La menace nucléaire: De Hiroshima à Poutine
de Jean-Marc Le Page

critiqué par Colen8, le 17 juin 2023
( - 83 ans)


La note:  étoiles
Sur fond de tensions persistantes
L’incertitude et la chance semblent avoir été les dimensions dominantes de ces 80 ou presque dernières années face à la menace nucléaire militaire. Aux crises successives ayant vu brandir la dissuasion comme arme politique se sont ajoutés de nombreux accidents aériens et sous-marins dont tous sont loin d’avoir été répertoriés. Après 1945 la Guerre froide a pris forme entre les deux possesseurs de l’arme atomique par conflits interposés, à l’exception de la crise des missiles soviétiques à Cuba(1962) où Kennedy pour les USA est parvenu à faire reculer l’URSS de Khrouchtchev.
Depuis lors les tentatives internationales permanentes de contrôle et de non-prolifération n’ont que peu ou pas abouti, les puissances nucléaires se comptant dorénavant au nombre de neuf. Chacune d’elles a considéré qu’il s’agissait d’affirmer ainsi sa souveraineté et de bénéficier d’un bouclier en dernier recours : Royaume-Uni, France, Israël, Chine, Inde et Pakistan, Corée du Nord. La menace est donc toujours présente en dépit des progrès réalisés dans la sécurité des systèmes d’armes, car elle reste principalement celle des défaillances humaines rarement prévisibles.