La rivale
de Éric-Emmanuel Schmitt

critiqué par Veneziano, le 21 octobre 2023
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Une concurrente de la Callas
Un grand amateur d'opéra devenu guide touristique à Milan rencontre par hasard une dame d'âge mûr se prétendant l'ancienne rivale de la Callas. En interrogeant son grand-père, il comprend qu'il s'agit de Carlotta Berlumi, ancienne chanteuse lytique et diva de l'après-guerre, en concurrence directe, il est vrai, avec l'artiste grecque. Elle l'a considéré comme une imposture et a souhaité sa chute. Le protagoniste, intrigué, a voulu en savoir plus, et ses rencontres successives avec l'ancienne chanteuse lui font découvrir des épisodes insoupçonnés de l'histoire de cet art.
Ce roman court est bien mené, par une intrigue classique, psychologiquement bien analysée, mettant en lumière un domaine méritant d'être mieux connu. Il vaut le détour.
Facile 5 étoiles

Je me rallie à la dernière critique malheureusement. Si l'écriture est fluide, ce "roman" est vite lu. Il ne fait qu'entériner les quelques éléments biographique de Maria Callas, sous couvert de passer par le regard d'une vieille acariâtre à laquelle la Diva aurait volé la vedette. Ce personnage inventé ne sonne pas toujours juste, et le procédé, avec lequel j'avais déjà eu du mal avec le livre de Monfils sur le facteur Cheval, sonne bien factice ici.
Rien de captivant ici.

Cecezi - Bourg-en-Bresse - 44 ans - 29 octobre 2024


Roman de supermarché 2 étoiles

Eric-Emmanuel Schmitt ne serait plus un auteur majeur, mais plutôt un écrivain qui utilise sa notoriété pour sortir des livres. Ce dernier opus confirme largement cette sentence.

Comme déjà, l’auteur belge d’adoption sombre dans une facilité désolante en évoquant la très controversée Maria Callas, incarnation du plus grand stéréotype de la Diva.

Porté par sa réputation « d'auteur à succès », il a opportunément sorti à l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance de la cantatrice grecque un truc bâclé et vite ficelé qui ne nous apprend rien sur le personnage. Il semble qu’aucune recherche historique n’a été effectuée autres que celles qu’on trouve sur Wikipédia, et encore.

Heureusement je l’ai emprunté à la bibliothèque faisant l’économie de 20 euros ou de la honte d’avoir offert un tel bouquin qui par son style frise le cabotinage.

Où est le temps où j’avais été séduit par l’excellent « L’Evangile selon Pilate » qui semble être de plus en plus décliné vers la médiocrité.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 7 juillet 2024