La voix du violon
de Andrea Camilleri

critiqué par Tistou, le 8 novembre 2004
( - 68 ans)


La note:  étoiles
La voce del violino
Le commissaire Mantalbano, la Sicile, la cuisine qui sent l'huile d'olive toujours. Ou, comment un polar peut vous en dire plus sur un peuple et une contrée qu'une étude ou un reportage? Beaucoup de plaisir avec Camilleri et cette "Voix du violon" en particulier. Qu'on est loin de l'hyperréalisme technique du polar américain! Là c'est plutôt la frontière avec une poésie désabusée de monde finissant, notre vieille Europe et la très vieille Sicile. Camilleri est (déjà dit) plus Maigret que Kay Scarpetta (les lecteurs de polar comprendront). Filiation aussi avec Pierre Magnan chez nous. Tiens? La Provence d'ailleurs. Montalbano, commissaire vieillissant qui ne se fait plus d'illusions. Camilleri, écrivain plus tout jeune (75 ans) mais proche des ressorts de l'âme humaine.
Le polar n'est pas toujours un art mineur.
Rien à ajouter... 8 étoiles

...à la critique de Tistou

Pierrot - Villeurbanne - 73 ans - 29 août 2019


Suivez Montalbano 7 étoiles

Cela fait du bien de se retrouver dans un univers policier qui ne soit pas moderniste. Celui-ci fleure bon l'huile d'olive, la Sicile, les coups fourrés. Les personnages sont dessinés dans leur humanité qui n'est ni forcément très belle ni avantageuse. Cela repose des stéréotypes nord-américains. On passe un très bon moment comme le plus souvent avec Montalbano.

Falgo - Lentilly - 85 ans - 7 décembre 2009