La Maison du sommeil de Jonathan Coe
( The house of sleep)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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À dormir debout
L'histoire débute dans les années 80, en Angleterre, où cinq étudiants se côtoient dans la résidence universitaire d’Ashdown.
Sarah souffre de narcolepsie et modifie inconsciemment la réalité, au gré de ses rêves. Après avoir été la maîtresse de Gregory, étudiant en médecine instable et tordu, Sarah entame une liaison homosexuelle avec Veronica, la passionnée de littérature féministe. Robert se consume d’amour pour Sarah en qui il a reconnu son âme soeur.
Reste Terry, le cinéphile obsessionnel et élitiste qui dort plus de 14 heures par jour, sans parvenir à se souvenir de ses rêves paradisiaques.
Douze années ont passé et le destin réunit nos cinq personnages à Ashdown, devenu aujourd'hui une clinique où l'on soigne les troubles du sommeil.
Ashdown est dirigée par l'inquiétant Docteur Dudden qui considère le sommeil comme une maladie à éradiquer.
Me voilà à court de superlatifs pour décrire ce chef d'œuvre de la littérature anglaise contemporaine. C'est à la fois captivant, drôle, original, sophistiqué et ingénieux. Ingénieux, en effet, car la construction du roman est vraiment innovante. Ainsi, l’histoire est racontée de façon chronologique mais en deux temps. Certaines scènes sont vues sous différents angles. Certains passages se répètent, certaines images sont récurrentes, à l’instar du rêve de Robert.
L'auteur se sert de différentes techniques narratives : récit, dialogues, lettres, articles de journaux, poème, transcriptions de rêves et de profils psychologiques .
Ce roman contient notamment une satire de la société, une histoire d’amour poignante, une critique cinématographique.
De quoi passer une nuit blanche.
Les éditions
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La maison du sommeil [Texte imprimé], roman Jonathan Coe trad. de l'anglais par Jean Pavans
de Coe, Jonathan Pavans, Jean (Traducteur)
Gallimard / Du monde entier (Paris).
ISBN : 9782070749683 ; 21,80 € ; 04/09/1998 ; 425 p. ; Broché -
La maison du sommeil [Texte imprimé] Jonathan Coe trad. de l'anglais par Jean Pavans
de Coe, Jonathan Pavans, Jean (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070412570 ; 9,70 € ; 15/06/2000 ; 459 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (22)
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Catalogue de troubles y relatifs
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 18 mai 2013
Par contre, l’histoire à laquelle je n’ai pas vraiment accroché a quelque chose de flou. Pratiquement tous les personnages ont un problème vis à vis du sommeil : l’un dort beaucoup puis très peu, un autre ne veut pas dormir parce que c’est une perte de temps, une autre croit parfois fermement qu’elle a réellement vécu ce qu’elle rêve, une autre parle en dormant et fait passer des messages en faisant semblant de dormir, ... Se greffent là-dessus des histoires sentimentales qui vont de l’amitié à l’amour avec les déceptions qui vont avec entre hommes et femmes, entre femmes. Et le lieu principal est une ancienne maison où logeaient des étudiants et qui a été reconvertie en centre d’étude du sommeil. Les protagonistes s’y retrouvent quelques années plus tard et ne se reconnaissent pas toujours parce qu’ils ont changé de différentes façons.
IF-0413-4032
Impossible de fermer l'oeil une fois commencé !!!
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 30 juin 2012
Je trouve que Jonathan Coe a une grande maitrise du temps et joue très bien avec. Jamais on ne se perd malgré ses aller retour dans le temps (on retrouve ce jeu dans la pluie avant qu'elle tombe d'ailleurs). Tout est pensé ! Et cela évite une certaine monotonie, je pense ...
Il y a également beaucoup d'humour (un peu particulier je l'avoue) dans ce livre et le passage où le docteur Dudden explique que le sommeil doit être considéré comme une "maladie" en est un très bon exemple (à lire au second degré !).
J'adore quand les personnalités des différents personnages se dévoilent au fur et à mesure. Ils sont tellement différents et complexes : un pur délice !
Pour moi, ce livre tient ses promesses et me conforte dans ma volonté de continuer à découvrir d'autres facettes de cet auteur! Allez bonne nuit ! Faîtes de beaux rêves ...
Léger!
Critique de Jonath.Qc (, Inscrit le 6 juillet 2011, 46 ans) - 15 juin 2012
Un Coe très moyen
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 23 juin 2011
Quel drôle de roman, quelle histoire vraiment bizarre. Il est vrai que j'ai lu ce roman il y a de cela quelques années mais j'en ai gardé un souvenir vraiment très mitigé. Les personnages centraux sont peu attachants, assez mous, voire inintéressants, avec une mention spéciale pour Robert l'amoureux écervelé. Quant à Sarah , elle me fait penser un peu à l’héroïne de "la femme de hasard", une idiote, tout simplement.
Finalement ce sont la trame et le style de l'auteur qui sauvent ce livre, Coe étant vraiment un auteur à part que malgré tout j'affectionne. La construction du roman est vraiment originale.
Pour résumer "la Maison du Sommeil" reste pour moi une déception au même titre que "la Femme de Hasard", un Coe très moyen.
Obsessions et passions
Critique de Poignant (Poitiers, Inscrit le 2 août 2010, 58 ans) - 13 juin 2011
Treize ans plus tard, la grande bâtisse s'est transformée en clinique spécialisée dans les troubles du sommeil. Le directeur est Gregory, devenu médecin, qui se livre à d'inquiétantes expériences. Terry, désormais critique de cinéma et gravement insomniaque, vient faire un séjour à Ashdown...
Jonathan Coe construit sur un rythme en constante accélération un roman complexe, fait de récits superposés se déroulant sur deux périodes. Il provoquera chez vous une certaine indifférence et incompréhension, puis il vous intriguera, aspirera progressivement votre attention pour finir par vous fasciner et vous émouvoir.
Les destins et caractères des personnages sont riches et complexes. La nostalgie, l'obsession, la passion amoureuse, le doute sur le sens de la vie, le courage et la folie sont les subtils ingrédients de cet élixir littéraire distillé avec patience et maestria.
Le résultat est un nectar rafraichissant et apaisant pour l'âme du lecteur.
Entrez avec patience dans l'univers intriguant de Jonathan Coe...
Coe Coe, c'est encore moi...
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 18 mars 2011
Découvrez le, je pense que vous ne serez pas déçu...
Survol
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 28 décembre 2010
Le sujet était intéressant, Coe s'est contenté de l'effleurer et de le diluer avec une histoire d'amour à l'eau de rose et des personnages tellement caricaturaux qu'ils en perdent toute crédibilité. Que dire des expériences du Dr Dudden (qui tissent la trame "macabre" du récit), sinon qu'elles semblent tellement irréalistes et simplistes, qu'elles m'ont donné le sourire aux lèvres plutôt que des frissons.
Quant à la fin de l'histoire, elle tombe tellement crue qu'il m'a semblé que l'auteur avait atteint son quota de feuillets et qu'il lui fallait absolument en finir, quitte à se moquer de ses lecteurs.
Un roman (sans doute) vite écrit, pour être vite lu et vite oublié.
histoire à dormir debout
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 18 décembre 2010
Je n'en suis pas fou !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 2 décembre 2009
J'ai eu pas mal de difficultés à le continuer et cela jusqu'à la page 200 environ, moment où le docteur Dudden montre ce que contient sa cave. Il est vrai que les personnages sont pour le moins bizarres, par contre je me suis demandé où l'auteur voulait nous entraîner avec eux. Je n'étais quasiment intéressé que par Robert et Sarah puis Sarah et Rebecca.
Je me doutais que Dudden avait quelque chose qui clochait, mais le passionné de cinéma était également particulier. Quant à Robert ce n'est pas fréquent de voir un homme se changer en femme avec l'espoir de gagner son amour !... Tout cela est bourré de psys et de langage sur le sommeil. Je dors bien, merci !
Neanmoins je suis d'accord pour dire que c'est bien écrit et bien construit. Mais dans le genre psychologique j'ai de loin préféré " Tout ce que j'aimais" de Siri Hustvedt et "La chambre aux échos" de Richard Powers.
J'avoue cependant avoir quand même l'envie de lire "Le testament anglais"
Digne d'un grand Hitchcock
Critique de Zorrewind (, Inscrit le 7 août 2009, 57 ans) - 7 août 2009
Une lecture de détente
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 4 mars 2008
Un roman à lire pour se détendre, agréable à lire, mais qui ne marquera pas mon esprit.
Etes-vous sûrs d’être éveillé ? N’êtes-vous pas plutôt en train de rêver que vous lisez cette critique…
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 5 avril 2006
J’ai, pour ma part, trouvé très intéressante cette « étude littéraire » du sommeil. La confusion entre le stade éveillé et le rêve, entre la réalité et ce qu’on voudrait qu’elle soit. Vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir si ce que vous prenez pour la réalité l’est vraiment ? Vous êtes alors atteint d’un vertige provoqué par un décalage, une sorte de collapsus mental où l’on ne peut distinguer le vrai du faux. Et se pincer ne résout rien !
Juste une petite chose que j’ai remarquée : Coe s’intéresse de près au sort des animaux. Ici, nous le voyons décrire les horreurs de la vivisection et dans « Testament à l’anglaise », on pouvait trouver un réquisitoire contre l’élevage irrespectueux (j’allais dire inhumain…) du bétail.
Un petit clin d’œil pour terminer, sous forme de citation : « Ensuite, tu es convaincu de posséder une sorte de vérité absolue ; je …eh bien, je trouve que c’est une caractéristique très masculine, c’est tout ce que je peux dire. » Je précise que la jeune femme qui prononce cette phrase est lesbienne… mais ça n’enlève rien à la perspicacité de sa remarque… Allez, quoi, messieurs, un peu d’humour !
marchand de sable
Critique de Véro lé la (, Inscrite le 5 février 2006, 53 ans) - 24 mars 2006
divertissant sans aller au-delà
Critique de Queenie (, Inscrite le 14 mars 2006, 45 ans) - 15 mars 2006
Parfait pour une lecture de plage
Narcolespie et conséquences
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 25 octobre 2005
Mais la lecture est plaisante tout au long de l'alternance des chapitres pairs et impairs, l'aller-retour entre passé et présent se marie vraiment parfaitement, et l'imagination de l'auteur s'allie à de solides données en psychiatrie et dans l'univers du sommeil pour nous tenir en haleine. Impossible donc d'arrêter sa lecture si on a commencé, mais pas d'extase non plus arrivé au mot final.
Un bilan agréable, quoi.
Passionant
Critique de Kakabar (, Inscrite le 13 octobre 2004, 34 ans) - 11 mai 2005
Ce livre était un gros noeud, avec deux bouts de fils dépassant, et qui, une fois défait, me fit me rendre compte qu'il n'était qu'un seul et même fil !
Les personnage, autant morbide que fleur bleue ou perturbé, sont aussi accrochant que l'histoire en elle-même. C'est le premier Coe que je lis, et je dois dire que j'ai déjà commencé "Bienvenue au club" et que j'ai acheté "Les nains de la mort" !
Coe...
Critique de Duncan (Liège, Inscrit le 21 février 2004, 43 ans) - 22 février 2004
Quel plaisir !
Le mélange d'humour et de critiques acerbes fonctionne toujours aussi bien ici ! ( " Les nains de la mort " m'a toutefois un peu déçu )
Je préfère malgré tout "Testament à l'anglaise" que je trouve encore plus british, so... Mais je pinaille ! De plus, c'est une "préférence" tout à fait personnel ( obviously... ).
Rien à faire, l'humour anglais, je suis fan !
Nuit blanche assurée!
Critique de Sarah (, Inscrite le 15 février 2004, 39 ans) - 15 février 2004
Je ne peux décrire l'engouement qui m'a atteint dès ses premières pages. La manière dont l'auteur s'est servie pour décrire l'histoire est spectaculaire. Les allées et venues dans le passé et le présent ne font que raviver l'intérêt du lecteur pour les cinq personnages principaux. L'univers de ce roaman est tout à fait inoubliable, je conseille ce livre à tous!
Si vous vous demandez qui a acheté tous les Jonathan Coe à votre librairie, c'est moi! Si tous ses livres sont comme la Maison du Sommeil, j'aurai de la lecture pour un bon bout de temps!
Entre sommeil et éveil
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 28 août 2003
Juin 96. Le logement communautaire est maintenant devenu un hopital spécialisé dans les troubles du sommeil dirigé par la poigne de fer du docteur Dudden. Transitent par ce centre, les insomniaques, les narcoleptiques,....On retrouve tous les protagonistes du petit collège, un peu plus vieux, mais toujours liés par les relations intimes qu'ils ont eu des années auparavant,repris par les fantômes du passé....
Une idée excellente est l'utilisation des différentes phases du sommeil dans l'organisation du livre (état de veille, stade 1,...jusqu'au fameux sommeil paradoxal, là où les rêves se bousculent).On peut faire un rapprochement somme toute bizarre avec la lecture de ce livre qui au début nous laisse sceptique,comme en état de veille, on se demande si le livre vaut la peine et puis on plonge progressivement dans l'existence de ces étudiants pour le moins particuliers.
On alterne aussi un chapitre sur deux avec les différentes époques, avec deux périodes de la vie des personnages, une structure qui tient le lecteur en haleine.Des sujets prenants sont abordés également dans ce livre: jusqu'où peut aller l'amour?, une critique sur les rapports entre recherche scientifique et argent,.... D'accord cependant avec les autres critiqueurs qui jugent que pareil livre aurait mérité une fin un peu plus fouillée et à mon sens un peu moins prévisible.
Génial !
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 27 décembre 2001
Hum Hum!
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 23 septembre 2001
Je suis globalement d'accord avec sa critique, mais je dirais que c'est juste la fin qui m'a aussi un peu déçu, pas à la hauteur de tout ce qu'on espère découvrir.
Mais ce qui m'a vraiment le plus convaincu dans ce roman c'est sa structure qui nous pousse sans cesse en avant dans la lecture.
Bref, ce livre est très bien écrit,et même si le fond est décevant en conclusion je le conseille à tous! (mille fois mieux que le bruit et la fureur de faulkner que je vient de terminer avec soulagement! ;op)
On se laisserait y croire...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 23 septembre 2001
Je retiens avant tout la singularité des personnages qui sont le principal attrait de ce roman qui se lit tout de même avec un certain plaisir même si, contrairement à Miss Bon plan, je ne le qualifierais pas de chef-d'oeuvre de la littérature anglaise...
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