Le raisonnement au service de la langue

Un des volumes de la collection « Les dicos d’or » sous la direction de Bernard Pivot qui nous dit dans la préface : « A l’école, au collège, si on enseignait plus l’orthographe par la logique et le bon sens, on obtiendrait de biens meilleurs résultats qu’en s’en remettant à la mémoire ou au pif des écoliers et des collégiens »
L'auteur, enseignant à l’école de formation des correcteurs, recense par ordre alphabétique les mots et locutions dont l’orthographe répond à une logique.
L’accent est surtout mis sur les adjectifs de couleur, les mots composés, les verbes pronominaux. Un article est consacré à l’antonomase (ces noms propres qui sont devenus des noms communs) et un autre, important, reprend tous les préfixes et suffixes d’origine grecque ou latine. On comprend qu’il suffit la plupart du temps de rétablir la périphrase qui va donner tout son sens à la singularité
orthographique sur laquelle on bute, surtout pour le pluriel des mots composés et des adjectifs de couleur.
Un exemple parmi d’autres : « des pulls jaune paille sont d’UN jaune semblable à la couleur de LA paille. »
On apprend par exemple que le « e » de ondoiement ou de nettoiement provient des verbes en –yer ou que lorsqu’un « e » précède une syllabe finale muette, il prend un accent grave ou un accent circonflexe, mais jamais un accent aigu.

Un précis qui ne nous rendra pas invincible en orthographe mais qui nous évitera certainement un nombre considérable de fautes, celles qui pourraient l'être avec un minimum de raisonnement.

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  L'orthographe, c'est logique ! [Texte imprimé] Jean-Pierre Colignon

  de Colignon, Jean-Pierre
  Albin Michel / Les Dicos d'or de Bernard Pivot
  ISBN : 9782226138088 ; 10,00 € ; 15/10/2003 ; 160 p. ; Broché

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