13 nouvelles, plus réalistes les unes que les autres.
Dans la littérature, se pose toujours la question de la forme et du fond.
Ici,, il s'agit de fond, bien que la forme y soit, mais elle n'est pas l'essentiel.
Des gens de tous les jours, qui vient leur tragédie personnelle, une tragédie minuscule et qui n'intéresse personne, mais Daeninckx aime ces gens-là, que ce soit "Yvonne, la Madone de la Plaine" … parfois la nouvelle prend un tour vaguement policier, mais ce n'est qu'un prétexte pour parler des "gens sans importance" ( La traverse n° 28)
Daeninckx suit bien les prescriptions de la nouvelle, tout est dégraissé, on va à l'essentiel, mais le choix des mots est judicieux, chacun est le mot exact et ça donne des textes secs, abrupts, qui frappent d'autan.
Un livre qui ne concerne pas les amateurs de beau langage, de fioritures, de la phrase pour la phrase.
Cinglant et chaudement recommandé
Attentif - - 92 ans - 16 novembre 2006 |