Quoi de neuf dans la modernité ?

L’enseignement des anciens stoïciens sous le Portique à Athènes a disparu. De leur doctrine philosophique en tant que telle, des écrits de Zénon, de ses successeurs Cléanthe, Chrysippe et quelques autres ne restent que des titres ou des citations incertaines. Des siècles plus tard durant l’époque impériale des textes partiels du Grec Epictète et de l’empereur Marc-Aurèle ont pu être transmis à la postérité. A ceux-là Jean Brun a ajouté les commentaires d’autres grands auteurs parmi lesquels Sénèque, Plutarque, Cicéron, Diogène Laërce et Stobée.
Ces extraits souvent sous forme de maximes mettent l’accent sur l’élévation de l’âme pour dominer les passions, ainsi s’approcher de la sagesse, sur la pratique de la vertu pour ressentir la joie profonde à ne pas confondre avec le plaisir. La raison, la capacité à distinguer la vérité de l’erreur sont déterminantes pour accéder à la connaissance du monde, se garder des fausses représentations, respecter l’ordre de la nature. Les maux d’aujourd’hui traduisant les dérives sociales ou détruisant l’environnement n’auraient donc rien de nouveau !

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  Les Stoïciens

  de Brun, Jean
  Presses universitaires de France
  ISBN : 9782130541745 ; 12,00 € ; 20/10/2003 ; 182 p. ; Broché

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