Maison de personne
de Claire Genoux

critiqué par JPGP, le 18 février 2024
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Claire Genoux et les interstices
Ces nouveaux poèmes « comme les fragments d’un grand roman disparu » recomposer les drames brisés avec des bruits sourds de l’abandon, du couple dissout, « d’une enfance qui s’en va ».

Ces corps tombent en duo de coups et des étreintes, en « bruit d’être deux ». Dans cette Maison de personne tout chuchote maids surtout crie. Le tout dans u décalage de peur là où les images, saisissantes de violence, surgissent de façon trop brutale mais que l’angoisse ne peut exprimer autrement.

Mais reste douleur pour prendre le temps de respirer. Claire Genoux fluidifie corps et les espaces, les fentes de la chair et celle des murs et des portes. Tout se remplit et se vide, se fracture ou se mâche. La maison où « chacun est plié dans sa peau » abrite une violence érotisée, une folie détraquée.