
de Pouchkine, Alexandre Markowicz, André (Traducteur)
Actes Sud / Babel (Arles)
ISBN : 9782742783861 ; 7,45 € ; 08/02/2012 ; 58 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (8)
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Trois, sept, as!
Critique de Sissi (Besançon, Inscrite le 29 novembre 2010, 54 ans) - 7 mars 2012
La cupidité d'Hermann le mènera à sa perte, et la vieille comtesse Pétrovna Golitsyna, en prêtresse du jeu, révèlera son côté maléfique.
Dans un style qui relève plus, il est vrai, du langage de théâtre que de celui du roman, Pouchkine nous plonge dans l'univers des cercles de jeu, de l'ambition, de l'hypocrisie...et de la folie.
"La dame de pique" d'Alexendre Pouchkine
Critique de EmileZola (, Inscrite le 7 mars 2010, 31 ans) - 7 mars 2010
J'ai trouvé l'histoire très simple à comprendre, peut-être même un peu trop .
Dans l'édition que j'avais, certains lieux et noms de personnages n'apparaissaient pas et étaient légendés par des astérisques, j'ai trouvé ça très gênant pour comprendre à quel personnages nous avions affaire.
Les lieux n'étaient pas assez décrits à mon goût, et l'histoire peu développée.. malheureusement.
Venant d'un auteur aussi connu et dévoué à ses écrits, j'ai eu énormément de déception en découvrant l'histoire.
Par contre les autres nouvelles sont vraiment bien .. Ma préférée: " Le coup de pistolet", intrigue, suspens etc... sont au rendez-vous .
A lire cependant car les opinions sont partagées..
Dans une autre version, la traduction de Prosper Mérimée
Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 28 décembre 2009
C’est lors d’un stage sur les addictions provoquées par les jeux, en particulier ceux dits de hasard et d’argent, que l’on nous a conseillé de lire certains ouvrages traitant du jeu. Il s’agissait, très souvent, de romans et non d’essais, un peu comme si les romanciers avaient osé en révéler plus que les psychologues. Pouchkine, Dostoïevski, Zweig ou Lehmann se retrouvaient ainsi sur ma table de nuit. Je suis déjà venu vous parler d’un premier Zweig, « Le joueur d’échecs », me voici maintenant avec cette nouvelle de Pouchkine !
Un romancier peut tout se permettre, à condition qu’il arrive à transporter son lecteur dans son univers. Dans le cas présent, Alexandre Pouchkine nous piège deux fois. Une première fois en nous apportant, servi sur un plateau d’argent, un beau militaire qui sait résister au jeu, contrairement à tous ceux qui l’entourent.
Nous sommes au dix-neuvième siècle, à Saint-Pétersbourg. Tout ce que la ville compte de riche et d’aisé joue. Même les plus modestes n’hésitent pas à tenter leur chance. Hermann, lui, est un officier sans aucune fortune mais qui résiste face au jeu. Pourtant, il passe des heures et des heures à regarder les autres jouer et perdre. Le jeu ne le laisse pas indifférent. En fait, une de ses phrases résume sa philosophie :
« Le jeu m’intéresse mais je ne suis pas d’humeur à risquer le nécessaire pour gagner le superflu. »
Tout simplement ! Pour le reste, la tentation va naître, doucement, de façon imperceptible, et va l’entrainer dans une affaire dramatique. Le premier piège de Pouchkine se referme. Le non joueur deviendra, à un moment particulier, joueur ce qui entrainera sa chute…
Si l’histoire en était restée là, ce serait le simple destin d’un joueur, pas la grande nouvelle de Pouchkine. Ce qui est intéressant c’est le passage d’une nouvelle sociale à une nouvelle fantastique… Les dernières pages, lorsque Hermann sombre dans la folie, sont fortes et prenantes…
« La vieille ? s’écria-t-il épouvanté. »
Ce ne pouvait être qu’un coup de la vieille ! Il faut dire que la pauvre en avait vu de toutes les couleurs avec lui. Il avait réussi à extorquer le secret des cartes, la martingale absolue, celle qui rend riche à coup sûr… Mais comment s’y est-il pris pour saisir ce secret que d’autres avant lui avaient cherché à obtenir mais en vain…
« Ah ! C’est là le diable ! Elle avait quatre fils dont mon père était un. Tous les quatre furent joueurs déterminés, et pas un seul n’a pu lui tirer son secret, qui pourtant leur aurait fait grand bien et à moi aussi… »
Tomski raconte son histoire mais c’est Hermann qui en sera finalement la victime…
Je me dois de vous préciser que j’ai lu La dame de pique traduite par Prosper Mérimée alors qu’il existe de nombreuses autres traductions dont une d’André Gide. Mais, je n’ai pas fait encore de comparaison… faute d’avoir lu les autres !
Pouchkine est un poète russe qui aura un destin étonnant. Emporté très tôt par une mort violente à moins de quarante ans, à la suite d’un duel pour affaire de « fesses »… Pourtant, tous les écrivains russes lui sont redevables et l’avouent franchement comme Gogol : « Avec lui, c’est la joie suprême de ma vie qui a disparu. »
Piotr Ilitch Tchaïkovski a eu envie de créer un opéra sur ce thème. C’est son frère Modeste qui a écrit le livret et la première a été jouée en 1890 au théâtre Mariinski de Saint Petersbourg. Vous n’aurez probablement pas la chance d’y aller pour voir cet opéra mais une chance vous est donnée d’aller à Lyon pour une magnifique série de représentations de cet opéra de Tchaïkovski. La direction musicale sera confiée au chef russe Kirill Petrenko et la mise en scène à Peter Stein. Ce sera les 2, 4, 9, 16 et 21 mai prochain. La séance dure environ 4h00 de bonheur et j’espère que comme moi vous craquerez pour faire honneur à cette production de l’opéra de Lyon qui fait des efforts pour être au niveau le plus haut…
Pour réservation à l’opéra de Lyon :
www.opera-lyon.com
A lire pour Doubrovski
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 26 août 2009
Deux nouvelles à la qualité inégale. J'ai trouvé "La dame de pique" trop simpliste, avec des personnages et des ressentis trop peu développés, assortie d'une fin abrupte qui m'a déçu.
La seconde, "Doubrovski", est plus consistante et m'a rappelé le style de Dostoïevski.
Certes l'originalité n'est pas de mise dans cette histoire aux accents de Robin Des Bois par moments, mais elle a le mérite de mettre en situation des personnages à l'épaisseur et au charisme importants.
A lire pour "Doubrovski" donc!
Le changement d'Hermann
Critique de LoOvers (, Inscrite le 20 octobre 2008, 29 ans) - 21 octobre 2008
J'ai trouvé ce livre intéressant car il montre que les gens sont influencés par l'argent: dans le livre Hermann a préféré l'argent à l'amour mais n'obtient ni l'un ni l'autre. Ce livre apporte donc une morale. par contre j'ai trouvé la lecture difficile car l'auteur emploie un vocabulaire ancien, des expressions de jeux et des noms Russes
Belle découverte
Critique de Cafeine (, Inscrite le 12 juin 2007, 50 ans) - 13 juillet 2008
De l'humour, du fantastique, de l'ironie, du drame, de la vie...
Pouchkine semble prendre un grand plaisir à écrire des histoires, le mien a été encore plus grand à le lire.
Mes a priori sur les auteurs russes étaient tels que chaque page dévorée, la fébrilité à chaque page tournée me faisait sourire.
Son écriture m'est apparue très actuelle, là impossible de dire si cela vient de l'auteur ou de la traduction...
Ces 5 nouvelles auraient été écrites à raison d'une par jour, je les ai trouvées époustouflantes, rythmées, pétillantes, il nous accroche et ne nous lâche plus.
Lues les unes à la suite des autres, aucune lassitude. Il existe une hypothèse selon laquelle l'auteur aurait pu jouer avec les récits de Belkine à un "j'ai voulu essayer si..."ce qui donne un ensemble d'une étonnante diversité tant dans le fond que dans la forme. J'ai envie d'y croire et de trouver dans cette rapidité d'exécution le clin d'œil espiègle d'un enfant malicieux.
Difficile de faire transparaître le plaisir que j'ai pu prendre tout au long du livre, au fil des pages ; alors pour terminer juste dire que si vous avez autant de difficulté que j'en ai eu à imaginer me plonger dans la littérature russe, il faut lire Alexandre Pouchkine, mes peurs face à tous ces grands auteurs ont laissé place au désir d'en découvrir d'autres.
Dame noire
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 13 octobre 2006
L’histoire est originale, limite fantastique. Du fantastique qui se tient bien à table et peut faire partie de la tablée des grands.
Un officier russe, apprenant que la grand-mère d’un de ses compagnons d’armes a eu connaissance d’une combinaison imparable qui a permis de gagner des fortunes aux cartes, trouve un moyen détourné de s’introduire dans la maison et d’approcher la grand-mère. Il l’approche tant et si bien qu’il la tue, de manière fortuite dirons-nous, s’approprie la combinaison, qui possède une particularité : il faut la jouer trois fois et s’empresser de l’oublier. Il la joue, une fois … deux fois … (et vous ne croyez tout de même pas que je vais cracher le morceau !)
Il faut la lire. Eh oui ! Ca se lit comme du petit lait (qu’est-ce que je raconte ?) et c’est le genre d’histoire qui se grave dans votre tête. En avant !
heureusement qu'il n'y a pas QUE la dame de pique!
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 1 avril 2006
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