La femme de ménage de Freida McFadden

couverture
La femme de ménage de Freida McFadden
(The Housemaid)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Missef, le 18 janvier 2023 (Inscrite le 5 mars 2007, 59 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (15 393ème position).
Visites : 5 236 

Un cocktail qu'on boit jusqu'à la dernière goutte!

Présentation de l'éditeur :
Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l'école et prépare les repas avant d'aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L'occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : madame Winchester aurait tenté de noyer sa fille il y a quelques années. Heureusement, le gentil et séduisant monsieur Winchester est là pour rendre la situation supportable. Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l'extérieur, il est peut-être déjà trop tard...


Mon avis :
Appâtée par les déjà nombreuses recensions de ce suspense psy, je me suis lancée dans cette lecture avec un mélange d'impatience et de crainte - celle d'être déçue, comme souvent lorsque je lis un thriller.
Pas de déception avec La Femme de ménage. Freida McFadden maîtrise parfaitement son sujet. Elle sait captiver le lecteur du début à la fin en le faisant entrer peu à peu dans la psyché de ses protagonistes et en sachant distiller juste la bonne dose de mystère et d'information. On s'attache au personnage de Millie, jeune femme à la marge qui croit trouver enfin le poste qui va la tirer de ses années de galère et qui bien sûr déchante. Mais on s'intéresse aussi à Nina, son employeuse pour le moins versatile aux antécédents troubles. Et évidemment, à Andrew, le mari que l'on devine tout de même un peu trop beau et gentil pour être honnête.
Un cocktail qui, malgré son apparente banalité, fonctionne remarquablement jusqu'au bout.

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Le chat et la souris

5 étoiles

Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 59 ans) - 29 janvier 2025

Millie, SDF, sans emploi, en liberté conditionnelle après dix ans de prison, répond sans y croire à une petite annonce pour du ménage et garde d'enfant. A son grand étonnement, elle décroche le job accompagné d'un hébergement sur place ! Le rêve. Qui tourne vite au cauchemar tant sa patronne est exigeante, instable, menteuse, etc. La fillette de la maison est à l'avenant : une chipie. Heureusement, il y a le mari, bel homme, compréhensif, apaisant… Alors Millie prend sur elle pour conserver cet emploi et la chambre de bonne. Et puis, il y a le beau jardinier … Mais le cauchemar prend soudain un virage inattendu …

Cherchant un petit polar pour le train, mon choix s'est arrêté sur ce livre (d'un auteur que je ne connaissais pas) au vu des nombreuses bonnes critiques laissées sur un autre site de lecteurs.
Résultat : lu d'une traite, avec quelque intérêt.
D'une traite, car c'est plutôt facile ; le vocabulaire est basique, l'écriture simple et fluide, le récit linéaire (sauf le préambule qui est une analepse), et pour une fois la traduction est à peu près en bon Français - on pardonnera à la traductrice sa méprise entre "maligne" (contraire de bénigne) et "maline" (contraire de nigaud), mais il est vrai que le masculin des deux est "malin", ce qui ne l'est pas, et que, dans sa volonté de nivellement par le bas, l'Académie avalise cette incongruité du parlé actuel !
Avec intérêt, car, même si ce roman ne révolutionne pas le genre, plusieurs rebondissements m'ont surpris (mais je dois être un peu neuneu car je n'ai pas vu venir la plupart d'entre eux). Bien sûr il y a quelques défauts, des répétitions, des maladresses, des improbabilités, etc., mais au final, ce n'est pas plus mauvais qu'un quelconque Chattam, Giebel, Minier, Bussy, Beuglet, et autres bons vendeurs du moment !
Donc pour un long trajet ou une fin de semaine de détente, c'est une option ...

Excellent.

9 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 65 ans) - 20 septembre 2024

LA FEMME DE MENAGE de Freida McFadden "city éditions 2023 - traduit de l'anglais US 2022" 304.- pages

Quand les Winchester, cette famille argentée de new York, engage une femme de ménage tout semble aller pour le mieux.
Mais l'ambiance se dégrade vite. Nina, la maîtresse de maison se montre vite odieuse et notre sympathique Millie (car tel est le nom de la dame de ménage) subit aussi courageusement les frasques de leur petite fille qui s'avère vite être une petite peste.
Le seul être sympathique de ce curieux ménage est le mari, Andrew. Mais cela va-t-il durer ?… Voilà bien la question que l’on se pose tout au long de cette histoire.
Comme je ne lis plus les plats verso il m'a fallu les dernières pages pour comprendre qu'il s'agissait d'un thriller dit psychologique.
J'admire le travail de l'auteure qui a réussi dans un style parfait et de petites touches parcimonieuses à envoyer le lecteur balader dans tous les sens sans comprendre à aucun moment la faille.

Je sors ébloui de cette lecture envoûtante, rondement ficelée et la recommande chaudement.

Quand une auteure sait utiliser les ingrédients d’un suspense psychologique

8 étoiles

Critique de Reginalda (lyon, Inscrite le 6 juin 2006, 58 ans) - 30 juillet 2023

Enfin un thriller psychologique que je termine sans me dire : « Tout ça pour ça ! », avec la sensation de retournements de situation artificiels et trop invraisemblables, même quand on est prêt à accepter un peu d’improbable. Outre que les surprises y continuent jusqu’au bout sans être tirées par les cheveux, « La Femme de ménage » tient le lecteur par une qualité rare : le fait que pendant une bonne partie du roman, rompu à ce genre de livres, il cherche l’indice qui lui donnera la clef et ne parvient jamais à la trouver. Il aura beau soupçonner tantôt l’une, trop méchante, tantôt l’autre, trop sympathique, il échoue à trouver comment franchir le mur opaque auquel il se heurte. Et c’est, à mon sens, précisément ce qu’on recherche quand on ouvre un livre relevant de ce genre de littérature.
Une prouesse assez rare pour être signalée aux amateurs de suspense psychologique. Le tome 2 est paru en VO, il fera partie ma PAL dès qu’il sera traduit.

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