Jamais plus de Colleen Hoover

Jamais plus de Colleen Hoover
(It ends with us)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Frunny, le 6 mai 2024 (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 4 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (58 749ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 1 067 

Pour adolescentes en quête du Prince charmant (ou pas... )

Colleen Hoover (1979- ) est une romancière américaine qui écrit principalement des romans appartenant au genre de la romance et du young adult. Notamment connue pour ses romans Jamais Plus, too late ou coeur et âme, Colleen Hoover avait vendu, en 2022, approximativement 22 millions de livres. Elle a été nommée parmi les 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine Times, en 2023.
"Jamais plus" paraît en France en 2027(Hugo & Cie)

Boston (USA), années 2010.
Lilly Bloom est une drôle de jeune fille aux cheveux roux qui reste muette lors de l'oraison funèbre de son père. Sans s'en rendre compte, elle rend un antihommage aux funérailles de cet homme qui a détruit le cocon familial.
En colocation à Boston, elle rencontre Ryle Kincaid (bien loin du Robert du même nom... ), neurochirurgien, beau comme un dieu et ne souhaitant qu'une aventure.
Le soir, Lily reprend son journal intime et se replonge dans une enfance marquée par les violences intrafamiliales, les talk-show d'Ellen DeGeneres et son attirance pour Atlas Corrigan, jeune Sdf de son lycée.
Le temps passe, Lily et Riley vont se retrouver, se rapprocher.
Atlas s'est engagé dans le corps des Marines.
Lily -Master de management en poche- décide d'ouvrir une boutique de fleurs à Boston.

Une trame qui aurait pu donner un roman intéressant si ce n'est que nous sommes dans un genre qui doit respecter des règles. Comme une bonne recette de cuisine, il y a des ingrédients indispensables. Une pincée de "beau mec", une autre de réussite sociale (Neurochirurgien, ça fait davantage rêver que plombier-zingueur), une grosse louche de Sexe (là, vous pouvez vous lâcher, les demoiselles sont en demande), le tout empaqueté dans un appartement vaste et luxueux avec vue sur la ville... la messe est dite .
Bon, soyons sympa quand même, le thème principal du roman est dramatiquement d'actualité et son traitement n'est pas si mauvais.
Quelques pages en fin de roman (notes de l'auteur) viennent contextualiser l'histoire .
Une lecture que j'oublierai vite.
Néanmoins, je peux comprendre qu'il ait rencontré son public.

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Les éditions

  • Jamais plus [Texte imprimé] Colleen Hoover traduit de l'américain par Pauline Vidal
    de Hoover, Colleen Vidal, Pauline (Traducteur)
    Hugo & Cie / New romance (Éd. de poche)
    ISBN : 9782755637083 ; 7,60 € ; 05/04/2018 ; 444 p. ; Poche
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SPICY OR NOT SPICY?

3 étoiles

Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 19 mai 2024

Je ne reviendrai pas sur l’histoire de ce livre, déjà amplement décrite dans les critiques précédentes, et qui au fond au fond ne sert que de support pour faire passer les idées de l’autrice… Je ne reviendrai pas non plus sur les circonstances de sa lecture, puisque, avec d’autres CLiens(iennes), nous avons décidé de nous «encanailler» un peu (un tout petit peu, eihn, rassurez-vous!.. ) , dans une lecture commune dite «Spicy», mais qui franchement pour moi n’a de spicy que le nom… Et encore!

L'histoire tout d’abord, est mal construite. Mal bâtie! Il y a des passages qui manquent totalement de sens et d'intérêt... Il y a même des invraisemblances et des contradictions intérieures. Ça traîne beaucoup (mais alors beaucoup, eihn…), en longueur, ça tourne et tourne en rond, franchement le livre aurait fait 100 pages de moins, que je ne m'en serais même pas aperçu!
C’est une histoire très «américaine», avec p. ex. l’obligation de faire étalage de ses richesses (l'auteure ne s'en prive d'ailleurs pas de nous le rappeler, tout au long du livre...), donc bien entendu il y en a qui sont (très riches), qui occupent un étage entier de leur bâtiment, qui ont une cuisine gigantesque (que l’auteur se «doit» bien entendu de nous décrire très en détail!..), du personnel de maison pour tout faire, de très grosses voitures, qui bien entendu comme tout bon américain très riche, sont des grands philanthropes, etc etc…

La langue d'écriture est simple, pour ne pas dire «simpliste»! L'avantage en est que même très fatigué, ou très peu concentré, ou même sur une plage bondée, on arrive à lire le livre et à bien suivre l'histoire. Je peux donc très facilement comprendre que cela plaise aux «D'jeun's» d'aujourd'hui, puisque cela leur correspond tout à fait! Il y a quelques belles envolées lyriques, je dois le reconnaître, elles sont toutefois beaucoup trop rares pour compenser la platitude et le côté «gnan-gnan» de tout le reste du récit!...

Les personnages et leur développement sont trop «forcés», et font trop «faux». Surtout Lily qui franchement pour un personnage de 25 ans à la fin du livre, fait vraiment, mais alors vraiment petite fille!.. Bizarrement, ils correspondent d'ailleurs tous à un certain stéréotype. Il y a le riche et intelligent qui a eu un drame dans sa jeunesse, le personnage qui a eu une enfance difficile, celle qui a marié le prince charmant, celui qui a été abandonné de tous, etc etc…

Que dire de plus? Il y a un peu trop de «hasards», et ils tombent vraiment (un peu trop d’ailleurs...), au bon moment… Et forcément, au bout d'un moment, franchement je n'y crois plus, désolé Mme. HOOVER... Sinon, l’histoire est facile à suivre et très linéaire, et malheureusement on voit la fin arriver de très (mais alors très…) loin!
Je dois aussi dire que, pour avoir été à de nombreuses reprises dans ma vie personnelle, - et quoi que l’autrice nous révèle à la fin du livre s’être partiellement inspirée de sa propre vie et donc qu’au moins une partie du récit est autobiographie -, au drame des femmes battues, je peux vous assurer que cela ne se passe pas du tout (mais pas du tout alors!..) comme dans le livre, et que ce qui nous est raconté par l'autrice américaine ne peut au mieux qu'être considéré que comme une version très «allégée» et très édulcorée de la réalité!..

Pour finir, est-ce que je conseille la lecture de ce livre? Oui, sans conviction mais, finalement, pourquoi pas? Surtout si vous faites partie du «public cible» de ce genre de littérature… Pour les autres, passez allégrement et sans aucun remords votre chemin!..
Quant à moi, j’ai «donné» une fois dans ma courte vie de… Lecteur! C’est certainement une lecture à tenter, - au moins une fois -, ne fût-ce que pour savoir de quoi on parle!.. Mais, je peux vous assurer que l’on be m’y reprendra pas de sitôt!..

Nominé pour le Grand Prix # Me-Too ?

1 étoiles

Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 16 mai 2024

Ce livre est un navet de première classe. Il est prétentieux, racoleur, malsain, nombriliste, mal construit, mal écrit… Mais il est à prévoir qu’il recevra le Premier Prix # Me-Too, ou quelque chose du genre, parce qu’il aborde la grande question des violences conjugales.

La belle et tendre Lily est battue par son Jules ; alors elle le quitte mais elle pleure parce que c’était un bon numéro : il était beau, riche, très riche, et en amour il savait y faire, et puis sa sœur était si gentille ! C’est triste à faire pleurer Margot ! Mais, chut ! suspense ! comme Zorro, Atlas est arrivé…

– Allez ! sans cœur ! Tais-toi maintenant, ce livre n’était pas fait pour toi ! Il est destiné aux petits jeunes. Et, ça leur donnera le goût de la lecture, n’en doutons pas ! Ah bon ? S’il n’est pas permis d’en douter…

New Romance, épicée mais...

5 étoiles

Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 14 mai 2024

Merci à Frunny d'avoir ouvert le ban de notre lecture commune, sortie des sentiers battus de nos habitudes de "vieux lecteurs". Avoir une idée sur un phénomène nécessite de s'y pencher avec un minimum de recul et de légèreté, c'est ce que nous avons fait, avec plus ou moins d'enthousiasme. :-)

Que dire de ce "Jamais plus" (traduction simplifiée, si cela était nécessaire de "It ends with us", cela se termine avec nous)? Au départ, une thématique intéressante, celle de la violence conjugale. Si les penchants SM de 50 nuances de Grey ont été vite adoubés par le public - conte moderne de la belle et la bête -, la vague érotico-romantique, pimentée d'une touche sauvage et passionnée suit son cours mais a ici ses limites. On ouvre la discussion sur les raisons que peuvent avoir les femmes de "rester". C'est un début.

Sur le style : simpliste, parfois souffrant de longueurs ou de passages sans intérêt ou superficiels, mais voilà, on épice le plat (qui a la base n'a pas beaucoup de goût) et l'appétit s'ouvre. On suit, on se laisse prendre. On se rappelle de l'émoi adolescent qui rendait nos lectures un peu avides (mais avec un autre contenu, c'est clair!), cela fait sourire. On se désole des facilités, des portes ouvertes enfoncées, des commentaire narcissiques et insignifiant, du matérialisme crasse et des valeurs douteuses... On doute beaucoup, mais on est indulgent parce que c'est plaisant dans l'ensemble.

Peut-être ce livre entre les mains novices de l'ado débouchera-t-il sur un autre, puis un autre? Plus profond, plus original, plus construit?

C'est effectivement une lecture de divertissement, doit-on en demander davantage?

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  Lecture commune (spicy) de Mai... 96 Bluewitch 16 mai 2024 @ 10:38

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