Conclusion un peu trop rapide

Seulement 270 pages (en poche) pour le tome 3, et ultime, de la trilogie consacrée à Hulda Hermannsdottir, flic islandaise à la vie difficile. Le moins que l'on puisse dire, c'est que "La Dernière Tempête" est un peu trop court, on n'a pas le temps de s'ennuyer, mais on a quand même l'impression d'une conclusion hâtive, un peu expédiée.
L'action se passe en 1987/1988, entre Noël de 1987 et février de l'année suivante. Quiconque aura lu les deux précédents opus sait à peu près ce qu'il s'est passé à cette époque dans la vie de l'héroïne récurrente de la trilogie, on a une sorte de montée en puissance du pathos ici, on sait ce qui va arriver, on le sait déjà depuis "La Dame de Reykjavik" qui se passe en 2012, mais on ne peut pas lâcher le livre. Qui raconte, essentiellement, deux choses : la première, c'est l'irruption, à Noël, d'un inconnu éreinté, au cours d'un soir de tempête, chez un couple vivant dans un coin isolé de l'Islande, qui va l'héberger, tout en le trouvant, intérieurement, assez étrange et même douteux. Une situation qui va rapidement déraper. L'autre chose racontée, en alternance, concerne Hulda, et je ne vais rien dire, si ce n'est que le lecteur tout comme l'héroïne seront mis à très rude épreuve.
La conclusion est assez remarquable, ce roman final est une belle réussite. Dommage qu'il soit vraiment trop court.

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  La dernière tempête [Texte imprimé]

  de Ragnar Jónasson,
  Points
  ISBN : 9782757891667 ; 7,90 € ; 04/02/2022 ; 288 p. ; Poche

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