Entretien avec un cadavre: Un médecin légiste fait parler les morts
de Philippe Boxho

critiqué par Catinus, le 15 mai 2024
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Âmes sensibles s'abstenir !
Le deuxième livre de ce légiste liégeois, qui fait un malheur. Dix-sept chapitres, dix-sept occasions d’être discrètement à ses côtés quand il interroge le corps de ses patients décédés, trucidés. On se sent si petit quand on est cadavre …
Je pointerai tout spécialement : « promenons-nous dans les bois », « les culs et les écus » , « cinq euros de trop ». J’ai sapé à de nombreux passages de son « autopsie du Christ » car j’avais déjà lu ailleurs la description des souffrances épouvantables qui surviennent lors d’une crucifixion et, vraiment, je n’avais pas trop envie d’en rajouter une couche …
Âmes sensibles s’abstenir ! ! !

Extrait :

- « Dans la vie, il n’y pas mystère, quand tu es gros c’est que tu bouffes » est une de mes maximes préférées.
- « L’erreur est humaine, persévérer est diabolique, mais reconnaître est surhumain », maxime que j’aime beaucoup.
- Je suis athée mais négationniste : je ne dis pas que Dieu n’existe pas, je dis que je n’y crois pas, ce qui n’est pas la même chose.
- Quand quelqu’un pénètre dans un café où un restaurant dans lequel nous sommes attablés, tout le monde regarde. Cela ne dure que quelques instants, mais cette espèce de réflexe fait partie de notre instant de survie, hérité d’un lointain passé où il fallait réagir vite et de manière appropriée pour survivre.