Cycle de Fondation (Le), tome 03 : Fondation de Isaac Asimov
(Foundation)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 40 avis)
Cote pondérée : (250ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
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Au Début de la SF il y avait ... la Fondation
J'ai toujours eu quelque difficulté à apprécier les récits de science-fiction datant d'avant les années 70, tant le " futur " qui est présenté paraît improbable à la lumière des technologies actuelles.
Asimov fait largement exception à cette règle. Dans " Fondation " et " Fondation et Empire ", Asimov relate une véritable histoire à suspens dans un futur à la fois réaliste et original. Ce n'est pas pour rien qu'il est considéré comme un maître à penser en la matière. Sa vision est terriblement intelligente (la théorie de la psycho-histoire est fascinante), et puise son énergie à la source de la raison humaine : prospérer, progresser, dominer, organiser... tous ces éternels objectifs y sont illustrés à l'extrême.
Le monde de la Fondation est vertigineusement grand et complexe, et pourtant on y retrouve les sentiments humains les plus basiques, les plus élémentaires, et l'on comprend que, quelles que soient les technologies dont nous nous entourons, ce sont toujours nos instincts fondamentaux qui nous dirigent.
Mmmh je m'emporte... Que cela ne vous fasse pas oublier que, en plus d'être clairvoyant, les deux premiers tomes du cycle de Fondation constituent un excellent divertissement. Par ailleurs, ils peuvent être lus indépendamment des autres ouvrages du cycle.
Les éditions
-
Fondation [Texte imprimé] Isaac Asimov trad. de l'américain par Jean Rosenthal
de Asimov, Isaac Rosenthal, Jean (Autre)
Gallimard / Folio. Science-fiction.
ISBN : 9782070415700 ; 7,50 € ; 11/10/2000 ; 251 p. ; Broché
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Passionnant
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 25 mai 2024
Certes, comme l'on déjà relevé d'autres critiques, le manque de femme est criant car que ce soit du côté politique, scientifique ou économique ce n'est que des hommes partout et même si j'ai apprécié le fait que cela se déroule sur un temps long et qu'il y ait un renouvellement des protagonistes, on quitte quand même certains personnages avec regret. J'ai également été un petit peu moins conquis par la partie concernant les marchands que je n'ai pas trouvé aussi palpitante que les autres mais cela n'enlève rien aux qualité globales du roman.
A l’exception de quelques points, ce livre a donc plutôt bien vieilli et pour de la science-fiction c'est loin d'être facile mais il faut reconnaître aussi qu'Asimov a été malin car sa force vient surtout de la puissance de son concept et de son histoire qui tient bien en haleine plutôt que de la vision d'un futur qui peut être vite dépassé. En tout cas j'ai beaucoup aimé me plonger dans ce roman et je comprend mieux désormais pourquoi il est désormais considéré comme une référence incontournable.
Fondation, on y est !
Critique de Stitch (, Inscrit le 18 octobre 2013, 36 ans) - 21 septembre 2023
La route a été longue depuis les robots pour en arriver jusqu’ici… mais ça y est ! La psychohistoire, le fantasme de Bailey, a été mise au point, et prévoit la fin de l’Empire ainsi que son renouveau, avec une période barbare et sauvage de mille ans entre les deux.
C’est donc ces mille ans que nous allons traverser, au rythme des crises que Hari Seldon a pu prédire, et l’on assiste à leur résolution par les dirigeants de l’époque, qui prient pour ne pas s’écarter de la route que Seldon avait prévue pour la restauration de l’Empire, et ce malgré de nombreux ennemis.
Le roman embrasse davantage les situations et contextes politique et militaire face au mysticisme, et donc c’est vrai que ça me parle un peu moins. Ceci dit, j’ai été surpris de me prendre au jeu et de suivre les différentes problématiques jusqu’à leur résolution. Il faut dire que le roman est habité de personnages forts et hauts en couleurs, qui parviennent à nous entraîner avec eux
J’ai trouvé particulièrement succulent cette manière de mêler science et religion, ainsi que le discours qui l’accompagne. Je n’en dirai pas plus, mais c’est finement génial
J’aurai peut-être préféré un autre procédé de narration : j’imagine facilement un roman divisé en 2 histoires parallèles, d’un côté on suivrait Seldon en train de prédire l’avenir, et de l’autre on verrait les événements se produire (ou pas !). Je pense que cela aurait été sympa, mais c’est pure liberté et exercice de style de ma part…
Quoi qu’il en soit, j’attends de voir les prochaines crises que va traverser l’Empire, et son fameux renouveau, même si j’ai déjà quelques idées
Bref, affaire à suivre !
Ma note : 15/20.
Bonne lecture !
Alors c'est ça fondation ?
Critique de Soup34 (, Inscrit le 30 septembre 2007, 44 ans) - 23 avril 2020
Je suis très amateur de SF et j'y allais vraiment avec entrain.
Début de l'histoire: je suis captivé. La description de la psycho-histoire, Hari Seldon. Tout ça m'a emballé.
Puis on passe à la deuxième partie. Trente ans plus tard. De nouveaux personnages inconnus, des magouilles politiques. Tout devient incompréhensible. Et tout le reste du livre est comme ça. On ne s'attache pas aux personnages. On ne comprend rien à l'histoire.
Je me suis vraiment forcé mais là je suis déçu.
super prenant
Critique de Glad01 (, Inscrit le 28 mars 2015, 44 ans) - 31 mars 2015
Nous sommes à ce stade du récit au tout début du premier roman, qui en comptera quatre suivant.
Le voyage est intersidéral, bienvenue dans l'espace infiniment grand !
Fascination de la psychohistoire
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 7 mars 2015
Après lecture de ce premier tome, je me suis dirigées tout naturellement sur CL et je m'aperçois qu'il existe deux tomes avant celui que j'ai lu. Décidément, il faut connaître une partie de la biographie de Isaac Asimov pour s'y retrouver. Et cela, pour ma part, rend encore plus fascinant cette fondation.
Fascinant est le mot juste pour définir cette lecture, la psychohistoire de Hari Seldon est la clef de ce succès. J'ai tout de même eu quelques difficultés pour me retrouver dans tous ces personnages. Il n'est pas tout à fait facile de se les mémoriser ni de s'y attacher car ils manquent un peu de profondeur. On sent que Isaac Asimov voue une parfaite passion pour la fondation et son avenir mais a un petit peu boudé la psychologie des ces personnages.
Néanmoins, la fondation est une lecture précieuse, on la savoure et on sent qu'on possède entre les mains un livre de haute qualité.
Les débuts d'un classique.
Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 28 novembre 2014
Un classique extraordinaire
Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans) - 27 juillet 2014
Asimov était vraiment quelqu'un d'exceptionnel pour arriver à concilier des intrigues passionnantes (et sans incohérences, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'autres écrivains de SF) et un fil conducteur global (une histoire de l'humanité "galactique) qui lie toute son oeuvre.
Fabuleux.
Anthologique !!!
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 20 avril 2014
Ce tome inaugural est une vraie réussite : Hari Seldon, sa Fondation, la psychohistoire, Trantor, l'Empire, on ne saurait suffisamment dire à quel point "Fondation" est une date dans l'histoire du genre. Une intrigue politique et futuriste absolument dantesque, il faut un peu s'accrocher parfois (et encore !), mais on ne regrette pas le voyage. La remarque de la précédente chronique complémentaire est juste, ceci dit : peu de femmes, quasiment aucune, dans ce premier roman ; mais Asimov se rattrapera par la suite !
Où sont les femmes ?
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 15 février 2014
Pour s’affranchir des distances sidérales (la Voie lactée ne fait pas moins de 60000 années-lumière de long) Asimov invente l’hyperespace capable de faire voyager l’homme plus vite que la lumière. « […] Il était possible de parcourir la Galaxie d’un bout à l’autre en une fraction de seconde à peine. » Pour y parvenir l’homme a atteint un très haut niveau de connaissance. Mais alors pourquoi utilise-t-on encore l’énergie nucléaire, le pétrole et le charbon ? Et pourquoi l’espérance de vie des hommes ne dépasse pas 80 ans ?
Le roman est une suite d’intrigues politiques répétitives dont l’enjeu est le pouvoir. Peu d’action, peu de rebondissements, peu de suspense. Asimov ne fait jamais durer une situation. Finalement le roman d’Asimov pourrait se dérouler aujourd’hui ou il y a 2000 ans. La femme est la grande absente de ce tome 1. Aucun personnage secondaire féminin, et même aucune référence à la gent féminine autre qu’à la page 202.
Pour Star Wars George Lucas s’était inspiré de Fondation sur le plan politique et technologique, en y ajoutant des ingrédients indispensables : passions humaines, amour, bagarres, humour...
L’écriture est rapide, précise et claire mais, à l’image du roman, elle manque cruellement de lyrisme et de passion.
Splendide
Critique de Ace64 (Arcangues (près de biarritz), Inscrit le 4 août 2012, 27 ans) - 4 août 2012
Ma critique:Que vous aimiez la science-fiction ou pas, lisez cette série. Elle est simplement splendide. Mélange d’enquête policière, quête fantastique .Asimov a écrit ici une série captivante.
Le livre Fondation, — du cycle de Fondation 1 — comporte les cinq écrits originaux d'Asimov sur la genèse et les premières interventions de cette organisation. La première partie de cinquante six pages est proprement sublime, par les promesses qu'elle suscite. Intitulée les psychohistoriens, elle dévoile la théorie de Seldon et amorce le début de la Fondation sur Trantor, capitale d'Empire.
Plus ou moins inculpé, par un tribunal tout dévoué aux séides de l'Empereur, notre savant sauvera sa Fondation en acceptant l'exil de tous ses disciples sur Terminus, la planète la plus éloignée de la capitale.
Quelques siècles plus tard, après avoir dominé l'Empire la même Fondation en suivra les mêmes détestables chemins. Fort heureusement, une seconde Fondation, créée aussi par Seldon interviendra pour éviter la catastrophe.
(On a fait cette critique à plusieurs. il n'y a pas de copier coller!!!)
Politique...
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 29 mars 2012
Mais il me semble que j'arrive à dessiner l'auteur rien qu'en le lisant. Je peux me tromper bien sûr, parce que je n'ai lu que deux de ses livres, mais il me semble que :
- il n'est pas très fort pour les descriptions. A aucun moment on décrit un personnage.
- il n'est pas très à l'aise avec les femmes. Je dis ça pour m'amuser, je n'en sais rien en fait, mais je ne peux m'empêcher de penser que dans ce livre, il n'y a aucun personnage féminin (sinon la femme du Commodore qu'on ne voit que très brièvement), et ça manque beaucoup.
- Ses personnages ne sont pas du tout attachants. Mais quand même, leur fonctionnement psychologique n'est pas dénué d'intérêt. Cependant ils se ressemblent entre eux. Ils sont tous très intelligents. Dans ce monde, même les dindons ont des capacités cérébrales hors-normes.
- il n'est pas très fort pour faire durer le suspense. En effet, on ne peut pas éprouver de suspense, parce que tout va très vite... Asimov ne fait jamais durer une situation, il passe tout de suite au vif du sujet, à la clé des problèmes.
ça manque, je trouve, de longueur. En fait, à chaque chapitre on saute un demi-siècle, d'accord. C'est un choix de l'auteur. A chaque sous-chapitre, on passe directement à un évènement ou une discussion-clé. Asimov ne nous laisse pas le temps de suivre l'action, parce qu'aussitôt qu'on apprend que quelque chose va se faire, cette chose est déjà faite... C'est un choix de l'auteur aussi. Il ne veut pas qu'on s'ennuie. D'accord. Mais ce type de récit est difficile à suivre et un peu de description et de suspense nous ferait respirer un peu, ça ne pourrait être que bénéfique... En fait, ça m'empêche de savourer l'histoire comme j'ai savouré Harry Potter, ou Les Piliers de la Terre par exemple (ce dernier livre parle aussi beaucoup de politique, mais d'une façon plus aérée)
En fait, Asimov, on le comprend, son truc, c'est la politique, la géopolitique, et la psychohistoire. Tout ça en condensé. Ce livre est un livre d'histoire. Compact, complet, qui ne s'attarde sur rien, comme un manuel d'histoire. Son truc, c'est les relations entre deux états, leur dégradation ou leur renforcement. Son truc, c'est décrire la façon dont les personnages puissants se font des pieds-de-nez entre eux.
Alors, maintenant que j'ai fini pour les défauts, passons aux qualités. Parce que cette œuvre, souvent considérée comme la numéro 1 pour tout amateur de science-fiction, en possède une foule. D'abord, l'intelligence. Tout ce qui est écrit est très intelligent et on y voit plus clair sur les tensions géopolitiques de notre propre monde après ça. Ensuite, l'originalité. Je n'aurai jamais pensé à un scénario pareil. Ensuite, le dynamisme du récit. On ne s'ennuie pas. Sauf peut-être si on n'aime pas la politique (là c'est sûr, ce bouquin devient un assommoir). Enfin, l'humour ("pour lui, le meilleure moyen de casser une noix, c'est de tirer un coup de fusil atomique dessus, vous comprenez..." chapitre 3, II ).
Bon, un bon livre pour garçons, avec un style original et une histoire très lucide.
Une époque, c'est tout !
Critique de Micheleff (, Inscrit le 19 août 2010, 82 ans) - 4 février 2012
Et qu'il ne faut pas relire = pourquoi abîmer ses souvenirs ?
En outre je soupçonne ce cycle magistral d'avoir mal vieilli et de ne plus éveiller ces merveilleuses impressions qu'il m'a procuré et que je ne saurais pas verbaliser à mon petit fils...
Célèbre mais très surestimé
Critique de Eric Eliès (, Inscrit le 22 décembre 2011, 50 ans) - 22 décembre 2011
L'Alpha
Critique de Shintracteur (, Inscrit le 14 mars 2011, 42 ans) - 28 mars 2011
Scénario ingénieux, tortueux mais qui, paradoxalement nous pousse à vouloir en savoir toujours plus, on se plait à découvrir un univers sous toutes ses coutures à travers le temps. Un voyage qui inspirera de nombreux auteurs, réalisateurs et scénaristes, devançant d'une année lumière les Star Trek et autres Starwars. Mais le meilleur se trouve au tome 2.
Un peu trop mou
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 14 juin 2010
Bon, je fus malheureusement "gêné" dans ma lecture par quelques anachronismes avec le roman précédent (l'aube de Fondation, qu'il est préférable de lire après quand on lit ces livres pour la première fois).
De plus, j'avoue que cet histoire par saut historique m'a un peu lassé sur la fin, alors que j'en gardais un très bon souvenir (sûrement à cause des romans suivants). Mais l'ensemble est très bien construit et suivre l'Histoire de la Fondation est vraiment intéressant. Il est clair que pour Asimov, le personnage principal de ce roman est la Fondation, qui va vivre des événements plus ou moins tragiques, guidés par certains préceptes de Seldon. Les personnages ne sont que des instruments au service de la Fondation. La méthode narrative est donc parfaitement logique, mais pas facile de s'y attaché tout de même.
L'ensemble reste malgré tout très cohérent et le style d'Asimov, très fluide, y est pour beaucoup.
Le firmament de la SF
Critique de Belial (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans) - 5 juin 2010
Malgré les évolutions majeures sur les domaines politiques, sociaux et économiques survenues depuis, Fondation reste un coup de poing dans le ventre littéraire brutal pour le lecteur. Fondation décrit la chute d’un Empire et la vision d’un scientifique qui prédit une ère barbare grâce à la « psychohistoire », une science sociale mathématisée qui permet de faire des projections sur l’avenir de l’humanité. Ce grand homme a comme projet la « Fondation » dont le but est de conserver le savoir humain et de survivre à l’effondrement de la civilisation.
L’ambition de Fondation est démesurée : résumer en quelques pages les causes de l’essor et de la chute d’empires ainsi que les facteurs permettant de survivre et s’adapter aux grands changements sociaux d’une époque. Outre les réflexions pertinentes que suggère Fondation sur le rôle du commerce, de la technologie et du religieux dans l’édification de la domination d’une civilisation sur une autre, Asimov met formidablement bien en lumière la problématique du choix individuel par rapport aux déterminismes sociaux.
L’écriture peut paraître aride, mais on peut faire la même remarque sur une bonne partie d’œuvres de l’époque (le fameux âge d’or de la SF). Fondation oscille entre le roman et le conte philosophique et ce côté épuré convient à mon avis merveilleusement bien au genre. On n’a pas fini de parler de Fondation, et encore moins de le lire.
Par delà l'individu
Critique de Requiem (Brest, Inscrit le 27 août 2009, 35 ans) - 16 janvier 2010
Car ici, pas de héros valeureux dont nous suivons les péripéties. Le personnage principal est en fait la Fondation, organisation à la fois politique et économique, dont nous suivons l'évolution. C'est parfois l'un des reproches que l'on fait à ce livre ("Il n'y a pas de héros auquel s'attacher"), mais c'est également ce qui fait toute son originalité.
Pour peu que l'on parvienne à prendre un peu de recul pour être capable de nous intéresser non pas à un individu isolé, mais à une collectivité (avec tout ce que cela implique, comme une échelle de temps étendue), ce roman s'avère des plus passionnant. Les stratégies de l'évolution de cette société, présentées par les choix d'individus capables - de façon éphémère - d'incarner le groupe, s'avère d'une ingéniosité incroyable, et l'on se plait à parcourir le roman tout en se demandant "Mais comment vont-ils s'en sortir?".
En conclusion, Fondation est un titre majeur de la science-fiction, même si l'aspect un peu abstrait de ses évènements (l'histoire d'une société plutôt que d'un individu) peut en rebuter certains. Les amateurs d'Histoire ou de politique, eux, seront aux anges!
Excellent
Critique de Lubra9222 (Paris, Inscrit le 11 avril 2009, 33 ans) - 13 avril 2009
Asimov est vraiment l'un des meilleurs. L'histoire est vraiment passionnante et il devient vraiment très dur de s'arrêter de lire ce livre tellement on a envie de connaitre la suite.
Seul petit bémol comme dit précédemment c'est le saut des générations mais après la première partie on s'y retrouve parfaitement.
Fondation terminus.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 11 mars 2009
Ce qui se fait de mieux
Critique de Jumpyjump (, Inscrit le 4 septembre 2008, 50 ans) - 4 septembre 2008
Très bon début
Critique de Endymion (lille, Inscrit le 11 mai 2005, 44 ans) - 22 mai 2008
Le concept de la psychohistoire est très original, il faut lire les livres suivants pour vraiment devenir accro.
Un livre d'Asimov très bon, nécessaire à la compréhension des volumes qui le suivent.
Regard lucide sur l'évolution humaine
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 6 mars 2008
En toute honnêteté, je suis dans mes premières armes en science-fiction (terme utilisé dans le sens d'une projection dans le futur), surtout datant de cette époque. Pour moi, Isaac Asimov était ma clé d'entrée pour ce type d'univers et dans l'ensemble, je n'ai pas été déçu. Malgré l'âge avancé du roman, je l'ai trouvé étrangement d'actualité, mais ce qui m'a davantage fasciné, c'est de constater avec quelle acuité Asimov décortique l'évolution "logique" de la race humaine et de sa société. Bien que j'ai trouvé l'intégration d'une religion scientifique un peu facile, le tout se tient à merveille : les raisonnements, l'évolution générale, les gestes politiques aussi complexes que retords et l'omniprésence des prévisions de la psychohistoire. La partie plus intellectuelle m'apparaît plutôt irréprochable. C'est sur le plan de l'écriture qu'il y a certaines faiblesses.
Isaac Asimov est probablement un scientifique avant d'être un écrivain. Ce n'est pas un mal en soit, mais l'écriture éprouve certaines lacunes. Ce n'est pas le choix de changer de personnages à chaque partie du livre (une partie couvre une certaine période de l'histoire, plus ou moins longue) qui m'a dérangé. C'est plutôt le peaufinage de ses personnages : peu développés, stéréotypés et plutôt semblables les uns des autres. Ce problème fait en sorte que les personnages principaux se ressemblent trop intellectuellement (comme c'est la partie la plus forte de Asimov, c'est également celle la plus présente) et donne l'impression qu'ils ne forment qu'un seul personnage.
Pour ce qui est de l'écriture, il y a peu de descriptions en général, surtout à propos de la technologie utilisée, hormis le fait que la majorité des choses fonctionne à l'énergie atomique. J'aurais aimé que son univers soit plus imagé, plus matériel, mais la place est plutôt prise par les dialogues et les réflexions des personnages. Est-ce par manque d'imagination ou la science-fiction de cette époque n'allait pas plus loin ? Ici, malheureusement, mon ignorance joue contre moi. Par contre, je dois dire que le style d'Asimov a réussi à attiser mon intérêt une grande partie du livre.
Somme toute, j'ai aimé le dépaysement que m'a procuré cette lecture et mon expérience est assez bonne pour me donner l'envie de récidiver !
Titanesque.
Critique de Iamlolive (, Inscrit le 22 janvier 2008, 54 ans) - 22 janvier 2008
Les 3 premiers tomes datent de la première période (années 50), et les 2 derniers tomes ont été écrits bien après (années 80, d'après wikipedia).
C'est clairement la première période qu'il faut privilégier.
Et c'est EX-CEL-LENT !!!
(note: je n'ai pas lu le prequel, cad "prélude à fondation" et "l'aube de fondation" qui datent également des années 80).
À lire absolument
Critique de RatDeBibliothèque (, Inscrit le 22 janvier 2008, 40 ans) - 22 janvier 2008
Absolument culte
Critique de Roi Lear (, Inscrit le 17 août 2007, 41 ans) - 18 août 2007
Asimov est un pur génie. Ses personnages sont très crédibles avec à chaque fois une seule page de descriptions. A la lecture on ressent la beauté et la gravité du temps qui passe. Le tout est soutenu par une suite d'intrigues béton, s'inscrivant elles-mêmes dans une idée principale géniale.
C'est unique.
Monumental
Critique de Gramsci (, Inscrit le 26 juillet 2007, 39 ans) - 27 juillet 2007
Je résume l'histoire rapidement: un Empire Galactique déclinant, à tel point qu'il ne s'en est pas rendu compte, un mathématicien découvre que les mathématiques peuvent aussi servir à dresser des courbes statistiques prédisant l'évolution des mouvements sociaux et donc l'effondrement programmé de l'Empire, il baptis cette branche des mathématiques : psychohistoire. Naturellement, puisque la psychohistoire est une science statisque, la mise en place de certains facteurs permet au courbes de suivre un chemin particulier. La science a prévu 30 000 de chaos après l'écroulement de l'Empire, en mettant en place certains facteurs déterminants, cette période peut-être réduite à 1 000 ans tout au plus.
Hari Seldon, établit donc deux Fondations l'une à chaque extrémité de la Galaxie, pour que son plan se mette en oeuvre...
Fondation est une oeuvre profonde et humaniste, elle fait appel à ce qu'il ya de plus beau chez l'homme son esprit dans toutes ses formes, et la mise au service de cet esprit pour la construction d'un idéal. J'ai parlé de livre idéologique plus haut, l'idéologie est là, l'esprit au service de l'homme, l'Histoire est une science au service de l'Humanité, plutôt progressiste, non?
Alors bien sûr tout n'est pas parfait dans Fondation, on peut regretter l'absence totale de femmes dans le premier opus... Le style (beaucoup de dialogues, peu pour ainsi dire pas d'action) pourra rebuter les adeptes d'une lecture facile. Les personnages aussi ne sont souvent qu'esquissés pour laisser plus de place à l'intrigue et aux mécaniques qu'elle induit, néanmoins il s'agit bien de choix stylistiques, et ils peuvent se révéler interessant.
Cela dit les aspects philosophiques de cette oeuvre attirreront je l'espèer une catégorie de lecteurs peu habitués au genre, car peut voir dans la série des Fondation une application dans un univers fictif de la dialectique historique au moins selon Hegel, sinon selon Marx, pour les moins frileux d'entre vous.
à lire ABSOLUMENT
Remarquable
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 3 juillet 2007
Ce roman m'a étonné ; je suis soufflé qu'il ait déjà 55 ans !
C'est le premier Asimov que je lis et j'avoue que cela me donne envie d'en découvrir bien d'autres...
Seul petit bémol : quand le schéma narratif s'étale sur des centaines d'années, difficile de d'intégrer des personnages dont l'espérance de vie n'excède pas un chapitre. Asimov pallie cette lacune par le commentaire de l'Encyclopaedia Galactica. La fin de ce premier tome en est une excellente illustration.
Riche et fluide
Critique de Milouse (, Inscrit le 26 décembre 2006, 37 ans) - 29 décembre 2006
Sans entrer dans les détails lisez ce cycle si vous aimez la SF c'est un incontournable.
Ambitieux oui, bien maîtrisé oui...mais...
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 7 mai 2006
Un reproche? M'ouais...je n'ai pas été capable de m'attacher, de m'identifier a une problématique quelconque soulevée par Asimov. J'irai probablement lire les tomes subséquents de l'auteur. Ma curiosité est assez piquée pour le faire...
Bien mais pas top!
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 14 juin 2005
A part ça j'ai trouvé cette lecture agréable, de bonnes idées, des rebondissements amusants... mais pas grand chose de plus!
Ce ne serait pas une oeuvre que je citerais d'emblée si on me demandait un chef-d'oeuvre de la SF mais je la conseille quand même aux accrocs du genre.
Top
Critique de Leto (seclin, Inscrit le 10 août 2004, 47 ans) - 5 juin 2005
Incontournable
Critique de Sufull (Quevy-le-petit, Inscrit le 29 mai 2005, 48 ans) - 29 mai 2005
L'oeuvre d'Asimov est passionnante à lire, mais Fondation est un MUST.
Avis contraire!
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 63 ans) - 11 novembre 2004
Ambitieux
Critique de Arkady (, Inscrit le 29 mai 2004, 42 ans) - 9 juin 2004
La planète Trantor, la fondation, les psychohistoriens... Isaac Asimov a crée un univers riche et fascinant. A la fois anticipation et réfléxion politique, Fondation est une oeuvre à double tranchant.
Fondation c'est un livre magnifique, une oeuvre, un récit fantastique, une histoire pour voyager très loin dans le futur. Une histoire pour découvrir des planètes, des peuples et des régimes politiques.
Fondation c'est aussi une réfléxion sur l'avenir de l'humanité, sur la technologie, sur le pouvoir. Que fait l'homme quand il a le pouvoir de dominer d'autres hommes ? Ce côté là est d'ailleurs plus développé dans les autres livres du cycle, notamment "Fondation et empire" ainsi que "Seconde fondation".
Un très grand roman de science-fiction, ambitieux et passionnant.
Une oeuvre fondamentale
Critique de Candyman (Paris, Inscrit le 25 mai 2004, 42 ans) - 26 mai 2004
L'empire galactique est à l'apogée de sa puissance. Mais Hari Seldon, un scientifique, a créé une nouvelle discipline: la psychohistoire. Grâce à des calculs, il peut prédire l'avenir.
Il prophétise la chute de l'empire galactique, inévitable, qui sera suivie d'un retour de l'humanité à la barbarie.
Pour que l'âge barbare ne soit pas infini, Hari Seldon décide de créer une fondation, où seront répertoriées toutes les connaissances de l'humanité. Cette fondation sera l'enjeu de luttes et de guerres.
Dans cette oeuvre fondamentale de la science fiction, tout y est: commerce, diplomatie, guerre...
Isaac Asimov a crée un monde où se côtoient des scientifiques, des marchands, des guerriers.
Au delà des batailles gigantesques, des complots, du voyage interstellaire auquel Isaac Asimov nous convie, c'est une vraie réflexion sur l'enjeu que peut représenter la science pour des nations.
Fondation est une oeuvre extraordinaire, un pilier de la science-fiction.
Monument
Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 7 septembre 2001
Le cycle de SF
Critique de Neurone (Liège, Inscrit le 1 juillet 2001, 54 ans) - 1 juillet 2001
Pour les sceptiques
Critique de Elise (ll, Inscrit le 12 septembre 2000, 45 ans) - 17 avril 2001
On s'envole...
Génial
Critique de Alertinfo (Paris, Inscrit le 11 avril 2001, 50 ans) - 12 avril 2001
L'intrigue est passionnante et on devient prisonnier du livre très rapidement. On percoit aussi la philosophie à peine cachée qui s'applique à toutes les époques.
La socio-histoire est une sorte de discipline qui réunit toutes les sciences humaines. Les idées qui ressortent ont finalement peu à voir avec le futur.
Pour nous tenir en haleine, l'auteur utilise des rebondissements à presque toutes les phrases et c'est vraiment très agréable.
Merci Isaac
Forums: Cycle de Fondation (Le), tome 03 : Fondation
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le cycle | 6 | Bristlecone | 30 mars 2012 @ 19:34 |
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