Le petit monde de Don Bouvardo
de Philippe Bouvard

critiqué par Catinus, le 9 septembre 2023
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Se lit avec délice
Je n’ai absolument rien en commun avec ce Monsieur. Par exemple, il est de très petite taille - je soupçonne qu’il ait même rapetissé avec l’âge – alors que môa, je mesure 1 mètre 80, surtout quand je bombe du torse. Curieusement, je n’ai jamais apprécié ses émissions telles « Les grosses têtes » que j’ai toujours trouvées prodigieusement ennuyeuses, lourdes du cul et superbement triviales. Par contre, j’adore sa plume et c’est bien pour cette raison que j’ai lu plusieurs de ses bouquins. Dans ce qui devrait être son dernier opus, - mais avec ce rigolo on ne sait jamais -, on y apprend quelques petites indiscrétions sur des personnes, jadis plus ou moins illustres et qui sont aujourd’hui tragiquement déjà presqu’oubliées, si pas oubliées tout court. Memento mori, comme l’on disait si justement dans le temps…

Extraits :
- Emmanuel Macron. Il n’a pas le physique de l’emploi : trop jeune, trop svelte, trop lisse, trop de cheveux et pas assez de ventre. On peut aussi lui reprocher les « défauts de ses qualités ». Doté d’un très fort QI, il est incapable de dissimuler son mépris pour moins intelligent que lui, c’est-à-dire pour tous les citoyens, y compris ceux qui ont voté pour lui.
- Fernandel. Il devait sa singularité à un dentier, ancêtre du bridge, dont on n’a jamais su si la pose avait été imposée par un problème stomatologique ou seulement par l’ambition de disposer d’une mâchoire reconnaissable entre toutes.