Dictionnaire amoureux du pouvoir
de Alain Minc

critiqué par Ori, le 27 janvier 2024
(Kraainem - 89 ans)


La note:  étoiles
Un pur chef-d'œuvre de pédagogie
Un pur chef d'œuvre de pédagogie dans les domaines de l'histoire, de la politique, de la géopolitique ou du droit !
Chacune des entrées de ce Dictionnaire, qui en compte près de 140, constitue un trésor d'enseignements, rédigés avec l'élégance et l'humour si propres à Alain Minc, lequel fut, un temps, un illustre "visiteur du soir" à l'Elysée comme à Matignon ...
La supplique du Résistant Pierre Brossolette au Général de Gaulle, l'appelant à plus de modestie et moins de superbe dans ses attitudes d'homme d'Etat, se trouve être la première pierre dans l'édifice de ce grand ouvrage.
Ce Dictionnaire aborde par exemple, la négation du pouvoir (Anarchisme), le pouvoir de l'argent (Bolloré), le mensonge au pouvoir (Johnson), le quatrième pouvoir (Médias), un pouvoir condamné (Napoléon), l'anti-pouvoir (Sartre), le partage du pouvoir (Social-démocratie), ou encore un pouvoir sans pouvoir (Trotskisme).
En conclusion, s'imprégner de chacune des pages de cet opus est un enrichissement véritable, malgré un petit bémol, les illustrations, si peu à la hauteur de cet immense réalisation.