Le jour de la cavalerie
de Hubert Mingarelli

critiqué par Tistou, le 22 novembre 2004
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Toujours en retard, la cavalerie.
Huis-clos étouffant, on imaginerait presque la chose jouée au théâtre. Peu de personnages (4), unité de temps (1 journée), situation ...indéfinissable. Ce n'est pas seulement le fait que l'action se déroule en milieu rural dans le Sud des Etats-Unis qui fait penser à FAULKNER. Mais le ... dérangement? de Samuel, les dialogues pleins de non-sens, ou enfantins? (que faut-il dire?) avec Chester, l'ouvrier agricole, la situation pitoyable et sans issue de "la vieille", paralysée dans son lit. Oui, le dérangement de Samuel, l'amour manifeste qu'il porte au fusil, le pouvoir sans limite qu'il détient sur cette vieille qu'il garde, il y a du Faulkner là dedans. Ca évoque aussi un peu l'atmosphère de 3des souris et des hommes" de STEINBECK.
Le Sud des Etats Unis n'est décidément pas une contrée où les hommes sont censés raisonner comme les autres. Une malédiction a dû tomber, là bas.
On retrouve cela dit Mingarelli, avec un nombre minimal d'intervenants, une situation décortiquée à l'extrême et un personnage central, le Samuel (Sam) quand même pas simple.
Une journée est passée, la nuit est tombée. On range le joujou. Et demain?