La momie qui aimait les pizzas et les jeux vidéos
de Olivier Cotte

critiqué par Koolasuchus, le 22 juin 2024
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
Scarabés sacrés et biscuits à la vanille
Depuis quelque temps le musée du Louvre fait face à une situation inquiétante. Plusieurs momies ont en effet disparu et tout porte à croire qu'elles se seraient enfuies d'elles-mêmes. Simultanément, le père de Léa, grand archéologue, est assassiné et la jeune femme découvre qu'il était sur la piste d'une sépulture égyptienne qui se trouverait en plein Paris. Intriguée, cette dernière décide donc de partir elle aussi à la recherche de cette tombe ce qui va l'embarquer dans une aventure des plus baroques aux quatre coins de la capitale et lui faire croiser la route de personnages tous plus excentriques les uns que les autres.

Avec un titre pareil, je dois bien reconnaître que ma curiosité avait été bien attisée et, forcément, je m'attendais à un récit drôle et rocambolesque, voire parfaitement absurde mais cela n'a été qu'en partie le cas. Certes, l'humour est présent il n'y a aucun doute là dessus et certains passages m'ont quand même bien fait rire, je pense notamment à celui de la momie dans le placard qui était assez génial. Cependant, l'histoire n'a pas été aussi décalée que ce que le titre pouvait laisser supposer. Cela ne la rend pas déplaisante à lire pour autant, elle est efficace, les personnages secondaires sont assez truculents pour la plupart et il y a de bonnes idées mais parfois on tourne un petit peu en rond, et il y a plusieurs digressions n'apportant pas grand chose à l'intrigue. Je suis également un petit peu déçu de la présence au final relativement ténue du fantastique ainsi que de la momie qui aurait bien méritée d'être un peu plus mise en avant car Léa et son comparse, Benjamin, sont bien sympathiques, mais bien moins drôles.

Ce roman est donc dans l'ensemble assez divertissant, j'ai ri plusieurs fois et certaines situations ne manquent pas de piquant mais il est par contre dommage qu'il s'éparpille un peu trop et que le brin de folie qui l'anime manque parfois à l'appel.