Rien ne va plus de Douglas Kennedy

Rien ne va plus de Douglas Kennedy
( Losing it)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Sahkti, le 21 novembre 2004 (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 12 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (15 528ème position).
Visites : 7 580  (depuis Novembre 2007)

Monter, descendre, monter...

Décidément, ce Douglas Kennedy a du talent, même si le côté "best seller" de son oeuvre me gêne parfois un peu, comme une légère crainte de voir diminuer la qualité au profit de la publicité et de la rentabilité. Et ce serait dommage, tant D. Kennedy possède une manière virulente et pleine d'ironie de décrire Hollywood, l'Amérique et ses travers. En particulier le strass et les paillettes, les gloires éphémères et les chutes vertigineuses, très bien illustrés par la vie de David Armitage, propulsé au sommet grâce à une série culte qui bousille rapidement sa vie de famille, voire sa vie tout court.

Hollywood, Los Angeles, la Cité des Anges, les anges, serait-ce donc le paradis ? L'enfer plutôt, quand on lit Kennedy ! Quoique... la frontière entre les deux est parfois si ténue. Et puis il est si bon de prendre l'enfer pour le paradis. De savoir que tout cela n'est qu'hypocrisie et mensonge mais d'aimer le luxe et la vie de star au point de s'accoutumer à cette médiocrité tape-à-l'oeil. Tant pis si la chute est plus rude, l'important est de prendre son pied.

Encore une fois, je retrouve chez Kennedy cette notion d'ascension et de chute, tout comme dans "Une relation dangereuse". Des chutes dont on se relève, des élévations qui font mal, le tout bien posé dans une ambiance réaliste de self-made-man et de rêve américain.
Comme la dénonciation d'un leurre et d'un mythe à travers des clichés (la jet-set, les voitures de luxe, les jolies femmes, le soleil californien, les dollars et tout ce qui va avec) et les fantasmes (voir la liste des clichés, les deux vont de pair).
Kennedy aime et déteste Hollywood, les deux sentiments sont indissociables et il le fait avec brio.

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Les éditions

  • Rien ne va plus [Texte imprimé] Douglas Kennedy trad. de l'américain par Bernard Cohen
    de Kennedy, Douglas Cohen, Bernard (Traducteur)
    Pocket / Presses pocket (Paris)
    ISBN : 9782266133999 ; 3,90 € ; 03/06/2004 ; 442 p. ; Poche
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Deux sur trois

7 étoiles

Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 10 août 2020

Douglas Kennedy n’est jamais médiocre. Au contraire, souvent, je le trouve brillant. Cela a été mon opinion pour ce roman lors de ses 2 premiers tiers. Lorsque David, l’auteur de scénarios dans le milieu du cinéma hollywoodien « mange de la vache enragée » nous profitons de la verve de l’auteur et nous sommes intrigués par ce qu’il va nous « sortir ». Comme attendu, David va sortir de cette mouise et atteindre le succès, ce qui lui vaudra de passer des heures fabuleuses sur l’île du richissime Fleck. Hélas pour lui, dans un journal à scandales, un plumitif va le descendre en flammes en prétendant -avec preuves- qu’il n’est qu’un plagiaire. Jouissif. Puis vient l’heure de la « remontada » et là cela se gâte un peu pour le lecteur : trop de péripéties, trop de retournements de veste et de situations, … trop de « commercial », cher Douglas.

Un bon Kennedy tout de même.

Moins bon que les autres.

4 étoiles

Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 63 ans) - 4 décembre 2015

C'est le 9ème livre de cet auteur que je lis. Je le trouve beaucoup moins bon que les autres! Au point, je l'avoue, d'avoir lu une bonne partie du milieu du livre en diagonale!
Il n'y a que le début et la fin qui m'ont plu. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de détails sur le milieu de la télévision, des scénaristes et du monde financier.
Dommage, c'est un auteur que j'aime beaucoup, mais on ne peut pas faire mouche à tous les coups!

Un bon cru

8 étoiles

Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 11 septembre 2013

Lecteur assidu de cet auteur, celui-ci me tentait bien pour l'utilisation du cinéma en toile de fond et la description d'un Hollywood impitoyable.

Et je n'ai pas été déçu !

Bien que ressemblant sur la trame narratrice et les rebondissements à un autre de ses livres, "Quitter le monde", la direction prise par l'auteur dans les vingt dernières pages n'en ait que plus réjouissante.

Un bon moment de lecture, stressant par moment, doublé d'une réflexion assez subtil sur l'individu.

Un de plus mais pas le meilleur

6 étoiles

Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 64 ans) - 10 septembre 2009

En effet Douglas Kennedy nous a habitué aux méandres de la vie hollywoodienne. Il est fidèle à ses habitudes. On prend du plaisir à lire ses romans. Mais celui-ci n'a rien d'exceptionnel. On voit venir la chute de cet homme qui devient trop vite célèbre, après avoir ramé pendant 10 ans et on prévoit trop facilement la façon dont il va ou non s'en sortir...

Scénario classique, étrange scénario tout de même, scènes alambiquées lorsqu'il qu'il côtoie le grand milliardaire absent..., une pointe de sentimentalisme lorsqu'il parle de sa petite fille. Cousu de fil blanc. Dommage.

Tout de même prenant

8 étoiles

Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 8 juin 2009

Effectivement, ce n’est peut-être pas le meilleur roman de D. Kennedy. Les personnages n’ont pas autant de profondeur, et l’intrigue n’est pas aussi fouillée que dans les autres romans que j’ai lus de lui. On n’échappe pas à quelques petites longueurs dans la première partie, mais malgré tout, ça se lit d’un bout à l’autre avec (presque) autant de plaisir que d’habitude!

Oui des hauts, des bas

6 étoiles

Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 11 mars 2008

L’histoire est intéressante et bien emmenée, on se retrouve facilement dans la peau de David Armitage et les dessous du succès hollywoodien sont crédibles, mais ça va pas beaucoup plus loin. Le livre peut se résumer en trois phases; les difficultés de vivre à L.A pour les gens « ordinaire », les plaisirs liés au succès, l’absence de scrupules des puissants, c’est cette dernière phase que j’ai trouvé la plus intéressante, mais le côté bon gars de David avait quelque chose d’agaçant à la fin. -Ne lisez pas la suite de ma critique si vous avez l’intention de lire le livre.- Bon un exemple où ça devient vraiment trop romancé (et il y en a d’autres), c’est lorsqu’il continue de travailler à la librairie après la fortune qu’il reçoit pour honorer le deux semaines d’avis afin de permettre au proprio de lui trouver un remplaçant, quand on sait que le proprio est un oisif qui pouvait facilement faire du temps sup moyennant finance. J’ai bien rigolé.

Décevant

6 étoiles

Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 12 octobre 2007

J'aime les livres de D Kennedy mais celui-ci m'a terriblement déçu.OK je l'ai lu d'une traite car il se laisse lire mais l'histoire est prévisible et la fin pas très percutante.Je m'attendais à mieux.A lire néanmoins pour un bon moment de détente mais sans plus.

Début hésitant, fin passionnante

8 étoiles

Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 22 avril 2007

J’ai commencé par trouver ce livre péniblement chiant, et j’étais prêt à en interrompre la lecture en vous pondant un petit mot comme “trop nul pour être poursuivi”. Je suis tenace, et, même si je l’ai déjà dit, je n’aime pas ne pas finir un bouquin. Ca reste exceptionnel, pour des Houellebecq par exemple. C’est à dire qu’il faut toucher le fond du fond.

En l’occurence, arrivé à la moitié du livre, l’intrigue prend forme, l’histoire devient passionnante et on retrouve avec plaisir cette difficulté à refermer un bouquin, qui signe en général les bonnes lectures. L’intrigue tient la route, le tout est finalement pas mal monté, et on ressort de cette lecture en rêvant de virements à cinq zéros sur son compte en banque, d’un loft, d’une belle voiture, etc.

Rien ne va plus, c’est une critique de l’amérique par un américain, et donc c’est assez intéressant. On voit comment un homme peut être manipulé, comment sa vie peut s’effondrer en un claquement de doigt, comment tout est superficiel autour de soi quand on est célèbre.

Un assez bon bouquin, finalement, même si le début n’aide pas forcément à en être convaincu…

Agréable à lire

7 étoiles

Critique de Chrisk (, Inscrite le 4 juillet 2006, 70 ans) - 4 juillet 2006

Après onze années de mariage, ponctuées d'échecs professionnels, David, scénariste hollywoodien, désespère de connaître la gloire quand un de ses scénarios est acheté par une chaîne de télévision et fait un tabac.
Mais la gloire modifie sa vie et le paradis vire à l'enfer...

J'adore D Kennedy, et pourtant...

6 étoiles

Critique de Cll (, Inscrite le 24 février 2006, 52 ans) - 21 avril 2006

Ce n'est pas, pour moi, le meilleur de Douglas Kennedy. Moins captivant, pour preuve, je l'ai lu il y a environ 2 ans, et ça ne m'a pas plus marqué que ça !
Bien sûr, il y a un bon scénario, un style Kennedy qui nous permet de ne pas nous ennuyer, mais aussi des longueurs et une fin peu captivante.
Désolée, Douglas, je suis pourtant une de tes plus grande fan, mais là, je suis un peu décue. Pourquoi ne pas revenir à tes premières amours comme CUL DE SAC (j'adôôôre !)

Plagiat en toile de fond

6 étoiles

Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 11 octobre 2005

David Armitage est l'archétype de l'américain qui rame, mais dont le talent va finir par percer. Alors il va laisser griser par les mirages du succès, tout perdre, se refaire une morale et des principes et philosopher pour finir.
Eculé ? Oui.
Brillant ? Non.
Mais néanmoins efficace. Et qui se laisse lire très agréablement. Dans le ton des comédies avec Meg Ryan, avec quelques références littéraires et cinématographiques très sympas. J'ai d'ailleurs appris l'existence de l'adjectif "filmique", j'ai dû vérifier dans le dictionnaire, ça me choquait, j'avais tort.
Mais quand même sacrément cousu de fil blanc. A lire pour un moment de détente, sans autre attente, et à condition de n'avoir pas lu récemment un autre Douglas Kennedy.

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