Panique à l'université: Rectitude politique, wokes et autres menaces imaginaires
de Francis Dupuis-Déri

critiqué par Colen8, le 21 mai 2024
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Pas d’affolement
Des polémiques trompeuses contribuent à amplifier par médias interposés des théories universitaires contestées. Progressistes et conservateurs se sont d’abord affrontés sur les campus entre les deux rives de l’Atlantique(1) avant d’envahir l’espace socio-politique. Les esprits s’échauffent, les menaces pleuvent dès qu’il est question de : « woke, théorie du genre, féminisme, racisme ordinaire ou antiblanc, immigration, islamogauchisme, censure du politiquement correct, cancel culture… »
Faut-il tenter en priorité de les relativiser ou verser dans le sens de la diabolisation ? Avec une certaine distance Francis Dupuis-Déri rappelle la mission de l’Université dont l’objectif est de valoriser puis de transmettre la connaissance au plus grand nombre. Déjà dans l’Antiquité, encore plus durant le Moyen-Âge et par la suite la jeunesse n’a guère hésité à chahuter ses maîtres, à défier l’autorité des aînés. Si l’agitation dans le champ des idées est saine, toute apologie de la violence reste illégitime et/ou illégale.
(1) Etats-Unis, Québec et France principalement.