Askja
de Ian Manook

critiqué par Tistou, le 15 février 2023
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Islande, encore, avec Kornelius Jakobson
Kornelius Jakobson, second opus. On aurait pu croire, à la lecture de Heimaey, que Jacques Soulniz, ce Français de retour sur ses traces de jeune adulte, en était le héros, mais voilà que Ian Manook nous propose Askja où l’on retrouve l’inspecteur Kornelius Jakobson. Celui qui avait mené l’enquête, islandaise, des mésaventures de Jacques Soulniz. Cette fois, c’est Kornelius Jakobson qui apparait comme héros central du roman.
Ce sont des affaires bien mystérieuses qui occupent notre inspecteur puisqu’il s’agit d’enquêter sur ce qui apparait comme des assassinats de jeunes femmes, au centre de l’Islande dans le désert volcanique de l’Askja, mais dont les cadavres sont introuvables ou ont disparus entre leur découverte et le démarrage de l’enquête.
Il n’y a que des personnages bizarres dans ces affaires bizarres qui vont se révéler de sérieuses manipulations. Comme si les descendants des trolls et fées d’Islande s’étaient donnés rendez-vous à Askja pour faire tourner en bourrique l’imposant Jakobson …
On a quand même l’impression, que ce soit avec « Yeruldelgger » en Mongolie, ou « Kornelius Jakobson » en Islande, que Ian Manook prend un malin plaisir à tisser des polars pour mieux exprimer l’amour du pays concerné. L’aperçu donné sur l’Islande via Heimaey et Askja est très tentant. Et très différent des impressions ressenties à la lecture d’auteurs autochtones tels Jon Kalman Stefansson ou Arnaldur Indridason. Le filtre de la non-appartenance au pays, de celui qui découvre un lieu ?
Quoi qu’il en soit, le lecteur également prend du plaisir à ces lectures, à celle d’Askja ici en particulier.