La Foudre de Pierric Bailly
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Berger bourru au coeur d'artichaud
Julien, surnommé John, est berger en montagne et accessoirement moniteur de ski et serveur en hiver. Il a suivi les traces de son grand-père grognon… en tous points. Car quand sa tranquillité est perturbée par des randonneurs, il ne se gêne pas pour afficher son côté bourru. Il voit sa copine Héloïse en pointillé car elle n’habite pas avec lui et est professeur d’anglais. John vit coupé du monde, mais un jour il lit dans un journal qu’il utilise pour le feu qu’un ancien camarade de lycée est accusé d’un meurtre. Alexandre aurait tué un jeune homme d’un coup de planche en bois. Après quelques hésitations, John prend contact avec la compagne d’Alexandre, Nadia, qui saisit la main tendue pour s’épancher. Nadia vit un enfer, a déménagé chez sa mère avec ses deux enfants en bas âge et n’ose plus sortir nulle part.
Cette histoire réveille des souvenirs chez John et sur sa relation avec Alexandre lorsque cet élève avait fait irruption dans son lycée en dernière année et avait chamboulé son groupe d’amis. Il attirait tous les regards à lui par son aisance, son intelligence, ses discours et son militantisme écologiste.
J’ai du mal à évaluer ce roman : j’ai eu du plaisir à me promener en montagne avec John, mais ses amours compliquées avec leur chapelet de compromissions et de mensonges ne m’ont pas fort emballée.
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Les éditions
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La foudre [Texte imprimé], roman Pierric Bailly
de Bailly, Pierric
P.O.L.
ISBN : 9782818058510 ; 24,00 € ; 17/08/2023 ; 464 p. ; Broché
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La planche des belles filles
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 60 ans) - 20 juin 2025
On peut d’abord être charmé par le cadre bucolique, la vie au grand air, et le discours écologique. Par la suite, le récit se décale sur les émotions de Julien qui semble perdu dans une quête existentielle qui complique sa vie et qui l’empêche de prendre les décisions les plus rationnelles.
Mais si on se met dans la peau de ce personnage, on peut comprendre des moments d’indécision, les sentiments et les hésitations qui peuvent émailler des relations complexes.
Je pense donc qu’il faut presque vivre ce genre de situation pour tenter de comprendre les personnages. Les personnes qui sont encore amoureuses ou qui vivent une histoire d’amour pourront davantage comprendre que les personnes plus rationnelles et qui auront tendance à juger plus qu’à essayer de comprendre.
On reste collé à ce roman qui malgré une histoire sans grand effet reste très fluide et se lit très vite. La partie consacrée au procès d’Alexandre est un intermède qui va régaler les adeptes de ces épisodes judiciaires, pour finir dans une chute logique sans être dramatique, à moins que la foudre ne s’abatte et mette fin définitivement à cette histoire de rendez-vous manqués.
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