Évohé ! Évohé ! de Carmen Pennarun

Évohé ! Évohé ! de Carmen Pennarun

Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Poésie

Critiqué par JPGP, le 25 mai 2023 (Inscrit le 10 décembre 2022, 77 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 10 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (3 754ème position).
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Rapt et féerie de Carmen Pennarun

En appelant à une force de vie première la poétesse . invite à l’abandon de la souffrance et à la réaffirmation de la confiance. Existe un apprentissage de la sagesse face aux "constructions de paille" offertes au jeu destructeur des indifférents que nous sommes.

Et ce puisque selon elle "toute l’agitation du monde ne changera rien à ce qui demeure", Dès lors l'auteure - qui depuis la Bretagne écrit son attachement à la nature qu’elle ne cesse de célébrer en courbant ses mots avec une infinie délicatesse - crée ici un rapt et une féerie.

Celle qui crée en lignes enchantées une poésie complice de la nature permet d'entendre les hamadryades - nymphes attachées aux arbres qu’elles habitent. Elles accueillent le promeneur abîmé dans ses pensées, éveillent ses perceptions.

D'où leur clameur « Évohé ! Évohé ! » dont leurs voix pourtant inaudibles allument le feu quand elles deviennent en liaison avec la poétesse qui leur prête chant pour toutes les fêtes de Samaïn à la St. Jean.

Jean-Paul Gavard-Perret

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Poésies comme un oiseau lyre

10 étoiles

Critique de Rebecca B (, Inscrite le 18 juin 2023, 71 ans) - 25 juin 2023

Je me suis promenée dans ce recueil comme dans une forêt (de mots) dans laquelle j’ai humé toutes les senteurs de l’inspiration de Carmen Pennarun. Son écriture poétique à la légèreté d’une plume et la grâce d’une fleur. Tantôt fluides et presqu’aquatiques, ses poèmes savent aussi refléter des rayons de lumières à travers la frondaison des phrases ou s’ancrer dans la matière des mots. Carmen écrit au rythme d’un battement de cœur sidéral et la lire (j’ai envie d’écrire « la lyre ») est une offrande d’espérance. J’ai lu jour après jour chaque poème à haute voix dans mon salon car c’est ainsi que je goûte véritablement la musique des mots. Ce recueil m’a envoûté avec sa fabuleuse verve poétique qui émane du tréfonds de l’âme.

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