Le Premier Siècle après Béatrice de Amin Maalouf
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Entre peurs et croyances populaires
Ce livre nous présente le désir de l'homme d'avoir une descendance masculine portée à son paroxysme.
Les filles se font de plus en plus rares. Encore une fois ici on voit comment nos désirs peuvent être néfastes pour l'humanité.
Le monde à la recherche de sa " féminité " perdue : est-ce peut-être un " prétexte " pour l'innocence perdue du monde ?
Ce récit simple et limpide cache en lui toutes les peurs et les doutes de notre époque ; en Inde, la majorité des fÏtus avortés sont des filles, mais au monde il y a sept femmes pour chaque homme, peut-on donc prévoir ce qui nous attend dans le futur ?
Ce récit en tout cas présente l'une des possibilités qui nous attend.
Les éditions
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Le premier siècle après Béatrice [Texte imprimé], roman Amin Maalouf
de Maalouf, Amin
B. Grasset
ISBN : 9782246462613 ; 17,90 € ; 18/03/1992 ; 301 p. ; Broché -
Le premier siècle après Béatrice [Texte imprimé], roman Amin Maalouf
de Maalouf, Amin
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253097822 ; 7,20 € ; 23/02/1994 ; 157 p. ; poche
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Les critiques éclairs (6)
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Réflexions démographiques
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 8 octobre 2023
A mi-chemin entre l'essai de philosophie politique et le roman d'anticipation, cet ouvrage fait utilement réfléchir, malgré des digressions, aussi aimables que nombreuses sur l'existence du narrateur. Il est à méditer.
Pas assez approfondi à mon goût
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 31 mars 2016
Cependant cette lecture, tout aussi intéressante qu’elle soit, m’a laissé sur ma faim. Et ceci constitue le principal défaut de ce court roman. Ce qui aurait pu devenir un roman passionnant ne m’est apparu être au final qu’une lecture distrayante. Une lecture qui malheureusement sera vite oubliée.
Dommage car le personnage central, agréable à suivre, ainsi que l’atmosphère du roman, sorte de légère parenthèse dans un monde en plein bouleversement, m’ont assez enthousiasmé.
Une petite déception.
La présentation de Patryck Froissart
Critique de FROISSART (St Paul, Inscrit le 20 février 2006, 77 ans) - 22 septembre 2006
Auteur : Amine Maalouf
Editeurs : Grasset et Fasquelle (1992)
ISBN : 2253097829
157 pages en Livre de poche
Ce livre est à la fois un roman, un document, une œuvre d’anticipation, et une leçon, ou un avertissement.
Le narrateur et personnage central, entomologiste spécialiste des coléoptères, est amené à s’intéresser à une poudre traditionnelle égyptienne vendue dans un petit récipient en forme de scarabée, prétendument capable de favoriser la naissance d’héritiers mâles.
Ce qui n’était, séculairement, que charlatanisme et superstition archaïques sans effet réel devient un problème politique, à l’échelle mondiale, lorsque des chercheurs sans scrupules parviennent à fabriquer, puis à écouler massivement, sous le manteau des traditions, un produit chimique efficace qui fait chuter de façon dramatique le nombre des naissances de filles, dans un schéma catastrophe qui s’appuie sur les préjugés culturels ancestraux considérant comme valorisante pour la famille la mise au monde d’un garçon, et qui amplifie les méthodes plus « artisanales » qui consistaient jusque là, dans un certain nombre de régions, à provoquer couramment l’avortement d’embryons de sexe féminin.
Le roman, publié chez Grasset en 1992, met en scène une situation qui se développe à partir de 2000, année de la naissance de Béatrice, la fille du narrateur (d’où le titre).
Il s’agit donc d’anticipation.
Amine Maalouf, sur la question centrale du livre, apparaît, comme dans ses autres œuvres, comme un visionnaire, extrêmement lucide, qui analyse, avec une précision scientifique, les conséquences des comportements de l’homme sur le présent et le futur de sa propre espèce.
En effet, des rapports de plus en plus fréquents, précis et alarmants font état actuellement d’un déficit croissant de filles, en Inde et en Chine notamment, qui donnent un éclairage réaliste à la fiction décrite par Maalouf.
On compterait en 2006 un déficit mondial de 70 millions de naissances féminines, et des revues dignes de foi nous annoncent, si rien n’est fait pour inverser la tendance, un effondrement démographique majeur dès 2050.
C’est exactement le scénario du livre de Maalouf…
A méditer, en vue d’une action militante.
Patryck Froissart, St Benoît (Réunion), le 22 septembre 2006
Pas d'accord
Critique de Sibylline (Normandie, Inscrite le 31 mai 2004, 74 ans) - 30 septembre 2005
Citation :« Au cours du siècle dernier, notre planète s’est partagée entre un Sud qui récrimine et un Nord qui s’exaspère. Certains se sont résignés à voir en cela une banale réalité culturelle ou stratégique. La haine ne demeure pas indéfiniment une banale réalité. Un jour, sous quelque prétexte, elle se déchaîne, et l’on découvre que rien, depuis cent ans, mille ans, deux mille ans, rien n’a été oublié, aucune gifle, aucune frayeur. »
Maalouf parvient à nous faire sentir que cela pourrait réellement arriver. Je ne pense pas que cela pourrait être pour une question de «fèves du scarabée» (ou de ce qu’elles représentent) mais cela pourrait arriver. Ces derniers temps, j’ai parfois l’impression qu’on est ainsi à la limite de basculer. Suis-je la seule ? Sûrement non.
Un livre passionnant et hyper bien écrit, comme toujours avec Maalouf.
il ferme la marche
Critique de Mehdi zarga (, Inscrit le 18 novembre 2004, 44 ans) - 18 novembre 2004
c'est parce que j'ai aimé tous ses livres que je n'aime pas ce roman, le seul que je ne revisite jamais.
Dommage.
Est-ce vraiment de l'anticipation ?
Critique de Gilou (Belgique, Inscrite le 1 juillet 2001, 76 ans) - 29 août 2002
Le "Déluge" n'est-il pas déjà en route ? L'auteur, lui, a trouvé sa planque.
Et nous alors ? Aurons-nous une petite place ? Va savoir !
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