Le rêve du jaguar
de Miguel Bonnefoy

critiqué par Veneziano, le 10 novembre 2024
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Une saga vénézuélienne pleine de surprises
Un nouveau-né est trouvé sur les marches d'une église au Venezuela. Il est récupéré par une mendiante qui le dénomme Antonio. Ils vivent dans la misère, mais l'enfant arrive à s'en sortir ; et de là, démarre une saga rocambolesque où la descendance arrive à se forger une ascension sociale étonnante, non sans rebondissements. De domestique dans un bordel, son union avec Ana Maria, qui va devenir la première femme médecin du pays, va changer sa vie ; ils vont devenir inséparables. Le reste est du même acabit.
Les rebondissements de la narration sont peut-être un peu heurtés et exagérés, mais cela fait du bien de rêver et d'espérer. Ce roman met de bonne humeur, par son humour, son espérance, malgré la tragédie de départ. Voilà qui vaut le détour.