Le chat qui vivait haut de Lilian Jackson Braun
(The Cat Who Lived High)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Gentillet
Jim Qwilleran, milliardaire malgré lui, va quitter le paisible conté de Moose, prés de la frontière canadienne pour retourner dans le Pays d’En-Bas, antre de la débauche et de la violence. Une ancienne amie lui demande de s’intéresser au sort d’un immeuble construit au début du siècle et menacé de destruction par une horde d’investisseurs et d’agents immobiliers sans âme. Seuls Qwill et son héritage peuvent encore sauver le Casablanca, jadis hôtel de luxe devenu résidentiel de troisième ordre.
Jim et ses deux chats, Koko et Yom Yom emménagent dans l’appartement d’une des locataires, fraîchement tuée par son amant, lui-même suicidé dans la foulée. La perspicacité de ses deux animaux va amener Jim à penser que le crime passionnel n’était peut être pas vraiment passionnel, et que le suicide n’était peut-être pas vraiment voulu.
L’enquête est légère, c'est une habitude dans la série, la fin un peu rapidement expédiée. Mais les personnages sont attachants et la vision de la grande ville par les habitants du comté (3000 âmes) est amusante. Et bien sûr il y a les siamois qu’il n’est plus la peine de présenter !
Une lecture divertissante
Les éditions
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Le chat qui vivait haut de Lilian Jackson Braun
de Braun, Lilian Jackson
10-18 / Grands Détectives
ISBN : 9782264032690 ; 5,91 € ; 01/11/2000 ; 281 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (3)
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Un peu déçu
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 31 mai 2014
C'est vraiment dommage car l'intrigue en arrière-plan était plutôt intéressante mais l'auteur a préféré se concentrer sur d'autres points qui, à mon avis, n'en valaient pas vraiment la peine. La lecture a donc été plus frustrante que plaisante malgré l'affection que j'éprouve pour Koko et Yom-Yom.
De la joie de vivre hors des grandes villes
Critique de Bleizmor (Bretagne, Inscrit le 3 janvier 2009, 54 ans) - 26 février 2010
Au contraire des autres romans de L.J. Braun, nous nous évadons du comté de Moose pour séjourner dans une des grandes villes du sud. L'enquête sera principalement centrée sur le meurtre de la locataire d'un immeuble décrépit et décrépi, dont la restauration repose sur la bienveillance de notre protagoniste.
Comme d'habitude, l'intérêt de l'enquête réside dans les multiples indices et fausses pistes, disséminés parmi les nombreuses tranches de vie qu'offrent les locataires de cet immeuble. On se plait donc à découvrir les nouvelles fréquentations et les anciennes relations de Qwilleran, ainsi que les différents indices apportés par ses deux chats; des indices qui nous mettront petit à petit sur la piste du meurtrier. Il est par exemple amusant de voir un chat prendre place sur un ouvrage de reproductions de Van Gogh pour faire référence à l'oreille coupée de ce peintre.
Outre le plaisir de se laisser entraîner nonchalamment par les pérégrinations de notre détective préféré, le style de L.J. Braun est également des plus agréables, à la fois riche et fluide. Tout comme ses petits clins d'oeil, tel l'absence de chapitre 13, correspondant à l'absence de 13ème étage dans l'immeuble concerné.
Enfin, chaque bulletin météo étant systématiquement accompagné de sinistres faits divers propres aux grandes villes de nos sociétés actuelles, Qwilleran se fera une joie de retourner à son village et son ambiance champêtre pour de nouvelles aventures à venir ...
Une fausse mort dans un roman bâclé
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 18 décembre 2006
A mes yeux, un des moins bons de la série, complètement inabouti. Comme d'habitude, l'histoire s'installe lentement et l'auteur prend son temps pour détailler chaque protagoniste du roman. Cette fois, Qwill s'installe au Pays d'En-bas (Chicago), dans un ancien immeuble voué à la démolition, le Casablanca, dans le but de le sauver et de le faire restaurer. Un meurtre et un crime déguisé en suicide éveillent son attention, il n'en faut pas plus pour que l'enquête démarre, avec l'aide de Koko et Yom-Yom.
La fin est totalement bâclée, comme si Lilian Jackson Braun n'avait plus droit qu'à quatre pages (j'ai remarqué que la plupart du temps, les ouvrages faisaient +/-250 pages, ici il y en a 280, donc elle semble avoir dépassé la norme de taille, ce qui arrive parfois mais pas souvent) et qu'elle a expédié son histoire comme elle le pouvait. Ça va trop vite, au point d'être quasi incohérent par moments. C'est dommage parce qu'il y avait pourtant de bonnes idées dans ce volume.
Je constate également que d'une histoire à l'autre, certains détails changent, avec de temps en temps de petites erreurs ou différences dans la chronologie ou les personnages.
Bref, pas très emballée par ce numéro de la série mais cela demeure cependant un moment de pause-lecture parfois bienvenu!
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